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Chapitre 469 – Merde, j’ai frappé la mauvaise personne !
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– « Que s’est-il passé ? » demanda le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies, perplexe. Il avait effectué de nombreuses transactions avec d’autres Daoïstes avec qui il entretenait de bonnes relations dans son coffre au trésor. Au total, plus de vingt d’entre eux étaient entrés en contact avec la pousse de bambou, mais aucun n’avait réagi comme Song Shuhang.

Le Vrai Maître se gratta le crâne et dit : « Elle s’est transformée en un gros bâton qui m’a frappé ! »

À ce moment-là, il se sentait encore un peu étourdi. Il pouvait toujours voir des étoiles danser devant ses yeux.

– « … »

– « … »

Ni le Jeune Maître Tueur de Phénix, ni le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies ne répondirent rien.

Visiblement, la pousse n’aimait pas Song Shuhang ! Il semblait qu’elle ne s’était laissée faire que pour pouvoir l’attaquer violemment.

Mais c’était assez étrange…

Leur jeune ami était une bonne personne, et tous les membres du groupe avaient une bonne opinion de son caractère. Alors, pourquoi s’en prendre à lui ?

Alors que le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies était confus, la pousse de bambou trembla. Ensuite, elle lui transmit ses pensées. Ces dernières se traduisirent ainsi : « Merde… C’est plutôt embarrassant, mais je l’ai pris pour quelqu’un d’autre. »

– « Quoi ? » L’Aîné Sept Vies était abasourdi.

– « Je ne me répéterai pas… Je suis désolé. Je l’ai pris pour quelqu’un d’autre. »

Le cultivateur grimaça un rictus.

Frapper la mauvaise personne… ?

Et depuis quand cette petite pousse de bambou a-t-elle développé une telle conscience ?

Jusqu’alors, à chaque fois qu’ils communiquaient, la transmission s’allumait et s’éteignait comme si la plante venait de commencer à développer son intellect.

Même lorsque le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies avait accepté de lui trouver un maître, leur conversation avait été plutôt difficile. La pousse de bambou n’avait pas transmis correctement ses pensées et le message avait eu du mal à passer.

Mais d’après la façon dont ils venaient de communiquer, l’Aîné avait l’impression que son intelligence s’était déjà complètement développée… D’ailleurs, la plante ne venait-elle pas d’avouer qu’elle avait pris Shuhang pour quelqu’un d’autre ? Cette petite pousse de bambou semblait déjà connaître beaucoup de monde !

Évidemment, j’ai encore ramassé quelque chose de très gênant. Le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies se frotta les tempes.

– « Aîné Sept Vies, transmettez mes excuses à ce petit Daoïste… » lui dit mentalement la petite pousse.

L’homme soupira profondément et dit : « Jeune ami Shuhang, la pousse de bambou dit qu’elle est très gênée. Elle vous a pris pour quelqu’un d’autre. »

Song Shuhang regarda le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies, sans voix.

L’Aîné était plutôt gêné de le voir le fixer ainsi. Il tourna la tête vers la petite pousse de bambou.

Celle-ci était tout autant gênée par le fait que ce cultivateur la regardait avec de tels yeux. Après un court instant, elle trembla et une feuille tomba. Elle transmit une nouvelle pensée au pratiquant.

Ce dernier prit la feuille et la remit à l’étudiant. « Hum… Jeune ami Shuhang, vous pouvez considérer ceci comme un gage de sa sincérité. Ne méprisez pas cette feuille, elle vous sauvera la vie en cas de danger ! »

Le jeune homme la prit et dit : « D’accord, j’accepte vos excuses. »

Le coffre dans lequel se trouvait la petite pousse de bambou se referma avec un bruit fort. Très gênée, elle voulait se cacher dans un trou.

❄️❄️❄️

Le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies toussa deux fois et désigna les deux premiers coffres. « Jeune ami Song Shuhang, lequel de ces deux trésors préférez-vous ? Bien sûr, si vous n’aimez ni l’un ni l’autre, vous pouvez choisir quelque chose d’autre dans mon trésor. Après tout, j’ai accumulé beaucoup de bonnes choses, et je peux vous assurer que la valeur de l’objet que vous choisirez ne sera que supérieure, et non inférieure, au Cristal du Dieu de Sang ! »

L’étudiant réfléchit un instant et pointa le deuxième. « Je prends la marionnette. »

Bien que la copie de la Merveilleuse Corde Contraignante l’intéressait également, elle ne lui serait pas très utile.

