Néo-Life
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Chapitre 75 – Butin
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Marlon, Palkor et Vladimir émergèrent de la cabine transparente de l’ascenseur et se rendirent directement vers le comptoir, ignorant la foule compacte qui patientait pour descendre dans les Souterrains et les nombreuses personnes qui jetèrent un coup d’œil curieux à ce trio de jeunes.

Vladimir fut encore une fois celui qui géra le rendu de quête alors que Marlon et Palkor restaient en retrait et que le soldat tendait la main vers le Cartographe flottant près de sa tête pour en extraire les données.

S’ensuivit de longues minutes pendant lesquelles Vladimir négocia la valeur des ressources récupérées dans les Souterrains, exceptées celles dont Palkor et Marlon avaient l’usage.

Le runiste entendit même quelques éclats de voix mais tout fut bouclée sans heurts au bout d’une vingtaine de minutes, et c’est un géant souriant qui s’approcha des deux camarades, l’air très satisfait de lui-même.

« J’en ai fini, les gars. On a fait encore un joli pactole avec les deux missions. J’ai gardé les ressources qui vous sont utiles, et tout le reste a été vendu. Tenez, voici votre part… »

Vladimir leur tendit à tous les deux une bourse de cuir, et lorsqu’il vérifia, Marlon compta dix pièces d’or à rajouter à son pactole. Ce qui portait sa fortune à pas loin de quarante Amecareth d’or, ce qui était une somme loin d’être négligeable. Il n’avait aucune idée encore de ce qu’il allait en faire, mais ce qu’il savait, c’est que cela lui serait utile.

Palkor leva les yeux vers Vladimir, un air sceptique sur le visage.

« Comment as-tu fait pour en tirer autant ? D’accord on avait beaucoup de ressources, mais je ne pensais pas qu’elles atteindraient cette valeur… »

«  La plante carnivore… »

« Cette foutue plante carnivore valait une fortune apparemment, presque cinq pièces d’or à elle seule. Elle nous aura fait peur, mais au moins cela aura eu son utilité. »

Le lendemain du combat de Palkor avec ses Sangsues contre l’Achaien, le trio s’était relâché et avait terminé leur exploration dans une atmosphère détendue et bonne enfant, ce qui avait failli leur coûter la vie.

A peine quelques heures avant de remonter, ils avaient établi un campement, et Palkor était parti soulager un besoin pressant non loin du feu, comme ils le faisaient pour ne pas se mettre en danger.

Il avait alors vu une superbe plante cristalline brillant de plusieurs couleurs différentes, et persuadé d’être tombé sur une ressource intéressante, il ne s’était pas donné la peine d’utiliser la Sangsue Codex avant de vouloir cueillir la plante.

Il s’était rendu compte que c’était une erreur alors que la plante avait pris vie sous son regard médusé et l’avait mordu au niveau de l’épaule, engouffrant presque la totalité de l’épaule par la taille de la gueule monstrueuse et aiguisée faite de cristaux acérés.

Le hurlement de douleur de Palkor avait alerté les deux autres aventuriers et Vladimir était arrivé en quelques secondes, ne prenant qu’un quart de seconde pour comprendre ce qu’il s’était passé et dégainer son épée avant de trancher la plante d’un geste vif et brutal.

Marlon, lui, s’était occupé de soigner Palkor grâce à l’une de ses runes, et l’incident avait été terminé aussi vite qu’il avait commencé, mais cela leur avait mis une claque.

Ils n’avaient plus relâché leur vigilance après cela, et ils avaient même évité de dormir, ce qui expliquait leurs cernes et leurs mines plutôt rabougries par le manque de sommeil.

Ils sortirent donc tous trois de l’édifice en plein centre du Fort et se dirigèrent vers la Résidence, le géant blond devant donner les ressources aux deux jeunes gens avant d’aller se reposer.

