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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Il ne savait pas si c’était parce qu’elle n’avait pas fait beaucoup d’exercice dernièrement ou parce qu’elle portait de lourdes couches de vêtements, mais pour une raison quelconque, quand il la serrait, elle semblait plus dodue.

Il avait vraiment envie de s’enrouler autour d’elle et de l’attacher à lui pour qu’ils puissent être ensemble toute la journée, tous les jours.

« Tout ce que Chen Yichen m’a envoyé à manger était de la malbouffe malsaine. Il sait très bien que je ne mange pas ce genre de choses et que Yun Ziling me vole toujours mes affaires. Je pense qu’il a probablement envoyé ces grignotines pour elle parce qu’après avoir mangé tous ces en-cas, Yun Ziling prendrait probablement au moins cinq kilos. Je pense que Chen Yichen l’a fait exprès pour lui donner une leçon. »

Mu Feichi avait rétréci ses yeux et s’était pincé les lèvres. Les motivations de Chen Yichen n’étaient pas difficiles à deviner, et seule cette fille naïve ne se rendait pas compte de ce qu’il manigançait.

« Chen Yichen ne fait rien sans but, alors tu dois garder ça à l’esprit et être prudente. »

Yun Xi s’était un peu figée et son cou s’était raidi en lui jetant un regard. « Peut-être n’est-il pas aussi mauvais que tu le penses ? »

Mu Feichi était quelque peu amusé par sa naïveté, et il avait levé la main pour lui frotter la tête.

« J’ai une affaire en cours de négociation. Je serai absent pendant un certain temps, alors fais attention. Si tu as besoin d’aide, va au poste de sentinelle et Qi Yuan enverra quelqu’un pour t’aider. »

« Oh, je n’ai rien qui nécessite de l’aide, seulement des petits problèmes que je peux résoudre toute seule. »

Mu Feichi gloussa, puis prit la copie du document qu’il avait apporté avec lui et, lui serrant le poignet, il lui fourra le document dans la main.

« La famille Han est très bien établie à Jingdu. Je sais que tu veux les déraciner, mais tu n’as pas encore assez d’influence. Cependant, tu n’as pas à le faire toute seule. Tu peux aussi utiliser les autres contre eux. »

Yun Xi baissa les yeux sur le dossier dans sa main, puis l’ouvrit et le feuilleta. Il s’agissait d’un projet de coentreprise qui avait attiré beaucoup d’attention récemment.

Elle se souvenait de ce projet. Dans sa dernière vie, ce projet avait été créé par la famille Han.

C’est grâce à ce grand projet que la famille Han s’était imposée au sein des quatre grandes familles distinguées.

Si elle parvenait à couper le réseau de capitaux d’investissement de la famille Han ou à utiliser quelqu’un d’autre pour les arrêter, la famille Han n’aurait pas une base aussi solide à l’avenir.

C’était une bonne opportunité pour elle et un bon début pour ses objectifs de ruiner la famille Han.

La famille Han… Han Yaotian, Han Wanling… elle n’allait laisser aucun d’entre eux s’en tirer à bon compte.

« Je ne vous ai pas dit que je voulais faire quoi que ce soit à la famille Han, mais comme Han Wanling ne me laisse pas tranquille et ne me laisse pas l’esprit tranquille, je ne fais que me défendre… »

« Ces informations que je t’ai données sont suffisantes pour que tu puisses contrôler les quatre grandes familles distinguées et même les autres entreprises familiales grandes et petites de Jingdu. Je ne m’attendais pas à ce que tu aies si peu d’ambition. »

« Pour l’instant, être admise à l’université est plus que suffisant pour me satisfaire. Pourquoi aurais-je besoin de tant d’ambition ? »

Yun Xi avait tourné la tête pour cacher les sentiments contradictoires dans ses yeux.

Elle n’avait jamais pensé à contrôler les quatre grandes familles distinguées. Traiter avec la famille Han n’était rien d’autre que d’assouvir une rancune de sa vie précédente qu’elle sentait devoir régler.

Elle ne se rendait pas compte qu’elle serrait les poings pour réprimer ses émotions.

Les yeux de Mu Feichi se posèrent sur ses petites mains qui étaient serrées en poings. Il ne savait pas pourquoi, chaque fois qu’il mentionnait la famille Han, elle essayait toujours de cacher son émotion.

Il semblait qu’il y avait de mauvais sentiments entre eux, mais il n’avait pas été capable de découvrir des indices sur la source de ces mauvais sentiments.

Comme elle ne voulait pas le lui dire, il ne lui avait pas demandé. Il allait toujours être là pour elle.

« L’ambition n’est pas une mauvaise chose. »

Mu Feichi avait levé la main et l’avait posée sur le dos de sa main, puis avait doucement serré son petit poing serré. Il l’avait tenue fermement.

Bien qu’il ne sache pas quels étaient les griefs de la jeune femme, le fait de la voir réprimer ses fortes émotions de façon si angoissante le faisait se sentir lui aussi tourmenté.

« Les quatre grandes familles distinguées sont maintenant dans un état de contrôle mutuel, et les connexions et les ressources financières de chaque famille ne doivent pas être sous-estimées. Nos trois familles éminentes ont des industries familiales plus larges, et nous ne voulons pas que Jingdu devienne une pagaille, donc nous n’interviendrons pas si elles se battent ouvertement. Mais si tu veux rompre cet équilibre entre ces quatre familles, tu dois amener à la table une famille qui peut remplacer la famille Han. »

Il avait lentement relâché sa main et l’avait regardée avec un sourire énigmatique.

« C’est un processus qui prend du temps. Je te fournirai une famille avec laquelle tu pourras remplacer la famille Han. Pour l’instant, cependant, tu dois te laisser mûrir. Quand tu auras assez d’influence, tu pourras faire ce que tu veux à Jingdu. »

Il avait dit cela d’une manière nonchalante qui le faisait paraître audacieux et sans peur.

Mais aux oreilles de Yun Xi, chaque phrase qu’il prononçait était fracassante.

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