Traductrice : Moonkissed
Auteur : Exallion
Lorsque Mark était rentré dans le magasin, il vit Mei qui le regardait, assise sur le lit pliant. On aurait dit qu’elle venait de se réveiller car elle se frottait les yeux avec ses mains.
« Le bruit t’a réveillé ? »
dit Mark en s’approchant d’elle, ce à quoi elle répondit en secouant la tête.
« Eh bien, je vais faire quelque chose sur le toit et j’ai besoin de ton aide. Tu veux venir ?
– Gege, qu’est-ce que tu vas faire ? »
Mei se leva et s’étira.
« Je vais fabriquer des armes pour nous deux. »
En entendant ce qu’il disait, ses yeux s’illuminèrent. Elle savait que son Gege s’était beaucoup battu, mais elle ne pouvait pas l’aider, même un tout petit peu. S’il lui fabriquait une arme, elle pourrait peut-être l’aider. Elle avait vraiment hâte d’y être.
« Est-ce que ton corps se sent bien maintenant ?
– Uhm ! »
Mei essaya de bouger son corps, montrant qu’elle avait déjà récupéré dans une certaine mesure. Cependant, Marc remarqua qu’elle grimaçait encore de douleur lorsqu’elle essayait de marcher à grandes enjambées.
« D’accord, aide-moi à porter ça. »
Mark lui tendit un sac à dos contenant des objets légers, tandis qu’il prenait un grand sac à dos et le sac de sport avec lui.
Quand ils sont sortis du magasin, Mark appela le cousin de Fernan.
Quand il l’avait appelé, le cousin de Fernan, qui avait l’air d’avoir environ 25 ans, les cheveux coupés en brosse, les yeux plissés et une taille d’environ un mètre cinquante, était venu vers lui en souriant.
« Patron ! Tu as besoin de quelque chose ?
– Patron ? Moi ? »
dit Marc, confus, en montrant son visage de la main gauche.
« Ah, nous avons décidé à l’unanimité de t’appeler patron à partir de maintenant. C’est à cause de ce que tu as fait tout à l’heure.
– Sérieusement… »
Mark soupira.
« Ah oui, je ne t’ai pas encore demandé ton nom.
– C’est James Boss.
– Quoi qu’il en soit, mes condoléances. Pour ton cousin. »
James sourit amèrement.
« C’est bon, patron. Ce n’est pas comme s’il était mort en vain.
– Je vois. En fait, j’ai appelé pour te demander de garder le magasin. Ne laisse personne faire quoi que ce soit aux ordinateurs portables qui s’y trouvent. Nous avons besoin d’aller sur le toit pour un moment.
– Alors, considère que c’est fait, patron !
– Ah, vous pouvez utiliser l’ordinateur portable en face de la chaise si vous voulez. Mais ne fermez pas les fenêtres d’application qui y sont ouvertes.
– Merci patron ! »
Marc acquiesça. Pourtant, il n’était pas habitué à ce qu’on l’appelle patron avec autant d’enthousiasme.
« Ah, patron.
– Qu’est-ce qu’il y a ? »
James commença à chuchoter.
« C’est à propos du type de tout à l’heure, celui avec qui je me suis disputé. Fais attention à lui, s’il te plaît. Il avait l’air de vouloir faire quelque chose de mal.
– Pas de souci, je suis déjà au courant.
– C’est vrai ? Alors je ne te dérangerai plus. »
Mark se retourna et fit sortir Mei tandis que James entrait dans le magasin après avoir discuté un peu avec ses collègues.
En utilisant la sortie de secours de l’aile ouest, Mark et Mei grimpèrent sur le toit. Comme l’équipement lourd avait déjà été déplacé dans l’aile ouest, Mark avait déjà prévu de fabriquer les armes ici. Cependant, ils entendirent des bruits provenant de l’aile sud lorsqu’ils atteignirent le toit.
En suivant la source du bruit, ils virent Ange qui regardait Paula s’entraîner avec l’arc qu’elle avait trouvé.
Marc vit Paula tirer sur la corde et libérer la flèche de l’arc. La posture, la grâce et l’intention en tirant la flèche n’étaient pas parfaites, mais elles étaient bien supérieures à celles d’un archer moyen. Elle décocha la flèche sur une caisse en bois située à une dizaine de mètres d’elle.
Ange remarqua que Mark et Mei étaient arrivés.
« Pourquoi êtes-vous là toutes les deux ?
– Pourquoi pas ? Ce n’est pas comme si l’endroit t’appartenait. »
Mark répondit d’un air narquois.
« Grrrr… »
Mark ignore Ange et regarde Paula qui avait posé son arc.
« On dirait que tu as de bonnes compétences avec ça.
– En fait, je ne me sens pas très à l’aise avec ça. La dernière fois que j’ai utilisé un arc, c’était il y a trois ans, au lycée. »
Paula sourit.
« Quoi qu’il en soit, tu peux continuer à t’entraîner. Je vais chercher quelques caisses en bois et je me mets au travail. »
Mark prit deux caisses en bois vides qui avaient servi à stocker des feux d’artifice et fit demi-tour.
« Tu vas fabriquer quelque chose ? »
Ange ne pouvait pas contrôler sa curiosité.
« Je ne te donnerai rien. »
Mark et Mei quittèrent alors Ange en colère.
Lorsque le couple brisé était parti, Paula n’avait pas pu s’empêcher de rire d’Ange qui était maintenant rouge de colère.
« Vous avez vraiment une bonne relation tous les deux.
– Qui ? moi ?! AVEC LUI ?! Paula, ne plaisante pas comme ça ! Ce n’est pas drôle !