Avec son équipement, ses talismans et ses pilules médicinales, il n’aurait pas besoin de quelque chose de ce genre pour faire face aux ennemis qu’il pourrait vaincre.

Et si l’ennemi était trop fort pour lui, cet objet ne lui serait d’aucune aide. Par exemple, s’il affrontait un Empereur Spirituel de Cinquième Rang, la Merveilleuse Corde Contraignante ne le bloquerait que pendant un court instant, ce qui ne lui suffirait pas pour fuir.

Par conséquent, il choisit la marionnette de dragon d’un blanc argenté.

Comme ce n’était pas une créature vivante, il pouvait la ranger dans son sac à main réducteur de taille et la sortir chaque fois qu’il en avait besoin.

De plus, il se rappelait que le dragon noir dans la grotte de She Lan avait été capable de se battre.

– « Bien, transaction terminée ! » Le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies souleva le gros coffre et le donna à Song Shuhang.

Le Vrai Maître ouvrit son sac à main et y envoya le tout.

Le marché était enfin scellé !

❄️❄️❄️

Alors, le Jeune Maître Tueur de Phénix intervint : « Estimé Daoïste Sept Vies, voudriez-vous me vendre cette Merveilleuse Corde Contraignante ? »

– « Elle vous plaît ? Si vous la voulez, proposez quelque chose d’une valeur équivalente. »

– « Haha ! Il se trouve que j’ai quelques bons objets sur moi. Jetez-y un œil et dites-moi si vous en avez besoin. » Le Jeune Maître sortit un petit sac, visiblement un réducteur de taille.

Le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies s’approcha et jeta un coup d’œil à son contenu. Satisfait, il dit : « Elles sont de grande qualité ! Donnez-m’en cinq et vous pourrez considérer que la corde est à vous. »

– « Marché conclu ! Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous. » Tueur de Phénix sortit cinq objets ronds écarlates de son sac et les donna à son interlocuteur. Ensuite, il prit la Merveilleuse Corde Contraignante.

À ce moment-là, les deux avaient l’air satisfaits.

Même s’il savait que la transaction entre les deux Aînés avait été juste et honorable, la scène rappela à Song Shuhang ces échanges louches où des gens vendaient secrètement des films pornos.

– « Allons-y. Il y aura sous peu une réunion entre cultivateurs, et nous pourrons y commercer. Peut-être que nous pourrons trouver quelques pépites, » déclara le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies. Ensuite, il sembla se rappeler de quelque chose. « Jeune ami Song Shuhang, vous devriez suivre de près l’Aîné Blanc le moment venu. S’il sent qu’un objet est bon, essayez de mettre la main dessus. Ce sera forcément une bonne idée ! »

L’étudiant sourit. Il n’avait que trois pierres spirituelles avec lui. Il les avait obtenues lorsque les Aînés du Groupe des Neuf Provinces #1 s’étaient associés pour tuer le démon de sang. Le Vénérable les lui avait données comme prix de consolation après avoir inspecté le butin.

Que pouvait-il acheter avec trois pierres spirituelles dans un lieu où les cultivateurs passaient des marchés ?

Le Maître du Palais au Talisman des Sept Vies et le Jeune Maître Tueur de Phénix contrôlèrent leur Épée volante et s’élevèrent sans l’oublier. Le trio laissa la carapace derrière et se dirigea vers la surface.

En chemin, Song Shuhang sentit son corps être glacé, de la tête aux pieds…

– « Encore ce sentiment… »

Est-ce que l’Esprit Fantôme est au pôle Sud et fait un bonhomme de neige avec les pingouins ?

Tellement froid… Elles te feront un blanc manteau, où tu pourras dormir…

Pouah !

Je le chercherai dès que je sortirai d’ici.

❄️❄️❄️

Au même moment, dans un coin de l’île.

Plusieurs indigènes entouraient une camionnette.

À l’avant, les deux disciples de la Famille Chu se forçaient à sourire en se frottant les tempes. L’Épée volante de l’Aîné Blanc les avait déposés là. Par la suite, ils avaient été immédiatement encerclés.

