L'enfant de la Lumière | Child of Light | 光之子
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Vol.6 / Chapitre 20 : La succession de Ke Zha
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Soudainement, l’expression du Professeur Di change : « Il y a quelque chose que je dois vous dire. Pendant ces vacances, le Roi est décédé. Le prince Ke Zha est maintenant Roi d’Aixia. »

– « L’empereur du Royaume est-il vraiment mort ? »

– « Oui. Il était déjà très difficile pour lui de s’accrocher à sa vie pendant si longtemps. Une fois que le Prince fut au pouvoir, il a tout de suite donné des titres aux quelques vieillards que nous sommes. Nous  avons  tous un titre de Magicien Royal. Vous  avez aussi reçu ce titre. »

– « Le prince… Ah! Je veux dire que l’Empereur du Royaume sait vraiment comment conquérir le cœur du peuple. »

– « Je pense que Ke Zha a quand même fait du bon travail dans ce domaine. Non seulement il nous a récompensés, mais il récompensera aussi les deux grandes familles et Dun Yu Xi. Il a aussi fait de Chuan Song, Dun Yun Xi et moi les mages protecteurs de ce Royaume. Actuellement, le pouvoir du Duc Te Yi s’est flétri. Aixia doit temporairement se stabiliser. »

Je lui réponds : « N’est-ce pas génial ? C’est ce à quoi nous nous attendions. On n’a pas fait tout ce travail pour rien. »

Le professeur Di hoche la tête. « J’ai rendu votre titre au Prince Ke Zha. Vous êtes encore trop jeune. Vous ne devez pas agir de façon ostentatoire. Ça ne vous donnera aucun avantage. Vous n’allez pas blâmer le professeur, hein ? »

– « Pourquoi vous en voudrais-je ? Je ne vous remercierai jamais assez. Je ne veux pas être un officiel. Je n’aurai pas de liberté. J’ai encore à prendre soin de la petite cochonne Mu Zi. La viande est précieuse et le prix de la viande est encore plus précieux. »

Le professeur Di se moque de moi, « Je ne sais vraiment pas quoi faire avec vous, gamin. Il y a aussi une raison pour laquelle je ne voulais pas que vous obteniez ce titre parce que je ne voulais pas que vous soyez trop distrait. Votre tâche est extrêmement difficile. Le Roi des Monstres n’est pas si facile à gérer. Même si vous avez l’aide du clan des Dragons, vous ne devez pas vous reposer sur vos lauriers. Vous comprenez ? »

– « Je comprends. Ne vous inquiétez pas pour ça. »

Mu Zi ne revient que le jour de la réouverture de l’école. Son teint n’est pas normal. Elle est extrêmement pâle. Je  lui  demande  franchement : « Mu   Zi, que  t’est-il arrivé? Es-tu malade ? »

Elle sourit forcée et répond : « Tout va bien. J’ai juste mal à la tête. »

Je touche son front froid. « Si vraiment tu ne te sens pas à ton aise, dites-le-moi. Selon ton pouvoir magique actuel, tu ne devrais pas tomber malade facilement. »

– « Je vais bien, vraiment. »

Je sens qu’il y a quelque chose de différent dans son regard sur moi. Il semble que son amour pour moi s’intensifie. Cependant, il y a une teinte chagrine dans ses yeux. On dirait que quelque chose de triste est arrivé.

Je demande à certains de mes bons amis de venir manger à la Marée Montante de Jade cet après-midi. Ma Ke connait le succès. Par ses bonnes relations avec les Magisters et ses forts pouvoirs, cela suffit déjà à lui attribuer le titre de Prince. De plus, avec tout le cœur que Hai Shui lui donne, il est actuellement la personne la plus heureuse de notre groupe.

Ce qui m’interpelle, c’est que Mu Zi semble avoir perdu l’appétit. Alors que je lui donne ce qu’elle aime manger, elle ne fait que grignoter. Elle est complètement différente d’avant.

