Le Salon de Discussion des Cultivateurs | Cultivation chat group | 修真聊天群
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Chapitre 118 – Monsieur! Où est passée la confiance entre les gens ?
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Song Shuhang fit un pas en arrière et leva la tête pour regarder le numéro de la chambre. 570!

Il se souvint alors du patient mentionné par le Docteur Li. Quelqu’un sans blessures externes, mais dont les organes internes et les tissus étaient carbonisés. Un cas aussi particulier qui était accueilli dans la chambre 570.

Des blessures inexplicablement étranges, et qui connaissait Sept du Clan Su.

Alors ce ne pouvait être qu’une seule personne. Seize du Clan Su, qui avait subi une tribulation dans la Cité-H et avait ensuite fugué. Les dégâts dont elle souffrait devaient être le résultat de la tribulation par la foudre de ce fameux premier jour de juin.

S’il n’avait jusqu’alors pas fait le rapprochement, c’était qu’il n’avait jamais pensé que Seize était une fille!

Quand il avait entendu les aînés du salon de discussion en discuter, il s’était toujours imaginé un garçon.

Un nom comme un numéro, et une personnalité de maniaque de combat comme celle de Sept… Comment aurait-il pu penser à une demoiselle ?

Stop , ce n’ est pas le moment d ’y réfléchir .

Le plus important était que cet homme clamant être le représentant de la Secte de Production Immortelle, avait de mauvaises intentions.

Que faire ?

La force de celui qui s’habillait comme un employé de bureau était évidemment supérieure à la sienne. Même avec ses talismans, il n’était pas assuré de sa victoire.

Devait-il contacter l’Aîné Sept du Clan Su ?

Non , les eaux lointaines ne peuvent éteindre le feu.

❄️❄️❄️

Dans la chambre.

– « Hmpf, à quoi bon me compliquer la vie ?! » L’agresseur serra les dents, et sa main droite ouverte s’enfonça dans le mur. Ses phalanges le transpercèrent directement comme s’il était fait de tofu, et il perça cinq trous.

Les bâtiments composant l’hôpital de la Cité Universitaire de Jiangnan étaient pourtant de bonne conception. Bien qu’idiot, sa force était effrayante!

– « Tant que je vous attrape, vous, membre du Clan Su, je pourrai forcer Sept à nous rencontrer. Lorsque ce moment sera venu, nous réglerons nos comptes avec lui. » Il s’approcha de la jeune femme, toujours alongée sur le lit, levant ses mains comme des griffes. Ses doigts étaient couverts de poussière à cause de son coup précédent… Il n’était pas vraiment un adepte des normes hygiéniques, non ?

– « Détendez-vous, je ne vous tuerai pas. Je n’ai besoin que de vous briser les bras et les jambes, puis de laisser ce bâtard de Sept venir de lui-même jusqu’à nous! » cracha-t-il, se préparant à frapper.

Suite à ce coup, Seize serait éligible à un certificat d’invalidité!

Bang!

À ce moment-là, la porte s’ouvrit à nouveau!

L’homme se redressa d’instinct, et son expression rageuse disparut. Les cultivateurs faisaient toujours de leur mieux pour éviter de montrer leur puissance devant le commun des mortels. Même à une étape aussi cruciale de son plan, il dissimula aussitôt et malgré lui sa soif de sang.

Après quoi, il vit qu’un homme aux traits délicats s’était précipité dans la chambre.

Ce dernier leva la tête pour le regarder, haletant, et laissa échapper un sourire chaleureux. « Je vous ai trouvé, monsieur! »

Les mains de celui-ci se crispèrent, et son visage… Mais pourquoi diable recroisait-il cet escroc ? Après avoir goûté à un de ses coups de poing la veille, il n’avait toujours pas appris la leçon ? Il avait encore le courage de lui courir après ?

La patiente, sur son lit, se retourna doucement, et se cacha sous sa couverture.

– « Ne me frappez pas tout de suite, laissez-moi d’abord m’expliquer! Ou sinon, ne me reprochez pas de m’énerver! » Le jeune au joli minois regarda l’homme à l’expression douloureuse. Il soupira et sortit un billet de 150 RMB de sa poche. « Monsieur, au risque de passer pour un donneur de leçon, je dois vous avertir que vous, en tant qu’individu, n’avez pas la confiance la plus élémentaire que devraient partager des êtres humains! Venez, prenez ce billet. Si vous êtes sceptique, vous n’avez qu’à vérifier s’il s’agit de fausse monnaie ou non! Prenez-le, vous n’avez pas à vous inquiéter que je vous arnaque, d’accord ? »