Compte tenu de leur force, il ne leur serait pas difficile de faire face à ces individus. Mais ils savaient que ceux-ci étaient sous la protection d’un certain Aîné. Par conséquent, il valait mieux ne pas lever la main sur eux.

Heureusement, les indigènes ne semblaient pas non plus avoir l’intention d’utiliser la violence. Ils entouraient le véhicule, visiblement très intéressés. Ils tendirent prudemment les mains et touchèrent la camionnette. Ensuite, ils baissèrent la tête et discutèrent.

Les deux disciples ne pouvaient qu’attendre le retour de l’Aîné Blanc, ou l’arrivée de l’Aîné protégeant ces indigènes.

– « Aïe… » Un gémissement douloureux retentit depuis l’arrière du véhicule.

Le grand gaillard s’était enfin réveillé…

❄️❄️❄️

Sima Jiang se frotta la tête. Il se souvint avoir perdu le contrôle de son véhicule et s’être renversé sur le côté. Après quoi… Il avait dû d’évanouir.

Mais que lui arrivait-il ?

Après avoir ouvert les yeux, il découvrit être allongé dans sa grande camionnette.

Il jeta un coup d’œil autour de lui. Il poussa un soupir de soulagement. L’énorme boîte qu’il devait livrer était toujours là.

La femme de la Famille Chu, qui avait l’air intelligente et un sourire charmeur, tourna la tête et lui dit : « Vous êtes enfin réveillé, monsieur. »

Son visage aimable était tel qu’il faisait baisser la garde de n’importe quel individu hostile dès le premier regard.

– « Hein ? Bonjour, » souffla-t-il en frottant son front encore un peu douloureux. « Êtes-vous ceux qui m’ont sauvé ? Où sommes-nous maintenant ? »

Elle haussa les épaules. « C’est bien le problème. Nous n’en savons rien nous non plus. »

Sima Jiang était confus. Il regarda par la fenêtre.

Il vit plusieurs noirs en pagne encercler le véhicule et le toucher avec leurs mains.

– « Putain ! » jura-t-il.

D’où sortent ces types ? Il n’y a personne comme ça en Chine, non ?

Il n’avait pas crié, mais tous les indigènes avaient une très bonne ouïe. Par conséquent, ils l’entendirent immédiatement.

– « Ce… monsieur… maudit, c’est faux ! » cria l’un d’eux après avoir regardé Sima Jiang par la fenêtre.

Même si la prononciation n’était pas très claire, c’était du chinois.

– « … » Sima Jiang ne sut que dire.

Ai-je mal entendu ? Ou peut-être que la prononciation de leur langue ressemble un peu à celle du chinois, et que mon cerveau s’est efforcé d’y donner un sens ?

À ce moment-là, l’un des indigènes toussa. Il jeta un coup d’œil à Sima Jiang et aux deux disciples de la Famille Chu, puis leur fit un signe de la main. « Confucius a dit : N’est-ce pas une joie d’accueillir de nouveaux amis venus de loin ? Il est impoli de ne pas leur rendre la pareille ! »

– « … » Le livreur était bouche bée.

Merde, c’est vraiment du chinois !

Mais la deuxième phrase devrait être “Quel plaisir de les inviter” !

– « Idiot, vous avez fait une erreur ! Dagen, moins fort… Sinon, il va frapper tes paumes, » cracha rapidement quelqu’un.

L’indigène appelé Dagen se couvrit rapidement la bouche, n’osant plus émettre un son.

Sima Jiang se frotta les yeux. Ces sauvages étaient capables de parler chinois…

Après y avoir réfléchi un instant, il dit aux deux disciples de la Famille Chu : « Devrions-nous sortir du véhicule ? Il semble que nous pouvons communiquer avec eux. »

Le jeune homme hocha la tête. « Faisons cela. »

Ils n’étaient que des cultivateurs de Premier Rang avec seulement deux Acupoints ouverts, néanmoins ils étaient assez forts pour faire face à quelques mortels. Ils n’avaient pas peur.

– « Dans ce cas, j’y vais le premier. Restez ici et agissez en fonction de la situation, » déclara le livreur. Peu après, il ouvrit la porte et sortit, vigilant.

Juste à ce moment, un indigène qui avait l’air affable fit un pas en avant, puis un geste “l’invitant” à le suivre, en disant : « Confucius a dit : Ami, par ici, s’il vous plaît ! »

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