Ma Ke dit avec étonnement, «Mais tu viens de dire à Mu Zi…»
Je le regarde fixement. «C’était pour l’empêcher de s’inquiéter. Tu ne comprends même pas quelque chose d’aussi logique?»
Ma Ke et Si Wa me regardent bouche bée. Je leur demande: «Pourquoi vous me regardez comme ça? Vous me trouvez si beau?»
Ma Ke se fout de ma taquinerie et me dit résolument : «Boss, j’irai avec toi dans la Vallée du Dragon.»
Sa volonté et son esprit me touchent beaucoup. Je passe de l’air taquin à l’air sérieux avant de lui répondre: «Penses-tu que je vais m’amuser? Dans ce monde, les créatures les plus fortes sont les dragons. Si quelque chose se passe mal, il est peu probable que nous puissions revenir. Comment puis-je te laisser risquer ta vie avec moi?»
– «Je veux venir avec toi parce que c’est dangereux. Nous sommes frères. On doit s’entraider dans les moments difficiles.»
– «Mon bon frère! Je comprends tes sentiments, mais arrêtes d’essayer de me convaincre. J’ai déjà décidé d’y aller seul. Lors de la compétition précédente, tu as failli mourir et je me suis senti coupable pendant longtemps. Je ne te laisserai certainement pas risquer ta vie avec moi. De plus, tu as Hai Yue maintenant. Ce n’est pas que tu veuilles qu’elle s’inquiète pour toi, n’est-ce pas?»
Après avoir mentionné Hai Yue, il répond avec hésitation: «Boss, je…»
Je l’interromps et lui dis: «Ça suffit! Je comprends et je ne te traiterai pas comme une personne qui accorde plus d’attention à son amant qu’à ses amis. Ma décision est définitive.»
Ma Ke m’exprime sa gratitude par son regard. Si Wa me dit: «Je suis actuellement sans famille ni travail. Laisses-moi partir avec toi! Tu ne peux pas rejeter mon offre, n’est-ce pas?»
– «Grand Frère Si Wa, même si nous ne nous connaissons que depuis peu de temps, je sais déjà quel genre de personne tu es. Tu sais aussi quel genre de personne je suis. Tu n’as pas besoin d’en dire davantage. J’accepte tes bonnes intentions, mais je dois régler mes problèmes moi-même.»
– «Zhang Gong, je sais que tu es une personne sensible, mais quoi qu’il arrive, je dois partir avec toi. Les chances de survie sont meilleures si on est ensemble.»
Je sais que je ne peux pas le convaincre, alors je ne dis rien d’autre. Je rassemble mes affaires cette nuit-là et je me rends secrètement à l’Académie Royale de Magie Intermédiaire pour faire mes adieux au Professeur Di. Après cela, je marche seul sur mon chemin pour trouver la Vallée du Dragon. Ce que je ne sais pas, c’est que lorsque je me suis enfui, non seulement j’ai réussi à éviter Si Wa, mais j’ai aussi réussi à passer devant Hai Shui qui avait prévu de me suivre.
La Province du Ciel est à environ 800 kilomètres de ma position. Je regarde la carte en détail et choisi un chemin qui semble plus facile à parcourir. De toute façon, j’ai beaucoup de temps car les vacances viennent de commencer. Les gens restant à l’académie vont bientôt découvrir que je suis parti. Je marche lentement sur le chemin que j’ai pris et en deux jours, je ne parcoure que 100 kilomètres.
À l’approche de midi, mon estomac commence à protester. Juste devant moi, se trouve une petite ville. Je décide d’y trouver un bon repas pour consoler les cinq viscères de mes canaux méridiens; ça serait mauvais s’ils se mettaient en grève.
Entré dans la petite ville, on peut dire que c’est un grand village entouré de murs. Cet endroit n’est pas aussi grand que l’Académie Royale de Magie Avancée. Même si la ville n’est pas grande, elle est étonnamment florissante. Différents vendeurs vendent leurs marchandises de toutes leurs forces.
