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Chapitre 702 – Comment tisser un cocon ? J’attends avec impatience vos réponses !
Chapitre 701 – Le Remède démodragon, j’en ai tant besoin ! Menu Chapitre 703 – Song Shuhang : J’ai l’impression de ne plus être humain…

À ce moment-là, le visage de l’Érudit Xian Gong était encore plus rouge que d’habitude à cause de l’excitation. Il sortit vingt tubes de Remède démodragon du sac en tissu et les plaça dans un autre sac, qu’il remit à Song Shuhang. Après tant de difficultés, ils avaient finalement réussi à mettre la main sur ce médicament.

L’étudiant prit le paquet et dit : « Aîné Xian Gong, puis-je en boire directement ? »

– « Oui, aucun problème. Cependant, je vous conseille de pratiquer une technique de cultivation de renforcement corporel juste avant de commencer, afin de permettre au Qi Sanguin dans votre corps de se réchauffer et de se répandre dans tous vos vaisseaux. Comme cela, vous pourrez assimiler le médicament à un rythme plus élevé. » Xian Gong, sa pipe dans la bouche, souffla un nuage de fumée blanche.

– « Dois-je le diluer un peu avant de le boire ? » Ce médicament était d’un très haut rang et ses effets étaient très puissants. Il avait peur d’exploser s’il l’absorbait sans s’être correctement préparé.

Avec un sourire, l’Érudit lui dit : « Vous n’avez pas à vous inquiéter. Le Remède démodragon est différent des autres médicaments. Son agent actif n’est pas d’une nature virulente, vous n’avez pas vraiment besoin de le diluer ; vous pouvez à la rigueur n’en boire qu’un peu pour commencer. Dans mon cas, je peux descendre trois fioles d’un coup, et continuer dès que j’ai fini de l’absorber. Mais dans votre cas, il vaut mieux étaler un tube sur dix prises. »

– « Je comprends. Merci, Aîné. » Le Roi Guerrier hocha la tête et en prit un en mains. Il rangea les autres dans son sac à main réducteur de taille. Il ne put contenir davantage son enthousiasme. Tant qu’il augmentait la puissance de sa constitution, il n’aurait plus à s’inquiéter de sa trop forte énergie mentale. Il n’aurait alors plus à supporter la douleur qui lui martelait le cerveau ! « Maintenant, Aîné Xian Gong, je vais faire un peu d’exercice, puis je boirai ce médicament ! »

Il voulait s’y mettre le plus vite possible !

Xian Gong hocha la tête et dit : « Dans ce cas, je serai votre protecteur. »

Ce médicament avait été raffiné à partir de sang d’un démodragon ayant muté. Le Maître Praticien lui avait assuré qu’il n’y aurait aucun problème, cependant l’Érudit estimait plus sûr de compter sur un protecteur lors de la prise du Remède afin d’être préparé à faire face à toutes les éventualités.

Song Shuhang acquiesça : « Super. Merci, Aîné ! »

❄️❄️❄️

Après un court instant…

Song Shuhang, Yu Jiaojiao et l’Érudit Xian Gong se dirigèrent vers le terrain vide derrière la chambre du premier. Cette étendue était très vaste, plus que suffisante pour quelques exercices.

L’étudiant prit une profonde inspiration et utilisa d’abord la Technique basique du poing bouddhiste, celle qui lui avait permis de s’engager sur la voie de la cultivation, et pour laquelle il avait déjà atteint le plus haut niveau de maîtrise. À ce moment-là, il ne ressentait pas la moindre lourdeur en l’exécutant. Il enchaînait chaque mouvement et style en douceur et sans erreur.

Ensuite, il exécuta la Technique du poing bouddhiste Subjuguant le Démon, encore et encore.

Après cette séance d’entraînement, tout le Qi Sanguin de son corps était bouillant. Il était dans une condition optimale.

Cela devrait suffire, pensa Song Shuhang.

Au même moment, l’Érudit Xian Gong le lui dit : « Jeune ami, cela devrait suffire. »

Il s’arrêta donc et expira une gorgée d’air trouble. Puis il sortit le tube de médicament de ses vêtements.

Yu Jiaojiao, qui se trouvait à proximité, lui tendit une petite tasse : « Souvenez-vous, un dixième, pas plus. »

– « Merci. » Song Shuhang sourit, la prit et y versa un dixième du tube.

