Triple Impétueux au Sabre Fou : Message supprimé.
Cultivateur Solitaire Rivière du Nord : « Imbécile de Triple Impétueux, le Vénérable Papillon Spirituel est humain. Effacez vite ce message ! »
Triple Impétueux au Sabre Fou : « Voilà ! Ouf ! On a encore eu de la chance ! »
Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel : « Navré de vous décevoir, mais je suis un humain pur jus. “Papillon Spirituel” n’est qu’un nom de Dao, rien de plus. Cher Daoïste Triple Impétueux, êtes-vous déçu que je ne sois pas une petite larve ? »
D’après le style de ce message, le père de la jeune femme semblait à nouveau utiliser son compte. Sa fille était alors occupée à préparer les Formations pour sa Tribulation, elle n’avait pas le temps de se connecter pour discuter. C’est donc lui qui gérait son compte pendant cette période. Ainsi, il s’était immédiatement connecté lorsque Triple Impétueux au Sabre Fou avait cité Douce Plume.
Triple Impétueux au Sabre Fou : « Non, non, non. Comment serait-ce possible ? Je ne suis pas du tout déçu. Au contraire, je suis très heureux que vous soyez un cultivateur humain ! Aîné, l’ignorance n’est pas un crime. Vous ne me punirez pas, hein ? »
Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel : « Hehe. »
Il était le Vénérable Papillon Spirituel ; l’homme aimait se pencher sur chaque petit détail. Il venait de mettre à nouveau Triple Impétueux au Sabre Fou sur sa liste noire. Il décida comment s’occuper de lui. Après le tournage du film du Groupe des Neuf Provinces #1, il demanderait à Monsieur Jacob d’en tourner un autre pour lui. Son nom ? “Ma vie insouciante et sans retenue”. Et le personnage principal serait évidemment Triple Impétueux. Le scénario se résumerait à le jeter dans l’eau, créant de multiples tsunamis ! Ensuite, dans un cratère, y générant à nouveau d’énormes vagues !
Le Vénérable Papillon Spirituel décida d’investir beaucoup d’argent dans la réalisation de ce film. Ce serait parfait.
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Dans le Groupe des Neuf Provinces #1.
Sabreur Bouddhiste Vertueux : « Aînés, ce n’est pas une plaisanterie ! Je suis très sérieux ! 😭 La soie jaillit sans s’arrêter de ma bouche en ce moment même, et j’ai besoin de savoir comment un humain peut filer un cocon ! »
Vénérable Blanc : « Shuhang, pourquoi voulez-vous filer un cocon ? »
Sabreur Bouddhiste Vertueux : « C’est viscéral ! »
Vénérable Blanc : « … »
Sabreur Bouddhiste Vertueux : « C’est probablement parce que j’ai bu un peu de Remède démodragon. Ça a commencé juste après, et maintenant je suis incapable de m’arrêter ! Dites, Aîné Blanc… Savez-vous comment faire un cocon ? »
Dans l’imagination de Song Shuhang, cet être était omnipotent.
Vénérable Blanc : « Je suis désolé, Shuhang. Si vous avez des questions liées à la cultivation, je peux vous aider. Mais tisser la soie ? Aucune idée. »
Véritable Monarque Montagne Jaune : « Pareil. Jeune ami Shuhang, ne comptez pas sur moi. »
Véritable Monarque Répercussions : « Ne comptez pas sur moi +1. »
Véritable Monarque Ancien Temple du Lac : « Ne comptez pas sur moi +2. »
Érudit l’Une Grise et… : « Ne comptez pas sur moi +3. »
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Les Aînés du Groupe des Neuf Provinces #1 enchaînèrent avec un tel enthousiasme qu’ils remplirent instantanément deux pages de discussion entières.
Et ils osent encore dire qu’ils n’ont pas de clones spécialisés dans l’envoi de messages ! Si c’était vrai, comment tant d’entre eux pourraient-ils inonder le salon de leur flot d’inepties chaque jour ?! Song Shuhang voulait vraiment trouver une table à retourner.
