***

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

***

En disant que c’était bien tant que c’était juste et équitable, Li Zilan avait vu Yun Xi sous un nouveau jour.

Quand ils avaient pris l’avion pour retourner à la montagne Tianyu, il y avait deux autres personnes et un tas d’en-cas dans la cabine. En voyant un tas d’objets féminins, Li Zilan était dégoûtée.

Elle n’avait jamais vu le Jeune Maréchal Mu, qui avait toujours été si distant, agir de façon si intime et affectueuse envers quelqu’un. Pendant tout ce temps, elle avait réfléchi à la façon dont elle devait former la petite fille.

Elle ne pouvait pas retarder sa croissance ou entacher son innocence, et elle devait se méfier de la protection du Jeune Maréchal Mu.

Elle avait vraiment reçu une patate chaude, mais pour une raison quelconque, elle ne voulait pas la jeter.

Quand ils étaient arrivés à la montagne Tianyu, Yun Xi avait dû partir. Elle avait cours l’après-midi et devait se dépêcher d’aller à l’école.

Mu Feichi avait demandé au majordome de déplacer les affaires du jet dans le manoir et avait pris la clé de la voiture. « J’ai informé ton professeur principal et le directeur que tu es en route. Je vais te conduire à l’école maintenant. »

« Non ! Laissez-moi y aller toute seule. Jeune Marshal Mu, vous vous faites trop remarquer. Je ne veux pas que tout le monde en parle. »

Mu Feichi plissa les yeux et sembla réfléchir à ce qu’elle venait de dire. Avant qu’il ne puisse parler, Su Hang avait pris la parole.

« Boss, laisse-moi l’emmener à l’école. Je vais apporter le médicament à la famille Chen de toute façon. »

Yun Xi avait réfléchi et avait hoché la tête. « Il peut m’emmener, sans problème. »

En entendant son accord, Su Hang avait jubilé. « Boss, je ne m’attendais pas à être plus populaire que toi. C’est rare. »

Mu Feichi lui avait lancé un regard impatient. « Dépêche-toi de l’emmener. »

« D’accord. » Su Hang avait rarement vu le boss se faire rejeter. Il avait pris les clés de la voiture et, comme un gentleman bien élevé, il ouvrit la porte à Yun Xi.

Après qu’ils aient descendu la montagne, Li Zilan se tourna pour regarder l’homme maussade à côté d’elle et demanda avec méfiance : « Boss, tu es sérieux ? ».

Mu Feichi lui lança un regard nonchalant. « Qu’est-ce que tu veux dire ? »

« Cette fille. »

Mu Feichi était resté impassible et avait demandé : « Qu’essayes-tu de vérifier ? »

« Que veux-tu dire par vérifier ? Tout ce que je veux savoir c’est ce qu’elle représente pour toi, Jeune Maréchal Mu ? »

Aujourd’hui, le jeune Maréchal Mu avait brisé de nombreux précédents pour cette fille.

« Elle sera la future épouse de l’héritier de la famille Mu. »

En une phrase, il avait exprimé sa position.

Et la position de cette fille dans son cœur.

« Je le sais maintenant. » En hochant la tête, Li Zilan se sentait un peu surprise, mais elle s’y attendait aussi un peu.

« Si boss pense qu’elle est la bonne, alors elle doit avoir le talent et les compétences pour être digne de toi. Ce ne sera pas facile d’être la femme de l’héritier de la famille Mu. Pour le moment, elle n’est pas encore assez forte pour être à tes côtés. »

« Par conséquent, tu dois travailler dur. »

Li Zilan avait haussé les sourcils, son maquillage lourd pour les yeux lui donnant un air séduisant. Elle avait pincé ses lèvres rouges. « Tu ferais mieux de ne pas avoir pitié d’elle, boss. »

Les yeux de Mu Feichi semblaient briller. « C’est une fille ambitieuse. Dans le futur, elle te surpassera. »

« Ne sois pas si confiant en elle si tôt. Si je la brise, alors ce sera une gifle pour toi. »

« Ne t’inquiète pas. Je laisserai la seconde montagne vide pour que tu puisses t’entraîner dès ce samedi. »

Mu Feichi se moqua doucement et se retourna de manière hautaine pour retourner dans son manoir.

« Quelle exagération ! » Pour entraîner la fille, son altesse avait vraiment perdu la tête.

Li Zilan secoua la tête, puis se retourna et conduisit sa voiture en bas de la montagne.

***

Devant le lycée de Jingdu, Yun Xi était descendue de la voiture. Elle avait pris rendez-vous avec Su Hang pour se rendre à son laboratoire le jeudi après-midi.

En échange de son aide pour les médicaments, elle avait promis de reconstituer pour lui l’opération d’urgence qu’elle avait effectuée dans le train.

Tous deux étaient des passionnés de médecine. Ils regrettaient de ne pas s’être rencontrés plus tôt. Ils ne pouvaient pas s’arrêter de parler de médecine et de pharmacologie.

« Alors reste en sécurité, et je t’attendrai de l’autre côté de la rue jeudi. »

« D’accord. Merci de m’avoir aidé dans cette affaire. Merci pour les médicaments. »

« Pas besoin de me remercier, on devrait s’entraider. »

____

N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

____