Il ajouta : « Alors, cette fois, vous allez vous asseoir et vous allez m’écouter! Regardez-moi droit dans les yeux, moi qui transpire l’honnêteté! Comment pouvez-vous trouver que je ressemble à un escroc ? Et puis, je vous ai déjà expliqué de nombreuses fois qu’il s’agit de l’argent que vous avez laissé tomber! Pourquoi ne me croyez-vous pas ? Souvenez-vous. Même si vous ne savez pas que vous avez perdu quelque chose, vous devriez pouvoir vous rappeler qu’à ce moment-là, juste avant que je vous appelle, vous avez sorti votre téléphone de votre poche. Vous avez perdu votre argent à ce moment-là! Tout ce que j’ai fait, c’est de le ramasser pour vous le rendre! J’arrive pas à comprendre comment vous pouvez croire que je suis un escroc ? Et autant de fois en plus! Pouvez-vous trouver un voleur aussi bon que moi ? Dire que je cherche à vous rendre encore et encore votre argent! »

Papapapa… La bouche de Song Shuhang était comme une mitraillette enrayée, incapable de s’arrêter.

L’homme prit les 150 RMB. Il regarda le billet. Il était vrai.

Quand il s’attarda sur l’attitude de l’étudiant toujours en train de le réprimander, il comprit qu’il l’avait peut-être vraiment mal jugé.

Puisqu’il avait fait quelque chose de mal, et suite au discours enflammé du beau garçon, sa rage initiale commença à s’affaiblir.

En y réfléchissant, il pouvait le comprendre. Après avoir vu ses bonnes intentions être balayées tant de fois, il était normal qu’il fût quelque peu irrité.

Ne l’avait-il pas frappé la veille ?

Il se sentit alors vraiment coupable.

– « Et hier, je voulais vous courir après pour vous rendre l’argent, et vous m’avez donné un coup de poing! Ça fait vraiment mal, vous savez! Pire encore! Cette histoire circule maintenant sur les réseaux sociaux, et tous mes amis ne parlent plus que de l’homme qui m’a allongé d’un seul coup de poing. Mon honneur a été jeté dans la fosse des Mariannes vous savez ? Je ne vais pas avoir le courage de sortir pendant au moins un mois! »

Papapapa et il continuait! Les lèvres de Song Shuhang bougeaient encore et encore, et de la confiance la plus fondamentale entre les Hommes, il passa au manque d’amour dans la société avant d’en arriver à la tradition ancestrale transmise depuis les temps anciens en Chine consistant à faire de bonnes actions. Il évoqua même le fait qu’il était alors presque nécessaire d’être en mesure de prouver sa bonne volonté, la menace d’un procès écrasant toute âme charitable.

Song Shuhang racla le moindre recoin de son cerveau pour trouver de quoi continuer alors que sa bouche était déjà bien sèche.

L’homme, sachant être en tort, ne pouvait hocher la tête avec passivité. Après chaque phrase, il acquiesçait. Il commençait même à somnoler.

– « Ce que je veux dire, monsieur… C’est que si quelqu’un comme moi n’avait pas ramassé votre argent, vous auriez pu faire une croix dessus! » Il s’éclaircit la gorge.

Toutefois, il était vraiment anxieux.

Voilà, c’est ma limite pour l’improvisation . Il avait même évoqué les Cinq Qualités et les Quatre Défauts du Confucianisme, qu’aurait-il pu ajouter d’autre ?

Devait-il passer aux quatre injonctions de Confucius aux femmes ?

Pourquoi le D octeur Li ou l’infirmière ne sont-elles pas encore revenues ? Même si je suis un rat de bibliothèque , je n ’ai plus rien à dire…

Il avait prévu de faire de son mieux jusqu’à ce que quelqu’un vint s’occuper de la jeune femme. Ainsi, l’homme aurait repoussé temporairement son agression.

Malheureusement, le Docteur Li n’était visiblement guère coopérative, et n’était toujours pas là.

Quant au bouton pour appeler l’infirmière, il était dans le dos du cultivateur. Song Shuhang n’eut pas une seule chance de l’atteindre. Sans quoi, d’une légère pression, il aurait pu invoquer une jolie doctoresse et une mignonne infirmière.

Il ne pouvait pas non plus dire n’importe quoi.

S’il enchaînait vraiment sur la vision de la femme dans les temps anciens, peu importait à quel point cet homme était un crétin, il sentirait qu’il y avait anguille sous roche.

Ainsi donc, il dut passer au plan B.

Song Shuhang tenait quelque chose en main… La pilule puante!

Son concepteur, le Maître Praticien, n’avait aucun talent pour choisir un nom à ses créations.

Elle ne nécessitait qu’un choc pour que la coque extérieure se brisât et que la fumée ignoble à l’intérieur fût libérée. D’après l’aîné, si un cultivateur avait ouvert son Acupoint du Nez, mais n’avait pas atteint le 3ème Rang et était incapable de contrôler son odorat, cette puanteur serait une véritable horreur pour lui.

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