Auteur : Brother Ling
Traductrice : Moonkissed
La sœur aînée de son mari était une ignorante typique !
Quand elle était jeune, elle ne voulait pas rester à Pékin et était tombée amoureuse de Qiao Weimin, qui n’avait rien d’autre qu’une belle apparence. À force de vouloir se marier, elle s’était brouillée avec sa famille.
Par la suite, elle avait donné naissance à une fille atteinte d’une déficience congénitale qui était tombée malade à la naissance. Tous l’avaient persuadée d’essayer d’avoir un deuxième enfant. En ce qui concerne l’enfant malade, elle n’avait qu’à faire de son mieux. Si le bébé vivait, tout allait bien, mais si elle n’y arrivait pas, c’était acceptable.
Elle n’avait pas écouté et s’était entêtée à placer tous ses espoirs dans l’enfant atteint d’une déficience congénitale. Elle écouta également l’idée éhontée de la vieille dame de la famille Qiao et se rendit à l’orphelinat pour adopter une petite fille du même groupe sanguin que Qiao Chen afin qu’elle devienne son « donneur de sang gratuit » !
Qu’avaient-ils dit à ce moment-là ?
Que puisqu’elle avait décidé d’adopter un enfant, elle devait bien le traiter. Même si cet enfant n’était pas le sien, elle devait être impartiale et ne pas aller trop loin. L’enfant adopté ne serait pas différent de son enfant biologique.
Elle n’écouta même pas et donna à Qiao Chen une transfusion sanguine en utilisant le sang de la fille tous les mois. Malgré cela, elle méprisait toujours cette enfant parce qu’elle venait d’un orphelinat et la traitait de façon désagréable tout au long de la journée.
Qiao Chen étudiait dans une école privée, portait des vêtements de marque et roulait dans une voiture de luxe.
Pendant ce temps, l’autre enfant allait dans une école publique, portait les vêtements les moins chers et prenait le bus pour se rendre à l’école et en revenir.
Au sein de la famille, il était inévitable qu’ils continuent à se voir. Cela ne pouvait être considéré que comme la naissance d’un ennemi pour la famille.
Bien sûr, l’enfant grandit en s’éloignant de la famille et finit par se retrouver dans la situation difficile que nous connaissons aujourd’hui !
Wei Ling prit la tasse de thé et but une gorgée du thé parfumé. Le goût était moyen. Elle voyait bien que la qualité du thé était moyenne et pas aussi bonne que celle du thé qu’elle buvait à Pékin.
Elle jeta un coup d’œil à la jeune fille qui descendait les escaliers.
Du haut de ses 1,60 mètre, elle ne pouvait être considérée ni comme grande ni comme petite, et elle avait l’air de pouvoir être emportée par un vent faible. Il y avait une certaine dignité dans ses gestes. Ses yeux vifs montraient clairement qu’elle était ambitieuse !
C’était exactement la même chose que Shen Qiongzhi à l’époque !
Elle se contenta de jeter un coup d’œil, puis détourna le regard avec indifférence. Elle ne pouvait s’empêcher de se souvenir de l’autre fille de la famille Qiao qu’elle avait vu lorsqu’elle avait suivi Shen Jingyan à la ville de Rao il y a cinq ans.
À l’époque, la fille portait un T-shirt noir et un jean. Sa peau était blanche et laiteuse, et son apparence était parfaite.
Si elle devait choisir quelque chose, ce serait probablement ses yeux. Elle ne savait pas si c’était parce que sa peau était trop blanche, mais elle avait l’impression que ses yeux étaient extraordinairement noirs. Lorsqu’elle regardait quelqu’un, elle lui donnait une impression de sauvagerie et de liberté. Sa voix, même si elle n’était pas forte, contenait de l’esprit et de la vigueur.
En bref, elle ne semblait pas être du genre à être bien élevée et facilement contrôlable.
Mais comparée aux coups bas de Qiao Chen, à son manque d’habileté et à ses ambitions démesurées, elle était plus impressionnée par cette fille de la famille Qiao !
Jusqu’à ce jour, elle n’avait jamais vu une autre personne avec une telle paire d’yeux !
Elle jeta un nouveau coup d’œil à Qiao Chen et vit qu’elle lui lançait un regard timide et flatteur. Elle s’ennuyait, et le thé dans sa bouche perdait de plus en plus de saveur.
Wei Ling posa sa tasse de thé, déplaça son regard et écouta tranquillement son mari parler au couple Qiao.
« Il n’y a plus d’issue maintenant. Pourquoi ne m’as-tu pas écouté quand je te l’ai dit plus tôt ? Qiao Nian est belle et intelligente. Si vous vous occupiez bien d’elle, son avenir sera prometteur. Cela ne vous rendrait-il pas tous fiers ? »
Shen Qiongzhi ignorait toujours ce genre de conseils, même si elle leur demandait de l’aide en ce moment. Elle ne put s’empêcher de rétorquer : « Qu’a-t-elle d’autre que son joli visage ? Elle a une personnalité morose et de mauvaises notes. Que peut-elle faire ? »