“Non, je…” Max commença à protester en refermant ses jambes une fois qu’il fut parti presque immédiatement, dans la gêne. Le regard profond de Riftan refusait de s’éloigner d’elle tandis qu’il se débarrassait rapidement de son armure, jetant le plastron, les épaulettes, les bottes et sa tunique au hasard sur le sol.
Sur son dos brillait une fine couche de sueur, tandis que la lumière du soleil entrait par la fenêtre. Ses muscles se contractaient quand il bougeait, comme une armure dorée moulante. Max s’est retrouvée enamourée par la vue de son torse nu.
Avant, la vue d’un homme lui causait tant de terreur. Mais avec Riftan, elle se sentait toute chaude à l’intérieur, contrairement à ses ennemis qui tremblaient à sa vue. Elle pouvait sentir son cœur tonner contre sa poitrine…
Elle avait envie de le toucher.
“Viens ici.” Il chuchota en jetant son pantalon et en s’asseyant sur le bord du lit, les doigts bougeant dans un mouvement de va-et-vient. “Viens t’asseoir sur moi.”
“Ri-Riftan, je…”
“Tu n’es pas encore satisfaite, n’est-ce pas ?” lui demanda-t-il en fronçant les sourcils dans sa direction. “Je vais te rassasier tu va voir.” Il a dit, ses mains se déplaçant pour attraper son membre. Elle hésita un moment, avant de faire ce qu’il lui demandait, regardant avec un frisson sensuel comment il pompait ses mains sur sa longueur, le faisant durcir alors qu’elle se déplaçait pour chevaucher ses hanches.
Sa main libre a saisi sa cuisse douce, la guidant tandis qu’il la maintenait sur ses genoux. Elle a essayé de se lever à nouveau, son embarras prenant le dessus, mais sa prise sur sa taille l’a empêchée de s’échapper.
Il l’a attirée, lentement, la bouche s’enroulant rapidement autour de sa poitrine tandis qu’il pincé avec ses dents autour de ses boutons pointus. Elle gémit lorsqu’elle le sentit frotter son membre maintenant durci contre sa fleur, le contact étant légèrement aguicheur. Ses bras se sont enroulés autour de sa tête pour le tirer plus près.
C’était comme si elle était possédée, ses doigts s’enroulaient autour de ses cheveux, le tiraient, l’étreignaient plus près de ses sommets. C’était comme si son corps exigeait qu’il soit plus proche. Elle enfouit son visage, inhalant l’odeur de ses cheveux en frottant sa joue lisse contre eux.
Il a donné une poussée vers le haut, et est entré en elle jusqu’à ce qu’il soit complètement gainé. Max frissonna de douleur et de satisfaction simultanément. Leurs membres s’enroulèrent l’un autour de l’autre comme des serpents pendant la saison des amours.
“Toi, toi… tu étais sur le point de devenir folle sans moi aussi, n’est-ce pas ?” Riftan a soufflé, son désespoir s’échappant de sa voix alors qu’il la fixait. Max le fixait avec des yeux cachés, son corps chaud enveloppé dans le sien, son cœur battant à tout rompre contre sa poitrine.
Elle avait l’impression qu’il allait exploser.
“Hey, dis moi.” Il l’a poussé une fois de plus. “Je ne suis pas le seul à devenir fou, n’est-ce pas ?” il a répété dans un grognement bas et Max a gémi.
“Oui, j’étais sur le point de devenir folle.” Elle a admis en marmonnant ses mots, son esprit embrouillé par le plaisir.
Il serra les dents et continua à se battre contre elle, ses hanches s’enfonçant plus profondément tandis que son corps frissonnait sous la force et le plaisir intense. Ses ongles s’enfonçaient dans sa peau et ses mains se posaient sur son cou. Et à chaque poussée profonde, son humidité s’accrochait à sa peau, le rendant fou.
Ses parois internes grattaient contre son corps palpitant, faisant vibrer ses nerfs d’un désir sans fin tandis qu’elle roulait ses hanches en même temps que les siennes. Bien que leurs peaux se frottaient déjà l’une contre l’autre, elle voulait encore le tirer plus près, l’enfouir plus profondément en elle.
Max a crié, la sueur de leur corps rendait la tâche plus difficile pour elle.
Plus, juste un peu plus. a-t-elle scandé dans son esprit. La chaleur s’enroulant autour de son ventre…
Elle voulait l’avaler tout entier, le dévorer jusqu’au dernier centimètre.
A moi, prends-moi… sa voix résonnait dans ses pensées alors qu’elle le serrait plus fort, s’accrochant à lui pour sauver sa vie…
“Max… Max… ngh…” il gémit contre son oreille, son souffle chaud heurtant les lobes de ses oreilles.
Max s’est retiré et elle a ouvert les yeux pour le regarder.
Il est si beau. pensa-t-elle.
Penser qu’un tel homme la regarde avec autant de désir, remplissant chaque recoin de son corps de désir et de satisfaction…
La regardant comme si elle était la seule pour lui.
Les vannes s’ouvrent alors qu’il la remplit comme promis et Max a envie de pleurer.
***
Le crépitement du feu qui danse sur le bois et le bruit des crécelles réveillent Max de son sommeil. Avant qu’elle ne s’en rende compte, la journée était terminée, et il faisait nuit dehors.
Elle a cligné des yeux plusieurs ajuster sa vue, avant de se relever aussi vite qu’elle le pouvait quand elle l’a aperçu. Riftan se tenait devant la cheminée, le regard fixé intensément sur les bûches brûlantes.
Malgré ses efforts, ses jambes étaient têtues, immobiles alors que la force de son corps l’avait quittait. Elle laissa échapper un léger gémissement de protestation, lorsque Riftan se retourna rapidement pour la voir essayer de se lever.
Il a dû l’entendre.
Il était déjà habillé confortablement, une tunique noire avec des taches humides partout, indiquant qu’il avait pris un bain peu avant.
“Tu as le sommeil léger, n’est-ce pas ?” lui dit-il, ses yeux brillent d’amusement et il laisse échapper un petit rire. Max chassa le sommeil de son esprit.
“Je ne savais même pas que tu t’étais lavé.” Elle lui a dit, et il lui a souri, marchant soudainement vers elle.
“Je voulais attendre que tu te réveilles pour prendre un bain ensemble, mais j’avais besoin de poser quelques questions.” Il l’informa, plantant un doux baiser sur ses omoplates nues. Elle a senti ses joues rougir et a levé les yeux vers lui avec nervosité.
“Donc, tu les as interrogés ?”
“Oui.” Il soupira en regardant le feu, “J’ai même convoqué le clergé pour vérifier leur statut.”
“Donc il y a, il était vraiment un aristocrate… ?” demanda-t-elle, alors que Riftan devenait silencieux.
Le froncement de sourcils qu’il lui a donné pour sa question l’a fait se crisper.
Pourquoi demandait-elle si prudemment ?