Après que ce bel homme sortit de sa camionnette, il prit son téléphone et composa un numéro. D’une voix forte et claire, il demanda : « Allo ? Etudiant Shuhang ? C’est moi, Petit Jiang de la Société Fengshou. Je suis arrivé à la Cité Universitaire de Jiangnan. Où êtes-vous ? Je viens immédiatement! »
Après avoir décroché, Song Shuhang repéra rapidement son interlocuteur. « Petit Jiang, je suis aux 100 mètres en face de vous. »
Il s’était tourné vers Sima Jiang et lui fit signe.
Alors qu’ils regardaient le jeune homme rejoindre ce nouveau venu, Gao Moumou se mit à rire. Il fit un pas en avant et tapota l’épaule de Zhuge Zhongyang. Avec une expression indescriptible, il le désigna du doigt : « Regarde ce livreur! Sa beauté n’est pas inférieure à la tienne, non ? De plus, à son âge, il a même un charme bien plus viril. Ton apparence et ton élégance sont merdiques devant lui! »
Il visait sa précédente affirmation, selon laquelle aucun livreur au monde n’était aussi beau, élégant, jeune et riche que lui.
Tu comprends maintenant ? À cause de ton narcissisme extrême, tu t’es fait humilié instantanément. C’est le karma!
Gao Moumou remercia intérieurement Shuhang.
– « Qu’est-ce que ça change s’il est aussi beau que moi ? » Il fit voleter ses cheveux en riant et dit d’un air suffisant : « Je suis plus jeune que lui. De plus, j’ai certainement plus d’argent qu’un simple employé. »
Comment aurait-il pu être si facile de faire tomber quelqu’un d’aussi narcissique ?
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Alors qu’ils terminaient leur conversation, Song Shuhang revint avec Sima Jiang et leur dit : « Tubo, Gao Moumou, je dois retourner au dortoir pour donner un paquet à Petit Jiang. Si je ne rentre pas à temps, vous devez absolument crier plus fort et encourager Yangde de ma part! »
– « Tu peux compter sur nous. Monsieur, vous êtes vraiment arrivé pile au bon moment. » Tubo leva son pouce dans sa direction, d’un ton élogieux.
Sima Jiang ne sut si c’était du lard ou du cochon. Cependant, puisque cet étudiant était le colocataire de Song Shuhang et agissait très aimablement, il rit et dit : « Je suis dans une société de livraison, il est naturel que je fasse mon apparition au meilleur moment. »
Il prit alors une de ses cartes de visite, la présenta à Tubo et déclara : « Votre humble serviteur se nomme Sima, Jiang de son prénom. Si vous avez besoins de quelque chose, appelez-moi. »
– « Monsieur, vous êtes trop modeste. Je suis Tubo. Et je n’ai pas de carte de visite à vous remettre, » répondit d’un sourire en prenant celle qui lui était tendue.
Sima Jiang éclata de rire et en donna une à Gao Moumou et une à Zhuge Zhongyang.
Puis il suivit Song Shuhang au dortoir.
Ce n’est qu’après leur départ que Gao Moumou regarda plus attentivement la carte de visite et demanda : « Pourquoi n’y a-t-il qu’un nom et un numéro de téléphone ? »
– « C’est probablement parce que le reste n’est pas nécessaire. » Zhuge Zhongyang rangea consciemment la sienne.
Quand quelqu’un en offrait une, peu importait si la personne en avait l’usage ou non, il était normal de l’accepter.
– « Son nom me semble familier, » rit Tubo en faisant de même.
– « Au fait Zhongyang, qu’est-ce que tu fais à la Cité Universitaire de Jiangnan ? Dis-moi la vérité, ou sinon ne me blâme pas de t’abandonner! » Gao Moumou revint sur le sujet qui l’intéressait et posa sa question.