Bref. Devait-il naviguer sur la toile jusqu’à tomber sur la vidéo d’un bébé ver à soie pour en apprendre de lui ?
Mais juste à ce moment-là, “Douce Plume” lui écrivit un message.
Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel : « Jeune ami Shuhang, je ne sais pas pourquoi vous voulez apprendre ça, toutefois je peux vous envoyer quelqu’un si vous voulez. »
Sabreur Bouddhiste Vertueux : « Vraiment ? Merci, Aîné ! »
Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel : « De rien. Êtes-vous toujours sur le lieu du tournage ? »
Sabreur Bouddhiste Vertueux : « Oui. Nous avons terminé les scènes liées à la Secte du Nuage Immatériel plus tôt dans la journée et nous prenons un peu de repos. »
Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel : « D’accord. Attendez là où vous êtes, je vous envoie quelqu’un. »
Bien qu’étant un humain, le Vénérable Papillon Spirituel abritait de nombreux monstres-papillons sur l’Île au Papillon Spirituel. Parmi eux, certains étaient ses meilleurs disciples. Il y avait même des êtres de ce genre parmi ceux qu’il avait envoyés aider au tournage du film. Tous avaient de l’expérience dans le filage de cocons. Par conséquent, ils pouvaient lui prêter patte forte.
D’un autre côté… Lorsque ces papillons préparaient leur transformation, ils n’étaient encore que de petites chenilles incapables de prendre forme humaine. Ils ne sauraient pas précisément comment un humain devait s’y prendre.
Malheureusement, ils n’avaient pas de meilleure alternative à ce moment-là.
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Environ six minutes plus tard, un papillon coloré de la taille d’une paume s’approcha de Song Shuhang. Le Vénérable Blanc arrivait à ses côtés.
Blanc était très curieux. Son jeune ami avait commencé à cracher de la soie et voulait filer un cocon ? Il voulait voir ça !
A ce moment-là, une grande masse de soie s’était déjà accumulée devant le Roi Guerrier. La longueur du fil principal atteindrait sûrement la centaine de mètres s’ils devaient l’étendre.
– « Il tire vraiment de la soie par la bouche. » Le Vénérable s’accroupit et utilisa une épée en bois pour piquer le fil qui s’était accumulé. Celui-ci était aussi fin qu’un cheveu et il était très léger. Blanc appuya doucement, mais la soie résista. Il imprégna la lame de Qi d’épée, et ce ne fut qu’alors qu’il put la couper. « C’est très dur. »
Il semblait bien s’amuser !
Song Shuhang ne savait pas s’il devait rire ou pleurer.
Le petit papillon coloré s’arrêta devant lui en battant des ailes. « Bonjour, Monsieur Shuhang. Le Vénérable Papillon Spirituel m’envoie vous apprendre à filer un cocon. »
– « Bonjour, » répondit-il via une transmission. Comme la soie jaillissait continuellement d’entre ses lèvres, il ne pouvait communiquer qu’ainsi.
– « Monsieur Shuhang, vous pouvez m’appeler Jiu Gu. C’est le nom que le Vénérable Papillon Spirituel m’a donné. » L’animal fixait le jeune homme avec curiosité. Il avait vu des monstres produire de la soie plusieurs fois, mais c’était la première fois qu’il voyait un humain faire de même.
– « Jiu Gu… Joli nom. Bref. Jiu Gu, comment puis-je faire un cocon avec cette soie ? »
Le Vénérable Papillon Spirituel avait donné des noms aux papillons qui vivaient sur son Île ? Ils étaient beaucoup… Pouvait-il vraiment se souvenir de chacun d’eux ?
Yu Jiaojiao, qui était là, prit son téléphone portable et se prépara à filmer la scène.
Jiu Gu dit : « La première chose à faire est de chercher un bon endroit où s’installer. Monsieur Shuhang, où voulez-vous créer votre cocon ? »
– « Dans ma chambre ? » Après quoi, l’étudiant concentra son Vrai Qi sur son doigt et l’utilisa comme une épée pour couper le fil devant lui.