Il ne leur fallut que quelques minutes avant d’arriver à la maison qui abritait Marlon et Palkor, et les deux jeunes gens, même s’ils savaient à quoi s’attendre, furent surpris de voir sortir de la bague de Vladimir une montagne de plantes taillées et des minerais découpés en bloc grossier, emplissant quasiment la totalité de leur salon et ne laissant qu’un tout petit espace pour circuler.

« Bordel, je ne m’attendais pas à ce qu’il en reste autant ! On n’a vraiment pas chômé pendant ces trois jours ! »

Palkor était vraiment content de voir la quantité de matériaux avec laquelle il allait pouvoir expérimenter, et le colosse blond les salua chaleureusement avant de s’éclipser pour aller dormir.

Marlon se doutait que Vladimir allait surement faire un rapport auparavant, son patriotisme prenant le pas sur sa fatigue, mais il ne s’inquiétait pas de ce qui serait dit. Le géant n’avait qu’une parole, aussi ne parlerait-il pas de ce qui s’était passé avec le Mecar.

Peut-être même passerait-il par les maisons closes avant de dormir…

Marlon secoua la tête devant cette idée, et il vit que Palkor était déjà plongé dans l’étude des divers matériaux qui l’intéressait pour ses expériences.

« A plus tard, Revenge, je vais me mettre au travail ! »

L’apprenti fit de nombreux aller-retours entre le salon et son atelier, transportant tout ce qu’il allait utiliser à bout de bras et avec une lueur fiévreuse dans le regard qui promettait de dangereuses et intéréssantes expériences.

Marlon aurait volontiers expérimenté les Sangsues et le Noyau de Mecar avec Palkor, mais il était trop fatigué pour suivre le rythme de l’Apprenti.

Aussi se contenta-t-il de transporter également toutes les plantes restantes dans le salon jusqu’à sa chambre, sachant exactement ce qu’il pourrait en faire, ainsi que quelques autres ressources qu’il avait jugé intéressantes et pouvant l’aider dans sa création d’outils et d’armes.

«  Tu ne t’es pas trop ramolli, alors. Tu sais toujours où est ta priorité… »

Il répondit intérieurement à Loki, soucieux que Palkor ne l’entende pas parler tout seule et ne le prenne pour un timbré.

« Bien sûr. Je sais qu’il me faudra des armes efficaces quand je voudrais m’en aller d’ici. Les soldats sont tous rang Or au minimum, et tu as vu ce dont Vlad est capable…mais ce n’est pas pour tout de suite. On va déjà faire le point sur ce que l’on a récupéré, d’accord ? Puis je verrais ce que l’on peut en faire. Au pire des cas, j’améliorerais mes compétences de profession de plusieurs pas. Meilleur des cas, j’arrive à faire des armes efficaces qui pourront m’assister quand je déciderais de me casser d’ici. »

«  Bien. Je comprends que tu apprécies ces jeunes gens, mais ne te laisse pas avoir. Il n’y a que toi pour accomplir ce que tu dois accomplir. Et ne baisse jamais ta garde. Ce qui est arrivé avec la plante carnivore est un bon exemple…Palkor aurait très bien pu se faire mordre à la gorge et là… »

« Je ne me fais avoir par personne, Loki. Ils sont des vrais camarades, et je sais que tu t’en méfies, mais fais-moi confiance sur ce point là s’il te plaît, comme je te fais confiance sur absolument tout. »

L’IA grogna mais ne rajouta rien, ce qui permit à Marlon de se concentrer sur tout le butin qu’il avait ramené des Souterrains.

Il y avait tout d’abord des plantes.

De l’Enora Debilita, aux effets hallucinogènes et narcoleptiques. Du Tristalion Dacrian, permettant de créer de puissants agents paralysants. Du Dogon Nilatra, qui servait au parfums, mais pouvait surtout être utilisé pour dissimuler l’odeur âcre et caractéristiques des deux autres. Il y avait aussi de la Fleur de Palgria, qu’ils avaient trouvés en bonne quantité, et permettait de créer des potions de soins.

Et une fois passé les plantes, son sésame.

