Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 463 : Très compétent
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Li Zilan les regarda tous les deux et gloussa légèrement en plaisantant : « Jeune maréchal Mu, la vie est courte, alors dépêche-toi de profiter de votre rendez-vous. Je vais m’occuper des choses ici. »

« Trouvez ce qui s’est passé et envoyez le rapport au manoir Mu demain matin. »

« Compris. » Li Zilan hocha la tête et le regarda disparaître dans la nuit. Lorsqu’elle tourna la tête, son visage hautain avait repris son impassibilité habituelle.

Sur le chemin du retour, Yun Xi se pelotonna sur le siège passager et se détendit légèrement.

Elle n’osait pas penser trop profondément à ce qui venait de se passer.

Le troisième jeune maître Chen était sorti avec ses gardes du corps, et il y avait eu un accident de voiture prémédité, dans lequel il avait été blessé.

Face à une scène aussi éprouvante, elle ne s’était pas sentie aussi paniquée et anxieuse que lors de son dernier enlèvement.

Sa capacité à coopérer avec Mu Feichi si calmement était inattendue et même un peu surprenante.

Elle sentait enfin qu’elle ne le tirait plus vers le bas et pouvait enfin utiliser ses capacités, bien qu’encore faibles, pour l’aider, même si elle s’était fait méchamment fesser à la fin.

Mais si la même chose se reproduisait, elle ferait le même choix.

Sur le chemin du retour, les deux ne parlèrent pas pendant tout le trajet, et l’atmosphère dans la voiture était un peu gênante.

Mu Feichi ne ramena pas Yun Xi au complexe de villas, mais a conduit la voiture directement au manoir Mu.

Le majordome attendait à la porte avec anxiété après avoir reçu les nouvelles, et il était très soulagé quand il vit qu’ils étaient revenus sains et saufs.

« Maître, Mlle Yun, vous allez bien ? »

Alors que le majordome s’approchait d’eux, Grand Blanc se précipita également et tapota les pieds de Yun Xi avec ses grosses pattes.

Yun Xi s’agenouilla et fit un câlin à Grand Blanc. En tenant dans ses bras la grande créature poilue et chaleureuse, elle parvint enfin à calmer ses nerfs.

Mu Feichi tendit la main pour attraper Yun Xi, et sous la lumière de la porte d’entrée, il put voir clairement que le dos de sa main était marqué de taches de sang.

Après avoir demandé au majordome de leur préparer un dîner, il emmena Yun Xi s’asseoir sur le canapé, sortit la boîte à pharmacie et commença à désinfecter ses plaies.

Bien qu’il ne s’agisse pas de grandes blessures, il était choqué de voir ses belles mains coupées.

Mu Feichi s’assit sur le tapis, leva les yeux vers elle et demanda froidement : « Ça fait mal ? ».

« Non, ça ne fait pas mal. » Yun Xi lui lança un regard féroce sans rougir.

Elle ne regrettait pas ce qui s’était passé aujourd’hui, alors que ça fasse mal ou pas, ça n’avait pas d’importance. Ce qui importait, c’était qu’il soit en sécurité.

Tant qu’il allait bien, rien d’autre ne comptait pour elle.

« Et tes fesses ? Est-ce que ça fait mal ? »

Face à son regard têtu, Mu Feichi se sentait désemparé et impuissant.

Il ne pouvait pas se résoudre à être dur avec elle.

Il était éperdument amoureux de cette fille, il n’avait donc pas d’autre choix que d’endurer tout ce qu’elle lui faisait subir.

Il s’était senti extrêmement malheureux après lui avoir donné la fessée aujourd’hui. Mais elle était un tel trouble-fête qu’il ne savait pas quoi faire d’elle.

« Comment osez-vous parler de ça ? Pourquoi n’avez-vous pas pu me donner la fessée ailleurs ? Vous n’avez peut-être pas eu honte, mais moi si. »

Lorsqu’il avait évoqué la fessée, Yun Xi avait rougi et donné un coup de pied dans sa poitrine en signe de colère.

Mu Feichi attrapa ses pieds, qui portaient des chaussons en laine de mouton, et tira sur ses chevilles avec ses grandes mains. Elle tomba sur le canapé.

Lorsque son beau visage se pencha vers elle, Yun Xi recula par réflexe contre le canapé.

En termes de vitesse de réaction, elle n’était tout simplement pas de taille pour lui, et elle ne pouvait pas se protéger de ses mouvements soudains.

Ses mouvements étaient si rapides qu’elle n’avait même pas le temps de réaliser ce qui se passait, et encore moins de l’esquiver.

Après avoir reçu un coup de pied, il jeta un regard à la petite coquine devant lui et rugit sans cérémonie, « Huh, tu es furieuse juste à cause de ça ? Alors je te donnerai la fessée ailleurs la prochaine fois. »

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