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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Il se pencha vers elle, posa sa main sur sa taille et lui demanda avec un sourire narquois : « Ça fait mal ? Tu veux que je te frotte ? »

Il était manifestement en train de s’amuser, mais il la regardait avec une expression si douce qu’elle aurait fait fondre quiconque la recevait.

Yun Xi se figea un peu, car elle avait failli tomber dans son piège. Rougissant, elle dit d’un air coquet « Dégagez ! ».

D’une main, elle repoussa son visage qui planait trop près d’elle, et de l’autre, elle arracha sa main de sa taille en le regardant avec des dents serrées.

« Tu n’as pas besoin d’être aussi stupide. Tu ferais mieux de ne plus essayer de m’embêter. J’ai des centaines de façons de te battre. »

Sachant qu’elle avait compris ses mots, son humeur s’éclaircit, et il la regarda avec des yeux doux.

« Si tu veux me battre, tu dois au moins avoir plus de capacités. Avec ta vitesse, tu ne serais même pas capable de me rattraper. »

« Arrêtez d’agir de manière si supérieure ! Allez-vous-en ! »

Elle se coucha en arrière, plia son pied libre, lui donna un coup de pied dans la poitrine, et roula sur le tapis.

Dès qu’elle avait roulé sur le tapis, elle tomba sur Grand Blanc, qui sauta et la serra dans ses bras.

Pensant qu’elle était en danger, Grand Blanc avait montré les dents, tourné la tête et grogné en direction de son maître avec un avertissement sévère.

En se voyant menacé par son propre animal de compagnie, Mu Feichi prit un air abasourdi et amusé.

« Allez, regardez-moi. Je ne suis pas un mauvais garçon. »

Mu Feichi tapota la tête de Grand Blanc et éloigna Yun Xi de lui.

Il souligna à plusieurs reprises au Grand Blanc confus : « De plus, c’est ma femme, donc tu n’as pas le droit de lui faire quoi que ce soit. »

« … » À court de mots, Yun Xi lui lança un regard, puis revint au sujet important de la soirée. « Le troisième jeune maître Chen a subi une blessure aussi grave. Savez-vous quelle est la situation à l’hôpital ? »

« Ne t’inquiète pas, il y avait un médecin parmi les personnes qui sont venues le chercher. L’hélicoptère est aussi bien équipé qu’un hôpital, et il devrait pouvoir tenir jusqu’à ce qu’ils atteignent l’hôpital. »

Sur ces mots, il se leva, sortit son téléphone et appela pour s’enquérir de la situation.

À l’hôpital, Qi Yuan, qui attendait toujours les résultats, avait dit que le troisième jeune maître Chen avait été envoyé en salle d’opération pour une chirurgie d’urgence.

« Vas-y et assure-toi de bloquer tout rapport de ceci pour qu’il n’atteigne pas les nouvelles. Si quelque chose à propos de ce soir est rapporté demain, tu es viré ! »

« Oui ! Je comprends ! »

Ce qui s’était passé ce soir n’était pas une affaire banale. Une fois que la nouvelle serait connue, elle attirerait inévitablement toutes sortes de critiques, de spéculations, et pourrait même provoquer la panique.

Qi Yuan avait compris l’importance de l’affaire et avait déjà pris plusieurs dispositions sur l’hélicoptère tôt ce matin-là.

« Une fois que le troisième jeune maître Chen est hors de danger, rappelle-moi et n’oublies pas d’informer également la famille Chen. »

« J’ai déjà informé la famille. L’héritier aîné et le maître sont en route. »

« Ok, va aider Li Zilan quand tu auras terminé, et je vais essayer de comprendre ce qui s’est passé ce soir. »

« D’accord, patron. »

Au moment où Mu Feichi avait raccroché le téléphone, le majordome avait déjà fini de préparer le dîner. Yun Xi mangea deux boulettes, puis elle perdit l’appétit. Assise en tailleur sur une chaise, elle poussa son bol devant Mu Feichi.

« Ne le gaspillez pas. Prenez ça s’il vous plaît. »

Mu Feichi jeta un coup d’œil au bol qu’elle avait poussé, puis versa les boulettes de son bol dans son propre bol sans dire un mot, et finit docilement de les manger.

« J’ai quelque chose à discuter avec vous. »

« Dis-moi tout. » Mu Feichi semblait avoir deviné ce qu’elle voulait dire, et il n’y avait aucune curiosité sur son beau visage.

« Puisque vous êtes si rapide, pourquoi ne m’apprenez-vous pas à être meilleure. Je veux aussi être capable de me protéger, ou du moins de ne pas me laisser distancer à chaque fois. Je tombe dans le piège à chaque fois. »

Peu importait qu’elle puisse le vaincre. Ce qui la rendait folle, c’est qu’elle ne savait même pas comment il faisait ses coups en premier lieu.

Mu Feichi termina toutes les boulettes dans le bol et leva tranquillement la tête pour la regarder.

« Si tu veux apprendre toutes ces choses, alors tu dois attendre de finir tes examens finaux. »

Il avait déjà prévu de lui enseigner toutes les choses qu’il connaissait personnellement.

Puisqu’elle était destinée à l’accompagner au sommet, il était temps de lui apprendre les choses qu’elle devait savoir pour affronter la vie avec lui. Il était donc évident qu’il devait lui apprendre.

Si un jour, elle se comportait de manière irréfléchie comme aujourd’hui, il ne pourrait pas toujours garantir qu’il pourrait l’arracher à la faucheuse.

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