Après avoir rangé le reste, il but.

Sucré, le liquide avait un peu de goût de pomme. Il avait l’impression de boire du jus de fruit.

Il ferma les yeux et utilisa les Écrits d’introspection méditative. Les pratiquants pouvaient absorber les remèdes plus efficacement en méditant.

Environ trois minutes plus tard…

Il ouvrit les yeux avec confusion. « C’est bizarre. »

Aucune réaction. Il ne sentit pas l’action du médicament, ni la sensation rafraîchissante du Qi se répandant dans tout son corps.

En avait-il trop peu bu ?

L’Érudit Xian Gong, qui lui avait prêté toute son attention, dit avec perplexité : « Jeune ami Shuhang, est-il possible que vous deviez en boire davantage ? »

– « Dois-je essayer d’en prendre plus ? » Alors qu’il allait se lever et mettre sa main dans ses vêtements pour saisir la fiole, il sentit un goût amer se répandre dans sa bouche. Peu de temps après, sa langue picota, engourdie.

Il ouvrit la bouche malgré lui, une réaction similaire à celle d’une personne respirant profondément après avoir mangé de la nourriture trop épicée.

– « Hmm ? Une réaction ? » Les yeux de l’Érudit s’illuminèrent.

Le Roi Guerrier voulut répondre… Mais quelque chose jaillit de sa gorge : de la soie !

Un fil de soie d’un blanc pur.

Spiderman lançant ses toiles avec ses mains. Song Shuhang, lui, utilisait sa bouche.

– « … » Le jeune homme en resta coi.

– « … » Tout comme Yu Jiaojiao.

De même pour l’Érudit. Que se passait-il exactement ? Il n’avait jamais entendu dire qu’un pratiquant se mettrait à cracher de la soie après avoir bu le Remède démodragon ! Il tenta : « Est-il possible que le Remède se soit débarrassé des impuretés de votre corps de cette manière ? »

Song Shuhang secoua la tête. Il pouvait l’affirmer, ce n’était pas cela. Puis, alors qu’il essayait de parler, un fil de soie encore plus long sortit de sa bouche avant sa voix.

La quantité qu’il lançait augmentait, tout comme sa vitesse.

Cela s’aggrava au point où il tirait du fil en respirant. Les traits devenaient de plus en plus longs. En un clin d’œil, ils atteignirent les trois mètres de long.

Suis-je sur le point de me transformer en ver à soie ? Il força un sourire.

Yu Jiaojiao cligna des yeux. « Shuhang, comment vous sentez-vous ? Peut-être que vous pouvez essayer de communiquer grâce à la Technique de Transmission Vocale Secrète. »

Il hocha la tête,et utilisa la Technique de Transmission Vocale Générale. « Je sens un goût amer, ainsi qu’une sensation piquante et engourdissante, qui m’a fait ouvrir la bouche malgré moi. Mais des fils de soie jaillissent maintenant continuellement de ma gorge, et je n’arrive pas à les arrêter. »

Xian Gong fronça les sourcils. « Vraiment ? Ne ressentez-vous rien d’autre ? Par exemple, que votre constitution se renforce, ou que votre force augmente ? »

Était-il possible que le Remède démodragon n’eut pas été raffiné correctement ?

– « Je sens que ma constitution s’est un peu renforcée, mais pas beaucoup. Je sens que le médicament commence à agir. Mais j’ai une étrange envie. »

Yu Jiaojiao demanda : « Une étrange envie ? Quel genre ? »

– « Je dirais… de faire un cocon, je suppose ? » Lui-même n’osait pas y croire, et pourtant… C’était vrai. Il avait soudainement envie de cracher de la soie et de se tisser un cocon pour s’y coucher.

– « … » Yu Jiaojiao et l’Érudit Xian Gong étaient silencieux.

– « Que faire ? De plus en plus de soie sort de ma bouche, » leur envoya Song Shuhang. Pendant le temps qu’il lui fallut pour transmettre ces quelques mots, un petit tas de fils était apparu devant lui, ceux-ci mesurant alors environ dix mètres de long.

