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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Après avoir repris son souffle, Si Wenxuan fit face au jeune commandant : « Frère Feichi, pourquoi me détestes-tu autant ? »

Mu Feichi était la seule personne à la traiter de la sorte. La plupart des autres personnes auraient fait ou approuvé tout ce qu’elle disait sans la moindre hésitation.

L’attitude du jeune commandant envers la fille du président lui donnait l’impression qu’il l’humiliait et lui manquait de respect parce qu’il ne voulait même pas lui parler.

Cela aurait été acceptable si Mu Feichi avait traité d’autres femmes de la même manière, mais Si Wenxuan était la fille du président du pays, un statut bien plus élevé que celui des autres personnes.

« Va-t’en », répondit l’homme d’un ton froid. Son beau visage était rempli de dédain, comme si l’idée de lui parler le dégoûtait.

« Non ! Je ne partirai pas. Pourquoi aimes-tu tant Yun Xi ? Elle n’est qu’une autre paysanne venue de la campagne. Et qu’importe qu’elle soit la fille d’un directeur ? La famille Yun n’est rien à Jingdu. »

« Si Wenxuan ! » Mu Feichi se renfrogna devant la dame. « Je me fiche que tu ne sois pas reconnaissante envers Yun Xi pour avoir sauvé la vie de ta mère, mais je ne tolérerai pas que tu dises une chose pareille. Tu es la fille du président, et pourtant, tu te comportes comme une enfant gâtée. Pourquoi ne te regardes-tu pas dans le miroir de temps en temps ? Tes parents devraient renvoyer les professeurs qui sont censés t’enseigner les bonnes manières. »

L’homme ne voulut pas perdre une seconde de plus à parler à Si Wenxuan et se détourna immédiatement, laissant la dame complètement abasourdie. Lorsqu’elle reprit ses esprits, l’homme était rentré chez lui.

Si Wenxuan tapa furieusement du pied. Elle pensait poursuivre Mu Feichi, mais il faisait trop froid dehors et elle dut rentrer à la maison.

Peu de temps après être monté dans sa voiture, Mu Feichi aperçut la voiture du Premier ministre qui s’approchait de la résidence officielle du président. Qi Yuan s’apprêtait à démarrer le moteur, mais le jeune commandant l’en empêcha rapidement.

Ils attendirent que le Premier ministre entre dans la résidence avant de quitter la place de parking.

« Monsieur, je suppose que le Premier ministre est ici à cause des changements survenus dans les quatre grandes familles les plus riches ? » demanda Qi Yuan. « Maintenant que les choses ont changé à Jingdu, même le Premier ministre doit faire quelque chose. »

« Il devrait être heureux depuis que la famille Qiao est devenue l’une des quatre grandes. Ils deviendront quelque chose qu’il pourra utiliser contre moi à l’avenir.

– De toute façon, la famille Qiao est sous le contrôle de Mme Yun. Je me demande qui gagnera à la fin.

– Tout dépend de qui est le plus intelligent. Le vieux renard ou le jeune. »

Maintenant que Yun Xi avait commencé à jouer son jeu, la bataille et les combats qui suivraient seraient inévitables. Le vainqueur serait déterminé par le camp qui aurait le meilleur plan et les meilleures méthodes.

« Le bal des mondains est imminent, » ajouta le jeune commandant. « Prépare les véhicules et le matériel que j’ai demandés. En outre, assure-toi d’envoyer deux équipes supplémentaires pour garder le mont Tianyu. Je veux qu’elle soit impénétrable. Travaille avec Li Zilan. Je ne veux pas qu’il se passe quoi que ce soit de soudain là-bas. »

« Monsieur ! » Qi Yuan acquiesça en garant la voiture devant le manoir Mu.

« Très bien. Retournes-y. Je devrais faire part de la bonne nouvelle à Yun Xi. Elle a planifié cela depuis longtemps, et cela a commencé avec un énorme succès. Cela mérite une célébration.

– À ce propos, monsieur. Avant de partir aujourd’hui, le majordome m’a informé qu’il y aurait une soirée pôt-au-feu au manoir Mu ce soir. MM. Huo et Jiang seront également présents… »

Mu Feichi haussa un sourcil. « Et en tant que maître de maison, je suis le dernier à savoir ? »

« Mme Yun a dit qu’elle voulait vous surprendre. »

Mu Feichi gloussa en pensant au petit renard qui l’avait supplié de manger un pôt-au-feu ces derniers jours. « Eh bien, j’espère que c’est la seule surprise. »

« Maintenant que la famille Qiao est devenue l’une des quatre grandes familles les plus riches, devrions-nous continuer à surveiller la Faction de la Branche ?

– Oui, surtout celles qui dépendent de la famille Qiao. Informe Yun Xi s’ils font le moindre mouvement. Ils font partie des pièces de l’échiquier, et c’est elle qui joue aux échecs. Je n’interviendrai pas. »

Mu Feichi avait décidé de rester sur la touche car jusqu’à présent, Yun Xi ne l’avait pas déçu une seule fois.

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