Après  le  repas, je  l’emmène  dans  un coin tranquille de l’académie. « Mu Zi, que se passe-t-il ? Quelque chose ne va pas ? Peux-tu me le dire ? »

Elle se jette soudainement sur moi et me serre dans ses bras. « Zhang Gong, je ne veux vraiment pas être séparée de toi. Je ne veux vraiment pas! » dit-elle en pleurant.

Elle est extrêmement émotive en ce moment. Je lui tapote gentiment le dos. Je sais que si je ne la laisse pas pleurer, ce sera mauvais pour son corps.

Après un long moment, elle  cesse  finalement de pleurer. Elle lève la tête les yeux  mouillés. « Zhang Gong, si nos parents ne sont pas d’accord pour qu’on soit ensemble, que feras-tu ? »

Je caresse ses longs cheveux et lui réponds doucement : « Fillette idiote, quelles bêtises es-tu en train de dire ? Comment cela pourrait-il se produire ? Je suis si remarquable! Ils m’aimeront vraiment. » J’affiche alors un regard dédaigneux sur le monde.

En me voyant faire le comique, Mu Zi rit et transforme ses larmes en joie. Son humeur s’étant un peu détendue, elle retourne alors à la tristesse. Elle rajoute : « Ce que je viens de te dire est la vérité. Je ne plaisante pas avec toi. S’il te plaît, réponds-moi rapidement. »

– « Il n’y a personne qui puisse nous déchirer, même tes parents. S’ils ne sont pas d’accord avec notre relation, j’essaierai de les convaincre. Si ça ne marche pas, je te prendrai et t’emmènerai loin d’ici. Nous nous cacherons dans un endroit aux paysages enchanteurs pour qu’ils ne puissent pas nous retrouver. Après un certain temps, nous… Hé hé! Quand le riz cru deviendra du riz cuit, je te ramènerai pour les rejoindre. »

Mu Zi soupire et s’appuie sur mon épaule : « Si cela peut marcher, ce pourrait être un bon plan. Mais est-ce que ça va vraiment marcher ? »

– « D’après ce que tu as dit, tes parents n’acceptent vraiment pas notre relation. Pourquoi ? Ne suis-je pas assez bien ? Ils ne m’ont jamais rencontré avant, alors pourquoi bannissent-ils notre relation ? »

Mu Zi répond : « Tu ne comprends pas. Ce n’est pas de savoir si tu es bien ou pas. C’est juste… »

Voyant  qu’elle   s’arrête de parler, je lui demande anxieusement : « Alors, qu’est-ce  que  c’est ? S’il te plaît, dis-le-moi. Nous pourrons alors trouver une solution. »

– « Oublie ça! Tu le découvriras plus tard. Marchons un pas à la fois. »

Je suis déjà à court d’options. Elle dit toujours cette phrase à chaque moment crucial. Cependant, je n’ai pas le courage de la forcer à me le dire. Je l’embrasse silencieusement en utilisant mon étreinte chaleureuse pour alléger le fardeau dans son cœur.

Je baisse le regard et je m’aperçois que mon épaule sur laquelle elle est posée est toute trempée. « Aiya! Jette un œil. Mon épaule est complètement trempée de tes pleurs. Tu dois m’aider à laver mes vêtements » J’allège alors immédiatement l’atmosphère pesante.

Mu Zi me repousse, le visage rougi. « Tu es détestable. C’est toi qui pleurniches. Je t’aiderai à les laver » Ses yeux brillent de rire. Une petite boule d’eau se forme dans sa main.

Je la regarde perplexe avant de me retourner pour m’enfuir. Elle me lance la petite boule d’eau et me poursuit rapidement.

Après le dîner, je la raccompagne à son dortoir et je lui conseille de bien se reposer.

Je marche seul sur le terrain d’entraînement. Ce que Mu Zi m’a dit aujourd’hui pèse vraiment profondément dans mon cœur. On dirait qu’elle et moi voulons être ensemble, ce ne sera pas facile. Qu’est-ce qui se passe vraiment avec elle ?



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