Son amie reprit : « Dans ce cas, pourquoi n’essayez-vous pas de faire ce cocon ? »

Xian Gong réfléchit un instant. « Jeune ami Shuhang, je pense que cela vaut la peine d’essayer. Les insectes peuvent se transformer après avoir filé un cocon. Peut-être que vous profiterez également d’une transformation unique ! »

– « … » Ce qu’il disait lui semblait raisonnable et il n’avait aucun argument à lui opposer. Devait-il essayer ? Mais, problème… Comment était-il censé faire ?

Jeune Chinois né au XXIe siècle, il avait suivi ses neuf années d’enseignement obligatoire, suivies de trois années de lycée et d’une année d’université. Il avait étudié l’astronomie, la géographie, les mathématiques, la biologie, la physique, le chinois et la littérature, les langues étrangères, l’histoire, la chimie, la musique, la mécanique, l’art, l’éducation civique, etc. Il avait même fait du sport.

Il avait acquis de nombreuses connaissances, dont certaines lui seraient à jamais inutiles. Le vaste et précieux héritage de l’humanité.

Et pourtant, tout cela se révélait complètement inutile ! Il n’y avait pas une seule branche de la science qui pouvait lui dire comment les humains devaient s’y prendre pour tisser un cocon comme le faisaient les insectes !

Les fils de soie continuaient à sortir de sa bouche alors qu’il se tenait là, abasourdi.

Yu Jiaojiao l’encouragea : « Shuhang, ne regardez pas fixement le vide ! Essayez de tisser un cocon ! »

L’Érudit Xian Gong ajouta : « Jeune ami Shuhang, allez-y. Avec moi pour protecteur, il n’y aura aucun problème. En cas de pépin, je serai là. »

– « … » Mais le Roi Guerrier secoua la tête et expliqua par transmission secrète : « Jiaojiao, Aîné Xian Gong, est-ce que l’un d’entre vous sait comment les humains peuvent s’y prendre pour faire ça ? Moi, je ne sais pas ! »

Les deux étaient sans voix.

La première répondit : « Je suis un hybride jiaolong et monstre-poisson, je ne sais pas comment tisser un cocon. »

L’Érudit Xian Gong souffla un nuage blanc et dit : « Je suis un cultivateur humain, je n’en ai aucune idée, moi non plus. »

Au moment critique, ils furent autant l’un que l’autre incapables de lui fournir de l’aide.

Song Shuhang ne put que soupirer avant de sortir son téléphone portable.

Crachant toujours sa soie, il accéda au Groupe des Neuf Provinces #1 et commença à taper sur le clavier.

Dans le salon de discussion.

Sabreur Bouddhiste Vertueux : « Y a-t-il un Aîné connecté ? Je voulais savoir si l’un d’entre vous sait comment les humains peuvent se faire un cocon ? Je suis en train de tirer de la soie par la bouche et j’attends avec impatience une réponse ! »

Le premier à répondre était évidemment le Cultivateur Solitaire Rivière du Nord.

Cultivateur Solitaire Rivière du Nord : « Jeune ami Shuhang, je suis désolé, mais je ne peux pas vous aider sur ce point. Je suis un cultivateur humain pur jus et je ne sais pas faire ça. PS : Je pense que les humains pur sang en sont incapables, pour commencer. PPS : Quant à votre question sur la façon de créer un cocon, demandez aux monstres du groupe. »

Jeune Maître Tueur de Phénix : « Estimé Daoïste Rivière du Nord, cette déclaration est incorrecte. Je suis un monstre et je n’ai aucune idée de la façon dont les humains peuvent se faire un cocon avec leur propre soie. Je pense que le jeune ami Shuhang devrait plutôt se rapprocher d’un cultivateur insectoïde. »

Seigneur de Grotte Loup des neiges : « Je suis d’accord avec le Jeune Maître Tueur de Phénix. »

Véritable Monarque Tyran Jiaolong : « Je suis d’accord avec le Jeune Maître Tueur de Phénix. +1. »

Maître du Palais au Talisman des Sept Vies : « Y a-t-il un Aîné dans notre groupe qui soit un monstre insectoïde ? »

Triple Impétueux au Sabre Fou : « Si nous parlons de cultivateurs de type insecte, nous devrions taguer @Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel ! Je suis presque certain que le Vénérable Papillon Spirituel a commencé à s’entraîner alors qu’il n’était encore qu’une petite chenille, et qu’il s’est finalement transformé en papillon avec le temps. C’est sans doute comme ça que ça s’est passé ! »

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