La Lambarde Cristalline. Ce minerai, qui d’après la sangsue Codex, permettait de créer des explosifs très puissants une fois suivi un certain processus de chauffe. Marlon n’en avait strictement rien à faire que cela soit interdit par le Traité des Tabous. Il fallait juste qu’il évite de se faire attraper, mais il avait confiance dans sa capacité à créer cela discrètement.

Et le fait qu’il entraîne Palkor dans des expériences interdites lui permettrait de s’en sortir, si jamais le pire se produisait. Après tout, le fils de Than, même s’il l’appréciait fortement, restait un atout stratégique de taille dans la cité de Forgeciel.

Une fois qu’il eut fini de tout trier auprès de son lit, il admira avec satisfaction les piles conséquentes de matières premières n’attendant plus que d’être raffinée et utilisées pour produire des poisons et explosifs fort utiles.

Il n’avait qu’une hâte, c’était d’achever leur transformation, mais il lui fallait être patient. L’Alchimie n’était pas quelque chose qui se faisait sous le coup de l’impatience ni de la hâte, c’est quelque chose qu’il avait compris en lisant et en relisant les différents ouvrages qu’il possédait. Potions et Poisons , ainsi que le plus complexe Théorie Combinatoire d’Alchimie , qu’il avait lu tout de même malgré sa complexité.

Ce qu’il en avait retiré, c’était une connaissance relativement solide des bases de l’alchimie. Il lui fallait tout d’abord des solutés neutres, permettant d’extraire les composants actifs des plantes et d’en conserver les effets.

Ensuite, il lui faudrait des éléments aux effets similaires qui feraient office de catalyseurs pour concentrer davantage la solution et en faire quelque chose de réellement efficace.

Un poison paralysant qui mettrait cinq minutes à agir ne serait pas du tout utile en situation de combat. Par contre, une solution agissant en un clignement d’œil et paralysant instantanément tous vos muscles était quelque chose dont tout bon assassin devait rêver, et ce serait ce genre de choses qui serait utile à Marlon. Que cela soit pour la chasse en Souterrains ou pour régler des problèmes dans la cité.

Il fantasma quelques instants sur le fait d’administrer l’une de ces solutions à Romuald et de le laisser se tordre de douleur ou bien se figer devant lui, mais il se dit finalement qu’il préférerait lui faire payer son humiliation d’une manière plus…physique.

Il ne pouvait donc pas finaliser les poisons pour le moment, les quelques ingrédients encore manquants étant essentiels pour créer quelque chose de qualité.

Ce qu’il pouvait faire, par contre, c’était des bombes !

« Loin de moi l’idée de te décourager. Mais es-tu certain que faire des bombes dans un espace clos est une idée brillante ? Parce que de mon point de vue, c’est plutôt profondément stupide. Surtout que tu n’as pas le matériel nécessaire… »

Marlon se serait fait un plaisir de contredire l’IA en temps normal, mais même s’il se rappelait parfaitement la description du Codex qui basiquement expliquait la manière avec laquelle il pouvait créer des explosifs avec la Lambarde, il ne pouvait s’empêcher d’être d’accord avec son manque de préparations.

Il était épuisé, mais le jour n’était pas encore couché sur Forgeciel, et toutes les boutiques de l’étage du Marché seraient encore ouvertes.

Marlon mit quelques instants à se motiver, puis souffla un grand coup avant de partir prendre une douche sous laquelle il faillit s’endormir, puis il se changea pour un autre assortiment de vêtements marrons avant de se diriger à l’extérieur de la résidence.

Il voulut prévenir Palkor, mais soit ce dernier était déjà en train d’expérimenter, soit il s’était endormi sur son atelier, ce qui n’étonnerait pas outre-mesure Marlon.

Un quart d’heure plus tard, il se trouvait dans le fameux hall qu’il avait visité avec l’Apprenti et où se trouvaient tous les stands des diverses professions existantes.

L’Alchimie semblant être un pilier important de la cité, il ne mit pas longtemps à trouver l’emplacement du représentant ainsi que la boutique de profession liée.