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Tout le monde entra dans la pièce occupée par Song Shuhang.
Le papillon coloré Jiu Gu y jeta un coup d’œil et demanda : « Monsieur Shuhang, dans quelle partie de la pièce voulez-vous ériger le cocon ? D’après moi, les meilleurs endroits sont les quatre angles, à l’intersection des murs ; même la jonction entre les murs et le plafond convient. C’est plus facile à faire dans un angle, ça le maintiendra en place et empêchera sa chute. »
– « … Puis-je le faire en étant allongé dans mon lit ? » Il trouvait relativement risquée l’idée de se créer un cocon en hauteur. Que ferait-il s’il tombait ? Après tout, il n’était pas un petit insecte. Quant au plafond, il ne l’envisagea même pas !
– « Oui, cela devrait être possible. Tant que vous déplacez le lit et le placez dans l’un des coins de la pièce, ce devrait être assez facile. »
Song Shuhang n’avait pas encore répondu que le Vénérable Blanc, l’Érudit Xian Gong et Yu Jiaojiao avaient poussé son lit dans l’un des 4 angles. Les trois débordaient de curiosité, ils attendaient avec impatience de le voir tisser son cocon. L’Érudit Xian Gong, en particulier. Il observait très attentivement, mémorisant chacun de ses mouvements. Lui aussi allait boire le Remède démodragon. À ce moment-là, il pourrait se retrouver dans la même situation. Par conséquent, il valait mieux se préparer à toutes les éventualités et apprendre à s’envelopper de soie. Et puis, tout savoir était bon à prendre.
– « … » Le jeune homme soupira intérieurement et suivit les instructions du papillon. Il monta sur le lit et s’appuya contre l’intersection des deux murs.
– « Monsieur Shuhang, pouvez-vous vérifier si la soie qui sort de votre bouche peut coller aux parois ? Si oui, reliez les deux murs avec, nous nous en servirons comme base de travail. »
– « Je vais essayer. »
Il vérifia ; tel était le cas. De plus, son fils tenait très bien.
Aussitôt, le Roi Guerrier eut l’impression d’avoir perdu quelque chose. Il avait la sensation qu’il cesserait d’être purement humain à partir de ce jour-là.
Cependant, il secoua rapidement la tête et se débarrassa de ces pensées.
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Jiu Gu lui expliqua précisément comment coller la soie aux deux murs. Très vite, la première partie du processus s’acheva – la construction de la base du cocon.
Song Shuhang ne put compter uniquement sur sa bouche, comme le faisaient les vers. Il dut souvent utiliser ses mains pour faire adhérer les fils aux parois.
– « Monsieur Shuhang est vraiment doué. Maintenant que la structure principale est faite, il est temps de passer à la chrysalide, » sourit Jiu Gu.
Le papillon lui donna d’autres instructions et lui fit cracher de la soie selon divers motifs. D’abord un crachat en C, puis en S, et enfin en 8. L’ensemble n’avait pas de règles précises, mais était très chaotique et désordonné.
Ainsi, une couche douce et pelucheuse de soie apparut progressivement. C’était la doublure de la chrysalide, la partie externe du cocon.
– « Comme c’est mystérieux. Après avoir craché de la soie en continu, il a construit quelque chose de si grand ! Cela me semble être très doux. » Le Vénérable Blanc prit une chaise et s’assit ; ses yeux étaient rivés sur Song Shuhang.
Yu Jiaojiao suggéra : « Peut-être devrions-nous vérifier son arbre généalogique. Et si l’un de ses ancêtres était un ver à soie qui a commencé à cultiver et s’est finalement transformé ? »
L’Érudit Xian Gong tenait une caméra et filmait le processus. Il était assez intelligent pour ne pas participer à cette conversation. Après tout, lui aussi pourrait bien devoir s’y mettre à son tour et avoir l’air parfaitement ridicule…
Le Vénérable Blanc demanda : « Shuhang, comment vous sentez-vous en ce moment ? »
– « Comment je me sens ? J’ai l’impression de ne plus être un humain… En plus, j’ai un peu soif. »