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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Même lorsque Mu Feichi était dévisagé par Yun Xi, son expression restait à l’aise, comme s’il ne ressentait aucune gêne.
Cependant, lorsque les yeux mystérieux de l’homme rencontrèrent ceux de la femme, ils devinrent de plus en plus imprévisibles. C’était comme si un tourbillon se formait à l’intérieur de lui, l’entraînant de plus en plus profondément dans l’abîme.
La seule source de lumière dans le bureau était la lampe au-dessus de la table de billard. Pourtant, à cause de l’aura de l’homme, la zone éclairée commençait à devenir étouffante.
« L…la famille Han… », répondit Yun Xi après avoir fixé les yeux de l’homme pendant quelques secondes.
La demoiselle avait l’impression que Mu Feichi allait bientôt la dévorer.
Alors que Yun Xi s’apprêtait à détourner son regard, l’homme se rapprocha soudainement d’elle. Avant même qu’elle ne puisse réagir, il l’attrapa par la taille, la souleva du sol et la déposa sur la table.
L’homme se plaça ensuite entre ses jambes et se pencha sur elle.
Yun Xi était maintenant assise sur la table tandis que Mu Feichi restait debout. La hauteur de la table était juste suffisante pour que leurs parties intimes entrent en contact l’une avec l’autre. Au fur et à mesure que l’homme se penchait, elle sentait ses abdominaux musclés la toucher et, bien sûr, la chose solide comme le roc qui la faisait se crisper.
« La famille Han ou Han Yaotian ? » Mu Feichi tendit la main et lui souleva la tête par le menton. Il la fixa dans les yeux et l’avertit : « La famille Han a maintenant été expulsée des quatre grandes familles les plus riches. C’est le meilleur moment pour toi d’en finir avec eux. Si tu n’es pas assez cruelle, cette famille acculée fera quelque chose de désespéré… »
« Je sais. Un chameau maigre est toujours plus grand qu’un cheval en bonne santé. Même si la famille Han n’est plus l’une des quatre grandes familles les plus riches, il nous sera difficile de nous en débarrasser tout de suite, surtout que nous ne sommes pas encore sûrs de la véritable identité de Han Hongbin. C’est pourquoi j’ai décidé de commencer par Han Yaotian. Quelle que soit la taille de leur famille, si j’arrive à tirer parti de la situation, Han Yaotian me suffira pour détruire la famille Han. Ce n’est pas la première fois que je fais quelque chose comme ça. »
Yun Xi leva la tête et sourit comme le renard rusé qu’elle était.
Mu Feichi n’eut d’autre choix que d’acquiescer. Il lui donna une légère pichenette sur le front et la gronda, « Tu ferais mieux d’être prudente. Je ne veux pas te perdre à nouveau à cause de Han Yaotian. »
Yun Xi renvoya l’homme sur sa poitrine tout en le regardant d’un air renfrogné. « Depuis quand m’as-tu perdu ? »
Le fait d’être intensément dévisagée par le Jeune Commandant donnait à Yun Xi l’impression qu’elle n’avait aucun endroit où se cacher. C’était comme s’il pouvait voir tous ses secrets, et elle se sentait un peu coupable.
Cependant, Yun Xi n’avait pas l’intention de répéter les mêmes erreurs que dans sa vie passée.
Mu Feichi avait seulement voulu la taquiner. Cependant, il remarqua le léger changement dans ses yeux, et son expression s’assombrit. Il ne comprenait pas pourquoi Yun Xi réagissait bizarrement dès qu’il parlait de Han Yaotian ou de la famille Han.
D’après ce qu’il avait compris, la famille Han ne lui avait jamais rien fait qui justifiait une telle haine de sa part. Cependant, elle insistait pour traîner la famille Han en enfer comme s’ils étaient des ennemis jurés.
Tant que Yun Xi décidait de ne pas l’impliquer, Mu Feichi ne la remettrait jamais en question. Pourtant, dès qu’elle laissait sa haine prendre le dessus sur ses émotions, il avait l’impression qu’ils se trouvaient dans deux mondes différents. Il avait beau essayer, il n’arrivait pas à entrer dans le sien.
Ce qui troublait encore plus le jeune commandant, c’est qu’elle aurait pu s’en remettre à lui. Il lui aurait donné le pouvoir de faire tout ce qu’elle voulait à Jingdu sans aucune réserve. Mais elle ne voulait pas le déranger et avait réussi à faire tomber la famille Han par ses propres moyens.
Mu Feichi était peiné de voir Yun Xi marcher sur un chemin aussi douloureux et difficile, mais tout ce qu’il pouvait faire était de la laisser faire tout ce qu’elle voulait.
C’était la plus grande liberté que le Jeune Commandant pouvait offrir à la dame.
Soudain, l’homme baissa la tête et l’embrassa dans le cou. Il ne s’arrêta que lorsqu’un suçon se forma.
« Je ne te perdrai jamais pour un autre homme. Tu seras à moi et seulement à moi. » La voix rauque de l’homme résonna près de l’oreille de Yun Xi.
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