En l’entendant, le visage de son ami d’enfance devint grave : « Je suis venu en cachette pour découvrir qui est ma future femme. »
– « Quoi ? » Il en resta coi. « Depuis quand as-tu une femme ? Est-ce que tu as perdu les pédales à force d’en rêver ? »
– « Va crever. » Zhuge Zhongyang répondit, déprimé : « En fait, pendant le déjeuner d’avant-hier, mon père m’a soudainement affirmé qu’il allait me trouver une femme et régler la question de mon mariage avant la fin de l’année. Il veut même avoir un petit-fils d’ici deux ans. Il l’a dit si fermement que j’aurais pu en mourir de peur, tu sais ?! Si je n’étais pas assis à table, je serais tombé à genou! »
– « Et donc, tu veux être le personnage principal d’une tragédie et fuir la maison parce que tu ne veux pas te marier, et parce que tu es dans ta phase rebelle ? » Il ajouta : « Attends, quelque chose ne va pas. Comment sais-tu à quoi ressemble ta future femme ? Et pourquoi es-tu venu jusqu’à la Cité Universitaire de Jiangnan ? »
– « Mais qu’est-ce que tu vas t’imaginer ? Voilà ce qu’il s’est passé : cette nuit-là, je suis allé à la cave à vin de mon père et j’ai mélangé secrètement un peu d’alcool dans son vin “Deer Island Tonic”. C’est incroyable qu’il n’ait pas remarqué une différence de goût. Après avoir bu deux verres, il était complètement pété. Ensuite, j’ai utilisé toutes les méthodes à ma disposition pour lui arracher toutes les informations dont j’avais besoin. Il m’a préparé un total de cinq candidates, et elles sont toutes chinoises. L’une d’entre elles est une nana nommée Lu et est sur le point d’obtenir son diplôme ici. »
Zhuge Zhongyang passa sa main sur son visage et continua : « Je voulais voir personnellement de quel genre de femme il s’agit. Je vais essayer de discuter avec chacune d’elle, une par une. Si l’une des cinq est à mon goût, je ferai avec et je l’épouserai, et avoir un enfant ne sera pas non plus un problème. »
Toutefois, il ajouta : « Mais si aucune ne me convient et que nos personnalités sont incompatibles… alors je devrai immédiatement chercher une femme qui me correspond avant la fin de l’année. Nous nous marierons et nous aurons rapidement un enfant, satisfaisant ainsi les désirs de ce vieux débris! C’est pour ça que j’ai voyagé toute la nuit pour arriver jusqu’ici! »
– « Tu es vraiment irresponsable. » Gao Moumou soupira. « Et si ton père disait ça sur un coup de tête ? »
– « Impossible, il a définitivement un plan. Si c’était juste une idée comme ça, en passant, pourquoi aurait-il fait tout son possible pour préparer cinq femmes ? Après avoir planifié ça pendant tant d’années, il doit vraiment être déterminé à avoir un petit-fils. »
Il avait commencé à lui chercher une femme alors qu’il était gamin ?
Et son propre fils l’avait drogué en altérant son vin ?
Gao Moumou leva les yeux au ciel. Comme prévu, la famille Zhuge est remplie de cinglés!
À quel point étais – je aveugle pour m’impliquer avec eux ?
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Dans un autre endroit, Sima Jiang jeta un coup d’œil aux informations du destinataire après avoir pris le paquet allongé de Song Shuhang.
[Destinataire : Grand Maître Profond Principe.]
Encore une personne influente! Cette fois, je dois personnellement livrer ce colis et faire s a connaissance! Même s ’ il ne me jette qu ’un coup d’oeil , je dois au moins lui faire se souvenir de mon nom!
– « Étudiant Shuhang, si c’est tout, je vais emporter immédiatement ce paquet. Je vous garantis que je le livrerai personnellement le plus vite possible! » dit-il en tenant fermement son ticket d’entrée vers le sommet.
– « Pas besoin de vous dépêcher, vous pouvez simplement le livrer normalement. Au fait, combien coûte la livraison ? » demanda-t-il.
– « Pour une livraison ordinaire, 10 RMB suffisent! »
Song Shuhang paya la somme demandée. « Merci d’être venu jusqu’ici. »
– « Aucun problème. Si vous avez besoin d’une autre livraison, n’hésitez pas à m’appeler. Je suis disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7! » Sima Jiang frappa sa poitrine avec assurance.
Après lui avoir dit au revoir, il entra joyeusement dans sa camionnette et se dirigea vers les bureaux de la société à Jiangnan. Là-bas, un avion privé l’attendait et était prêt à décoller.
Il était de bonne humeur.
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Lorsque Sima Jiang passa l’intersection près de la rue Propice, un homme sur un trottoir leva soudainement la tête et regarda le véhicule avec suspicion.
– « Cette réaction vient-elle de cette camionnette ? » Il toucha un précieux talisman de couleur pourpre sur sa poitrine, qui chauffait légèrement.
– « Le membre du Clan Su est à l’intérieur ? Pourquoi partir dans une camionnette ? »
N’ayant pas le temps d’y réfléchir, il monta rapidement sur le scooter à ses côtés, appuya sur l’accélérateur et poursuivit sa cible.
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Le temps passa rapidement…
La matinée s’enfuit, et les trois colocataires conclurent leur participation à l’événement sportif.
Durant l’après-midi, Zhuge Zhongyang traîna Gao Moumou avec lui pour l’aider à trouver des moyens de “demander à sa future femme un rendez-vous”. Leur ami ne reviendrait pas de sitôt.
De son côté, Yangde décida de ramper dans sa chambre après avoir complètement épuisé pendant le 100 mètres les calories qu’il avait économisées pendant des années.
Tubo, lui, prit son ordinateur portable et le suivit pour ramper… La connexion à Internet de leur ami était bien plus rapide que celle de l’université.
Shuhang regarda le ciel, ponctué de rares nuages. Un beau temps.
Je devrais aller cultiver.
Il pouvait enfin tester l’efficacité des pilules de Qi Sanguin qu’il avait obtenu la veille!