Traductrice : Moonkissed
Auteur : Exallion
Jour 3 – 6h11 – Ville de New York, New York, USA
Cette ville était la plus peuplée d’Amérique, avec la moitié de la population de l’État lui-même. Cependant, c’est aussi la raison pour laquelle le nombre de personnes infectées dans cette zone était beaucoup plus élevé que dans les autres endroits proches.
Les militaires et les forces armées avaient échoué dans leurs tentatives de confinement et de mise en quarantaine des personnes infectées. Les autorités auraient pu sécuriser la zone de Manhattan, car il s’agissait d’un vaste terrain isolé. Pour entrer et sortir de la zone, il fallait emprunter des ponts qui étaient reliés aux autres zones de l’État. Si l’armée avait réussi à détruire les ponts, elle aurait pu se tourner vers les endroits les plus peuplés du monde, qui auraient été débarrassés de l’infection pendant un certain temps.
Malheureusement, en raison de la très forte population de New York, les forces armées avaient manqué à leur devoir de sécuriser la zone et avaient échoué en fin de compte. Les forces armées avaient été submergées non pas par les infectés, mais par la population paniquée lors des premières phases de l’épidémie.
Cependant, elles avaient des plans de secours. Au troisième jour de l’épidémie, les forces armées avaient déjà établi trois zones sécurisées au centre de l’État. Il s’agit de l’île de Rikers, l’île Randalls et Wards et de l’île de Roosevelt. Les trois zones d’évacuation étaient des îles situées au centre de l’État, au milieu de la rivière Est, et toutes étaient accessibles par des ponts construits sur les îles, à l’exception de l’île de Rikers.
Au départ, les autorités locales étaient réticentes à l’idée d’utiliser l’île de Rikers comme zone d’évacuation, car elle abritait l’un des plus grands établissements pénitentiaires et psychiatriques du monde, mais elles n’avaient malheureusement pas eu le temps de faire la fine bouche. Ils avaient simplement décidé d’utiliser les prisonniers comme de la chair à canon pour réussir à sécuriser les îles. C’était une méthode extrême, mais elle avait été couronnée de succès et avait permis de réduire le risque de voir les prisonniers se révolter contre le gouvernement.
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Jour 3 – 6h26 – Paris, France
Avant l’épidémie, cet endroit était peut-être l’une des destinations de voyage les plus populaires au monde en raison de ses lieux emblématiques. Aujourd’hui, c’était l’un des endroits les plus meurtriers du monde en raison du nombre impressionnant de personnes infectées. Le grand nombre de touristes n’avait pas permis d’augmenter la force de travail, mais avait simplement renforcé l’augmentation du nombre de personnes infectées. Les lieux emblématiques n’étaient plus qu’un terrain d’exécution pour les personnes qui venaient passer leurs vacances dans cette ville.
Le nombre d’infectés mutants n’était pas non plus négligeable. Cela avait poussé le gouvernement et les forces armées à abandonner les survivants de la ville et à les évacuer par voie aérienne. Ils n’avaient procédé à une évacuation d’urgence qu’une seule fois et n’avaient pas prévu de revenir. Les survivants qui n’avaient pas pu monter à bord des véhicules d’évacuation avaient été abandonnés à leur sort.
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Jour 3 – 7h02 – Le Caire, Égypte
La ville était une cause perdue. Les infectés avaient fait des ravages dans la ville et s’étaient immédiatement répandus sans avertissement. Comme il y avait très peu de terrains avantageux à exploiter dans la ville pour repousser les infectés, les citoyens avaient été forcés de fuir dans les déserts autour de la ville.
Même s’ils parvenaient à s’enfuir dans le désert, leur avenir restait sombre. Plusieurs groupes qui avaient évacué la ville n’avaient pas seulement péri à cause de l’épuisement et du fait que les infectés les avaient rattrapés. C’est à ce moment-là que des variantes plus grandes des insectes et des animaux présents dans le désert avaient commencé à apparaître et étaient devenues une plus grande menace pour les survivants que pour les infectés.
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Jour 3 – 7h16 – Sydney, Nouvelle-Galles du Sud, Australie
Les survivants de la ville étaient dévastés. Un grand nombre de personnes avaient fui la ville après le début de l’épidémie et avaient réussi à quitter la ville en vie. Cependant, au troisième jour de l’épidémie, ils avaient dû faire face à des problèmes plus urgents.
La plupart des survivants qui avaient fui la ville s’étaient dirigés vers le nord, l’ouest et le sud, car il n’y avait que l’océan à l’est. Ceux qui avaient fui vers l’océan étaient uniquement ceux qui possédaient des bateaux privés et des yachts, tandis que les plus gros bateaux de passagers n’avaient pas réussi à quitter le port avant d’être submergés par les infectés.
Ceux qui étaient partis dans les autres directions, ceux qui avaient un véhicule, s’en étaient sortis, mais ceux qui n’en avaient pas n’avaient pu fuir qu’à travers les zones boisées des parcs nationaux qui entouraient la ville. Tout s’était bien passé les deux premiers jours, mais la nuit dernière, des animaux mutants avaient commencé à attaquer les survivants en fuite. Beaucoup d’entre eux avaient tout de même réussi à s’enfuir, mais dans les pires conditions possibles.