Il trouva drôle le fait que le vendeur ait un petit air de savant fou, portant la même tunique blanche impeccable que tous les autres enseignants, le regard dans le vide alors que son esprit semblait divaguer sur des choses inatteignables par le jeune runiste.

« Hmm, hmm, excusez-moi… »

L’homme sembla revenir à la vie et son regard se focalisa immédiatement sur Marlon, intrigué que quelqu’un l’ait sorti de ses réflexions.

« Ha, euh…bonjour, bonjour jeune homme ! Que puis-je faire pour toi ? »

L’homme s’était redressé instantanément et attendait la réponse de Marlon avec semble-t-il une grande impatience.

« J’aurais besoin de soluté neutre pour extraire des composés actifs de plantes. Ainsi qu’un fourneau très solide, pouvant potentiellement résister à des explosions… »

Les yeux de l’homme se firent plus incisifs immédiatement, et Marlon croisa intérieurement les doigts pour qu’il ne se doute pas de ce qu’il voulait faire.

« Je te reconnais, tu es l’immigré de Delia que Than nous a demandé d’intégrer à la cité…je ne savais pas que tu étais alchimiste, grand bien t’en fasse. Je vais avoir ce que tu veux, mais il va falloir me dire ce que tu veux en faire. »

« Pour le soluté, c’est limpide, non ? Je reviens des Souterrains et veut créer des potions de soin, vu que l’on a trouvé des fleurs de Palgria en grand nombre. Pour le fourneau, je veux simplement faire quelques expériences de fonte, mais vu que je ne connais pas les matériaux, je préfère être prudent. Quelque chose d’aussi simple était très facilement achetable à Delia, alors je me suis dit que vous devriez l’avoir ici également… »

Son interlocuteur redressa le torse et une fierté patriotique émana presque de lui à l’instant où Marlon mentionna la cité Impériale.

« Héhé, malin, ça. On va voir s’il mort à l’hameçon ! »

« Bien sûr que nous avons cela, et même en qualité supérieure à tout ce que tu peux trouver dans l’Empire. Après tout, nos fourneaux sont renforcés magiquement par nos runes. Si tu en as vu de tels à Delia, c’est qu’ils venaient d’ici… »

L’homme pérora pendant de longues minutes sur la supériorité de Forgeciel et Marlon se garda bien de tout commentaire, trop heureux de ne pas subir d’interrogatoire plus poussé que celui-ci.

Lorsqu’il repartit quelques instants plus tard, il s’était fait soulager de cinq pièces d’or. Il avait le sentiment de s’être fait arnaquer, mais il préférait cela que des questions gênantes, et le fait qu’il n’était pas de la cité volcanique jouait sûrement beaucoup dans les prix qu’on lui proposait.

Peut-être devrait-il missionner Vladimir ou Palkor s’il voulait ne pas se ruiner ? Il avait eu l’impression d’être riche pendant quelques heures lorsqu’il avait contemplé ses quarante pièces d’or, mais cette certitude commençait à s’effriter de plus en plus.

Il mit beaucoup plus de temps à retourner chez lui qu’à l’aller, devant se trimballer le fourneau portable qui devait bien peser soixante-dix kilos et se révélait encombrant. Auparavant, il n’aurait même pas été capable de soulever le fourneau, mais il semblait bien que les cent points qu’il possédait en force lui permettait d’accomplir cela.

Enfin, l’exercice intense qu’il faisait depuis son arrivée dans ce monde, car les points n’étaient qu’une représentation de la réalité…

Le vendeur lui avait proposé de le livrer le lendemain, mais le runiste n’avait pas voulu patienter aussi longtemps et avait donc décidé de souffrir pour pouvoir expérimenter le plus vite possible.

C’est donc transpirant et encore plus épuisé que Marlon arriva chez lui, déposant le fourneau le plus loin possible de son lit et y jetant un coup d’œil un peu plus approfondi.