Après avoir demandé à un passant, je découvre qu’il s’agit bien d’un village. Comme il est situé à côté d’une route principale, il y a beaucoup de gens qui le traversent, ce qui lui donne de l’animation. Après de nombreuses années d’évolution, il est devenu progressivement une plaque tournante.
Après avoir trouvé un resto qui semble correcte, je me remplis l’estomac et loue une chambre ordinaire. Les curiosités de cette ville me mettent de bonne humeur, je décide de rester pour la nuit et de continuer mon voyage le lendemain matin.
Je me promène dans les rues principales de la petite ville, admirant les conditions de vie locales et les coutumes. J’achète des spécialités et les jette dans mon espace dimensionnel, pour mes amis à mon retour.
Pendant que je marche, il y a beaucoup de gens animés faisant du boucan devant moi. Il y a beaucoup de monde. Je me demande ce qui se passe et tire par le bras un jeune homme qui se prépare à se faufiler dans la foule : «Que se passe-t-il?»
Le petit jeune homme me repousse les mains et dit avec anxiété: «Arrêtez de me tirer par le bras! Je dois y aller rapidement. Si je ne le fais pas, je ne pourrai pas y arriver» Il se presse alors dans la foule.
Je suis abasourdi par tant de précipitation.
Un colporteur à côté se met à rire et dit: «Avec sa moralité et sa conduite, il veut être le beau-fils du chef de la ville? Ha ha ha, quelle plaisanterie!»
Je demande: «Être le beau-fils du chef de la ville? Grand frère, tu peux me dire ce qui se passe?»
– «Frère, tu dois être étranger.»
– «Oui! Je ne suis pas d’ici.»
Il me répond: «Même si cet endroit ressemble à une ville, c’est en fait un village en expansion. Le chef de la ville est le chef du village. Non, ce n’est pas le chef du village. C’est le chef de la ville, il aide sa fille à trouver un bon foyer et planifie quelque chose à propos d’un concours de magie pour la prendre comme épouse en guise de récompense, ce qui attire beaucoup de gens.»
– «Un concours de magie pour trouver une marié? Cela me semble si peu commun. Est-ce que la fille du chef de la ville n’est pas belle? Pourquoi veulent-ils une telle compétition de magie pour avoir une mariée?» Dis-je en riant.
– «Qu’y a-t-il de nouveau? La compétition dure depuis six jours déjà. Il n’y a pas encore de résultat. Pour parler de la fille du chef de la ville, c’est vraiment une beauté mais juste un peu musclée. Notre Royaume d’Aixia respecte surtout ceux qui sont experts en magie. Le chef de la ville visiblement désireux de renforcer son statut, a donc élaboré un plan et prépare la compétition pour réunir de puissants magiciens pour avoir un beau-fils, mais c’est une façade.»
Alors c’est comme ça, c’est plutôt amusant. Je demande: «Y a-t-il des règles?»
– «Bien sûr que oui. S’il n’y a pas de règles, pas de mariée. Et si tu regardes le grand papier rouge là-bas? Tu devrais y jeter un coup d’œil par toi-même.»
Je le remercie et me dirige vers ce papier rouge, voici ce qu’il dit: «Les conditions pour participer au concours.
1: L’âge doit être de 25 ans ou moins et il faut être célibataire.
2: Vous ne devez pas être handicapé.
3: Vous ne pouvez tuer personne pendant la compétition.
4: Ce concours n’est que pour les magiciens. Pour les guerriers, veuillez ne pas participer au concours.
5: Les concurrents ont juste besoin de vaincre ma fille, plutôt que de vaincre tous leurs adversaires, pour être mon beau-fils.»
Ce sont des termes assez faciles. Cela ne semble pas compliqué du tout. Pourquoi après six jours, il n’y a toujours pas eu de résultat? La curiosité me pousse à me faufiler dans la foule pour y découvrir la raison.