Malheureusement pour les survivants de ce pays, ce n’était pas la fin. Qui ne connaissait pas les dangers que l’on pouvait rencontrer dans les déserts australiens ? En ce moment même, beaucoup de ces sources de danger avaient déjà muté et se dirigeaient vers les zones peuplées du pays.
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Jour 3 – 7h30 – Pékin, Chine
Pays le plus peuplé du monde, la Chine n’avait pas été épargnée par l’apocalypse. Les infectés étaient arrivés en masse, repoussant les militaires.
En réalité, l’armée avait réussi à contenir l’épidémie dans un premier temps grâce au nombre impressionnant de soldats envoyés pour contrôler la zone. Malheureusement, alors qu’ils commençaient à prendre le contrôle de la situation, les soldats étaient devenus de plus en plus complaisants, ce qui leur avait permis d’être pris au dépourvu lorsque les infectés mutants étaient apparus.
En raison de la forte population du pays, des variétés plus nombreuses et plus puissantes de mutants étaient apparues. En outre, comme les pays voisins de la Chine commençaient à tomber entre les mains des infectés, les infectés de ces pays commencèrent à arriver en masse à la frontière du pays.
On ne savait pas ce qui se passeait, mais il était fort probable que la population nombreuse de la Chine attire l’attention des infectés qui se trouvaient à l’extérieur des frontières.
Pour l’heure, l’armée avait commencé à se frayer un chemin dans le chaos tandis que les survivants de la ville commençaient à se regrouper et à construire leurs propres communautés pour tenter de repousser les infectés.
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Jour 3 – 7h32 – Île de Jeju, Corée du Sud
Il s’agissait d’une grande île connue pour le tourisme en Corée du Sud. Cependant, c’était désormais un lieu de carnage. Les civils étaient pris au piège car il n’y a pas d’autre endroit où se réfugier que la mer autour de l’île.
Seuls les habitants qui disposaient d’un moyen de transport maritime avaient pu quitter l’île. La petite île située à l’est de Jeju était devenue un refuge pour les survivants en fuite, alors que le continent commençait lui aussi à s’effondrer.
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Jour 3 – 7h40 – Tokyo, Japon
Les forces armées japonaises avaient déjà abandonné la ville. Des abris souterrains avaient été préparés par le gouvernement, mais ceux que l’on trouvait à Tokyo étaient déjà tombés lorsque les infectés avaient commencé à muter.
Chuobuhatei, deux îles artificielles construites pour servir de brise-lames et utilisées pour l’élimination des déchets depuis leur construction, était devenue à contrecœur l’une des zones les plus sûres de Tokyo et Wakasu, située au nord-est de Chuobuhatei, était devenue l’avant-poste de l’armée et du gouvernement. Les deux quartiers étaient reliés par un long pont.
En termes de sécurité, Chuobuhatei était plus sûr que Wakasu qui était plus proche du continent, mais bien sûr, les élites de la société ne se permettaient pas de rester sur une île utilisée pour l’élimination des déchets.
En ce moment même, la JSDF prévoyait de récupérer plusieurs îles artificielles de la ville Koto afin d’étendre sa zone d’opérations. Cependant, ce ne sera pas facile et personne n’était optimiste quant aux résultats.
Au sud de Tokyo, plusieurs autres îles artificielles étaient devenues des zones d’évacuation, comme Ogishima, Daikokufuto et Minamihonmoku.
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Jour 3 – 7h40 – Pyongyang, Corée du Nord
Le gouvernement nord-coréen n’avait pas non plus réussi à contenir l’épidémie dans son pays malgré sa puissance de feu écrasante. C’était peut-être la volonté du ciel, mais deux des avions qui étaient tombés sur la ville contenaient plusieurs mutants puissants qui avaient pu s’opposer à leur armée.
Leur force militaire en avait été fortement affectée. En désespoir de cause, les représentants du gouvernement avaient commencé à se retrancher dans leurs abris d’urgence qui n’étaient pas connus du public. En d’autres termes, ils avaient abandonné leurs citoyens.
Finalement, les citoyens avaient commencé à prendre les armes et avaient réussi à sécuriser Turu-som, Yanggakdo et Rungnado, des îles situées le long de la rivière Taedong.
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Trois jours après le début de l’apocalypse, de nombreuses villes étaient presque détruites. Pourtant, la possibilité que des survivants se cachent dans ces villes était élevée. Il y avait des pays où le gouvernement avait choisi d’abandonner son peuple, forçant la population à se lever, tandis que d’autres pays où les autorités continuaient à surveiller les masses et à remplir leurs fonctions.
Cependant, si l’on comptait tous les survivants du monde à l’heure actuelle, la population mondiale avait déjà perdu soixante pour cent de sa population et ça continuait d’augmenter. Cela s’expliquait par le fait qu’il y a encore des endroits que les infectés n’avaient pas encore envahis.
Une fois que les infectés auraient envahi le monde entier, combien de personnes pourraient survivre ? Personne ne le savait.