Les gravures runiques couraient sur l’ensemble de l’appareil, et lui donnait un air mystique très apprécié du jeune homme. Le vendeur lui avait expliqué qu’il devait injecter du mana dans les runes et se concentrer pour obtenir la chaleur désirée. Ses pensées étaient donc la seule chose qui modulerait la chaleur à l’intérieur du fourneau.

Après avoir retrouvé son souffle, le jeune homme expérimenta pendant une heure le fonctionnement dudit fourneau, et fut extrêmement content de voir que ce dernier réagissait vraiment à ses pensées et régulait la chaleur instantanément.

«  La prochaine étape, gamin, c’est d’y mettre ce cristal… »

« Oui, mais je vais le réduire en poudre avant de le chauffer. Ça facilitera le processus et surtout je ne prendrais pas le risque de le faire exploser… »

Il prit bien soin de peser la quantité de cristaux utilisés et de noter avec attention chaque étape franchie pour obtenir l’explosif tant attendu. Ce n’était pas autant qu’il désirait être si minutieux, mais l’une des bases inculquées par le tatouage de la profession qui lui faisait ressentir comme une compulsion le besoin de tout noter…

Marlon s’affaira donc, grâce à son mortier et son pilon, à réduire le plus finement possible une poignée de Lambarde Cristalline. Il aurait cru la tache facile, mais le cristal était bien plus résistant qu’il ne l’avait cru aux premiers abords.

Celui lui prit une heure supplémentaire pour obtenir une quantité suffisante de poudre, qu’il plaça donc ensuite dans le fourneau, avant de refermer la porte vitrée de l’appareil et de prendre une grande inspiration.

«  C’est maintenant qu’on va savoir si tu exploses ? hahaha… »

Marlon ignora l’humour de l’IA, sachant qu’il y avait des chances que cela puisse réellement arriver, mais il ne se laissa pas distraire par ces pensées négatives.

Il posa ses mains contre le fourneau et se concentra sur la température de cinq cent degrés qu’il voulait atteindre, injectant un filet de mana dans la structure runique gravée dessus.

L’artefact s’illumina subitement, et le runiste sentit que le filet de mana s’agrandissait légèrement pour devenir un ruisseau, la quantité de mana nécessaire pour nourrir le circuit runique plus importante que ce qu’il avait cru aux premiers abords.

Il ne se laissa pas déconcentrer et continua de l’injecter, sentant qu’il en avait encore assez à utiliser avant de tomber à sec.

Pendant quelques minutes, rien ne se passa, et des gouttes de sueur commencèrent à couler sur le front de Marlon alors qu’il sentait son mana descendre encore et toujours plus bas.

Enfin, il vit plus qu’il ne sentit un changement à travers la porte transparente du fourneau.

La matière translucide et multicolore devint brusquement beaucoup plus foncée, passant d’une teinte variée à une autre plus terne et rouge, avant de basculer totalement dans la couleur noire.

Le jeune homme attendit quelques secondes, incertain que le processus de transformation soit achevé, mais lorsqu’il vit que plus rien ne bougeait, il bloqua le flux de mana afin que le fourneau refroidisse doucement.

« Maintenant, tu n’as plus qu’à éviter de trembler, hahaha ! »

Il fallut une vingtaine de minutes pour que le fourneau soit suffisamment refroidi et que Marlon puisse en retirer la plaque transparente sur laquelle reposait la Lambarde, dorénavant semblable à de la poudre noire, si ce n’était le reflet argenté qu’elle renvoyait.

Prenant un sachet de papier destiné à stocker les poudres alchimiques, le jeune homme retint sa respiration et emballa délicatement dans un sachet l’ensemble.

Lorsqu’il eut délicatement emballé ce sachet dans un linge pour lui éviter tout choc, il se permit de respirer à nouveau, et il eut un sourire satisfait alors qu’il venait de faire ce qui ressemblait fortement à sa première bombe artisanale…

«  Par contre, vu que c’est puni de mort dans le meilleur des cas, comment comptes tu tester ta nouvelle création, haha ? »

A ce moment-là, Marlon souhaita vraiment que Loki possède un corps, pour mieux pouvoir l’étrangler.

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