– Mais tu ne le détestes pas, n’est-ce pas ?
– Eh bien, il est comme mon frère. Il me taquine toujours comme ça. Mais il me remonte le moral à chaque fois que j’ai le moral à zéro.
– Je comprends pourquoi ils aiment te taquiner. À chaque fois qu’on te taquinait comme ça, ta réaction était toujours épique.
– PAULA !!! »
Dans l’aile ouest, Mark et Mei sortaient les objets et les matériaux qu’ils avaient rassemblés. Ce faisant, ils pouvaient entendre les rires des deux filles de l’aile sud. Marc ne put s’empêcher de sourire. Ces deux-là s’adaptaient déjà à la dureté du monde, au point de pouvoir rire et jouer malgré les dangers qui pouvaient survenir à tout moment.
Mark regarda les matériaux qu’il avait rassemblés. Avec cela, il devrait pouvoir fabriquer une arme pour lui et Mei. Mark avait de bonnes armes. Il avait un fusil de chasse, une machette et un pistolet revolver. Cependant, seule la machette pouvait être utilisée pour tuer silencieusement, tandis que l’utilisation des armes à feu entraînerait la formation d’une horde s’il se contentait de tirer de façon imprudente. Ce dont il avait besoin en ce moment, c’était d’une arme à distance capable de tuer silencieusement.
Lorsque Paula avait pris l’arc au magasin de sport, il avait eu une idée. Il ne savait pas comment utiliser correctement un arc, mais une arbalète, c’était autre chose. Mais comme il n’y avait pas d’arbalète, pourquoi ne pas en fabriquer une ? Il avait vu beaucoup de tutoriels sur Internet et a même téléchargé certaines de ces vidéos sur son nouveau téléphone. De plus, il y avait du matériel et des outils à sa disposition.
Mark s’était alors mis à l’œuvre.
Il avait pris son carnet et son stylo et avait commencé à dessiner le modèle d’arbalète qu’il voulait fabriquer. Son talent pour le dessin s’était manifesté et même les compétences qu’il avait acquises pendant les cours d’animation de NCII et NCIII avaient été mises à contribution.
Ensuite, il démonta les caisses en bois. Mark commença à prendre des mesures sur le bois et les feuilles de métal qu’il avait utilisées pour faire tomber les zombies dans l’escalier.
Après avoir tracé les contours sur la tôle, il avait remplacé le disque de la meuleuse d’angle par une scie à métaux et avait commencé à découper la tôle. Il ne lui fallut pas longtemps pour finir de découper les pièces des deux arbalètes qu’il voulait fabriquer. Même les mécanismes nécessaires avaient été minutieusement découpés.
À l’aide d’une machine à souder, il avait soudé les pièces qui constitueraient le corps de l’arbalète. Il utilisa le bois des caisses pour la poignée et la crosse de l’arbalète.
Pour l’arc, il avait découpé des plaques rectangulaires fines et longues. Il avait meulé les parties à meuler et martelé les parties centrales pour plier les petites feuilles de métal en arc. Mark s’y était pris à plusieurs reprises pour expérimenter l’épaisseur et la courbure du métal. Quant à la corde, il l’avait prise au magasin de sport. Il devait s’agir de cordes de rechange pour l’arc qu’ils avaient.
Perçage, meulage et martelage. Mei l’aida également pour plusieurs parties faciles à réaliser. Le soleil était presque couché lorsqu’il termina l’arbalète et les carreaux d’arbalète improvisés à partir des feuilles de métal restantes. Pour la tige des carreaux, il ne put utiliser que des plumes qu’il avait arrachées à des volants de badminton.
C’était la première fois qu’il faisait quelque chose comme ça, alors il avait fait attention pour ne pas gaspiller trop de matériaux et il était satisfait du résultat.
Mark avait tenu son arbalète à deux mains et l’avait visée. Il appuya également une planche de bois sur l’autre côté du mur et essaya de tirer plusieurs fois et le résultat fut bon. Mei avait également essayé de tirer avec son arbalète, mais il semble qu’elle devrait s’entraîner beaucoup, car il avait souvent raté ses tirs. Elle avait même cassé quelques carreaux lorsque ses tirs avaient atterri sur le mur ou le sol en béton.
Mark regarda les arbalètes. Son arbalète mesurait dix-huit pouces de long et ressemblait à un mélange d’arbalètes recourbées et d’arbalètes à poulies. Il avait également conçu la crosse et la forme du corps pour compléter son armure de sport de science-fiction.
Quant à l’arbalète de Mei, elle était plus petite, car il avait conçu pour elle une arbalète pistolet de forme et de style similaires aux siennes. Mark avait également essayé de tirer avec son arbalète et avait acquiescé. La puissance était plus faible que la sienne, mais suffisante pour transpercer un crâne humain.
Les deux arbalètes pouvaient être rechargées en encochant la flèche et en tirant sur la corde ou en tirant sur la corde à l’aide d’un mécanisme semblable à un moulinet qu’il avait installé sur les arbalètes et en encochant la flèche par la suite.
La seule chose que Mark aimerait avoir maintenant, c’est une bombe de peinture noire pour pouvoir colorer les arbalètes.
Mark regarda Mei, qui était tout sourire en tenant l’arbalète que son Gege lui avait fabriquée.
Alors qu’ils effectuaient les dernières vérifications sur les arbalètes, un cri se fit entendre derrière eux.
« WAAAAHHH ! »
C’était Ange qui voyait les deux d’entre eux tenir leurs arbalètes. Derrière elle, Paula regardait les armes fabriquées par Mark avec un air étonné. Paula regarda alors Mark avec un visage sérieux.
« Mark, on peut parler un peu ? »