Les identités secrètes de Madame ont encore une fois secoué toute la ville / Madam’s Identities Shock the Entire City Again / 夫人她马甲又轰动全城了
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Chapitre 358 : Le charme de Sœur Nian fait fondre aussi bien les garçons que les filles
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Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Qiao Nian réagit rapidement et saisit le verre à temps, si bien qu’il ne fut pas renversé. Cependant, un peu d’eau éclaboussa sa main. L’eau chaude ne l’avait pas ébouillantée, mais elle avait mouillé une partie de sa manche.

Le cœur de la serveuse s’était mis à battre la chamade et elle avait failli fondre en larmes. Elle s’empressa de prendre une serviette en papier pour essuyer sa manche et commença à s’excuser abondamment. « Je suis désolée, je n’ai pas fait exprès. Je suis désolée, je suis désolée. »

Les clients du manoir impérial étaient généralement riches, puissants, ou les deux. Les petits fretins comme eux ne pouvaient pas se permettre de les offenser. Ici, les salaires étaient bons, mais le taux de licenciement des employés était également élevé.

Il y a quelques jours, sa collègue avait accidentellement éclaboussé de sauce les vêtements d’un client. Non seulement elle avait dû payer cent mille yuans, mais elle avait aussi perdu son emploi.

Elle avait peur de finir comme ça, elle aussi.

Alors qu’elle s’excusait, une main un peu froide retira la serviette en papier de la sienne. Une voix décontractée se fit entendre : « Pas de souci, c’est juste un peu mouillé. Ça va bientôt sécher. »

La serveuse leva des yeux rouges.

Qiao Nian regarda ses yeux rouges et son nez se fronça. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à Shen Qingqing. Elle se demandait comment elle et les autres se débrouillaient en classe à la ville de Rao. Sans elle, Chen Yuan se remettrait-il à traîner avec ces petits voyous ?

En pensant aux habitants de la ville de Rao, son expression s’adoucit, tout comme sa voix. Elle réconforta la serveuse. « Tout va bien. Ne pleure pas, ton manager va te voir. »

Quelle gentillesse !

Elle était si froide avant, mais elle était si douce maintenant.

Le cœur de la serveuse s’était emballé. Elle ne savait pas pourquoi, elle savait juste que son rythme cardiaque s’accélérait. Elle n’osait même pas regarder Qiao Nian dans les yeux.

Comment avait-elle pu s’amouracher d’une fille à ce point ?

« Apporte-moi un nouveau verre d’eau », dit Qiao Nian en s’essuyant la manche.

La serveuse regarda à nouveau ses jolis yeux, et même son cou devint rouge cette fois. Elle répondit sans hésiter : « Tout de suite. »

Elle revint bientôt avec un autre verre d’eau. Cette fois, il y avait de la glace et deux tranches de citron dans le verre.

Qiao Nian regarda le verre d’eau pétillante devant elle et fut légèrement stupéfaite.

Elle se souvenait avoir commandé de l’eau plate, pourquoi y avait-il maintenant de l’eau pétillante au citron ?

La serveuse semblait encore un peu timide. Elle détourna légèrement le regard et dit avec embarras : « Euh… Je suis désolée pour tout à l’heure. Cette eau pétillante au citron est pour moi. Je suis désolée et je vous remercie. »

Sur ce, elle se précipita comme si elle était poursuivie.

Qiao Nian regarda la boisson gazeuse sur la table et sa tête commença à lui faire mal. Pouvait-elle dire qu’elle était trop rassasiée par son repas et qu’elle ne pouvait pas avaler une boisson gazeuse à ce stade ?

Pendant ce temps, Nie Mi, qui venait de voir la fille s’enfuir en rougissant, lui dit avec une expression étrange : « À l’avenir… ne regarde pas les autres filles de toute façon. »

Qiao Nian était confuse.

Quand les avait-elle regardées ‘de toute façon’ ?

Comme s’il lisait dans ses pensées, Nie Mi dit avec une expression complexe : « Les jeunes filles sont impressionnables, ne leur donne pas… une mauvaise impression et un mauvais penchant. »

Il n’avait pas été très clair, mais ce qu’il voulait dire, c’est que toutes les filles n’étaient pas aussi attirantes et cool qu’elle.

Si la serveuse se trompait et pensait que tout le monde était comme elle, cela lui causerait des problèmes à l’avenir.

Qiao Nian ne comprenait pas vraiment ce qu’il voulait dire, mais elle ne voulait pas trop y penser. Elle n’avait même pas vu la serveuse rougir d’excitation en partant. Elle prit cela comme un événement mineur et dit à la place : « Tu es libre ce soir ? Tu veux qu’on mange ensemble ? C’est moi qui offre. »

Nie Mi la regarda fixement et dit un peu désagréablement. « Comment pourrais-je ne pas être libre si c’est toi qui m’invite ? Je serai libre même si je ne le suis pas ! »

Sur ce, il se souvint d’une chose importante. « Ah oui, je voulais te demander, mais je n’en ai pas eu l’occasion. As-tu décidé quelle faculté tu vas choisir à l’université de Qing ? »



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