Le Plus Jeune Fils du Maître Épéiste | Swordmaster's Youngest Son | 검술명가 막내아들
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Emperor Penguin

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« Des cris… ? »

Jin pencha la tête, confus, tandis que Misha prenait Murakan.

« Miaou ? »

[Nya ?]

« Et n’entre pas dans la pièce. »

Jin se demandait comment la guérison allait se dérouler, mais il ne prit pas la peine de demander. Puisqu’elle était la seule à pouvoir soigner Murakan, il ne ressentait pas le besoin de s’inquiéter.

‘Je suppose que c’est un processus douloureux. Bonne chance, Murakan.’

Murakan frappa l’air de façon ludique, ne sachant pas ce qui l’attendait.

« Merci, Mlle Misha.

– À plus tard. »

Le bruit de la porte qui se referme semblait particulièrement lourd. Shurry avait l’air plutôt confus.

Il ne s’écoula même pas dix secondes avant qu’il n’entende un cri.

Surpris, Shurry se précipita vers la porte et commença à la gratter. Les bruits n’étaient pas très agréables.

[Nya…. !]

« Oh, Shurry. Mlle Misha est en train de guérir Murakan, alors ne t’inquiète pas.

– Et c’est ainsi qu’elle commence. »

Quikantel s’approcha du couloir.

Bien que Jin ait dit à Shurry de ne pas s’inquiéter, il restait lui-même anxieux.

Il voulait interroger Quikantel sur le processus. Elle était sûrement au courant, puisqu’elle avait parlé à Misha.

Cependant, l’expression de Quikantel était sombre.

On aurait dit qu’elle avait commis un crime odieux.

« Mlle Quikantel ?

– J’espère qu’il survivra.

– Survivra ? »

L’inquiétude de Jin grandit.

« Ah, elle ne te l’a pas dit ?

– Me dire quoi ?

– Ce n’est pas seulement pour l’aider à se rétablir. Elle va aussi lui rendre sa force d’antan. »

Kraaaaaaa !

Les cris et les hurlements continuèrent. Puis vint le bruit d’une scie à affûter, mais pas un seul son ne vint de Misha.

« Vous voulez dire que Murakan peut mourir pendant ce processus ?

– Oh, non, pas du tout. Si c’était le cas, elle n’aurait pas procédé sans ton accord.

– Alors quoi… ?

– Si la récupération échoue, il perd tout. Sa santé sera bonne, mais il perdra tous ses pouvoirs. »

Les yeux de Jin s’écarquillèrent sous l’effet de la colère.

Il pensait que Misha aurait dû en discuter avec lui ou Gilly avant de procéder à ce processus de récupération.

D’un autre côté, il comprenait la situation.

Murakan accepterait certainement l’offre, quel que soit le risque.

Son ancienne puissance était incomparable à son état actuel. Le dragon le plus redouté de son époque, celui qui avait tenu tête à Temar Runcandel.

Il avait gagné le titre de « dragon noir légendaire » et s’était imposé à tous les autres dragons. La puissance qu’il avait acquise en terrassant Julien n’était qu’une fraction de sa véritable forme.

Le Murakan actuel semblait plus faible que Quikantel et même que l’entrepreneur qu’il devait protéger.

S’ils se trouvaient dans une situation critique, Jin protégerait Murakan.

Par conséquent, il irait certainement jusqu’au bout du processus de récupération.

Même si les dragons gardiens n’avaient pas besoin d’être plus forts que l’entrepreneur, ils ne voulaient au moins pas être un fardeau.

Quikantel ajouta.

« On pourrait croire qu’elle déteste son propre frère, mais elle est venue immédiatement lorsqu’elle a compris que quelque chose n’allait pas. Je suis sûr qu’elle fait de son mieux, alors laissons-lui quelques jours.

– Quelle est la probabilité de réussite ?

– Environ cinquante pour cent.

– Pas trop faible.

– Mon Dieu, quel est ce bruit ? On dirait qu’un chat souffre, est-ce que c’est Sir Murakan… ? »

Gilly passa par là.

Quikantel lui expliqua rapidement la situation, et ses yeux perdirent toute couleur. Jin tenait ses mains tremblantes.

Elle eut les mêmes pensées que Jin, pensant qu’elle méritait de connaître les antécédents. Elle réalisa alors que c’était ce qu’il désirait vraiment.

Aucun d’entre eux ne pouvait quitter la porte.

« Oh mon Dieu, Sir Murakan… ! Même moi, je me sens mal en entendant vos cris.

– Milord, Miss Gilly. Je suis sûr qu’il s’en sortira très bien.

– Prenez au moins quelques-uns de ces biscuits. »

Tout le monde s’était rassemblé devant la porte.

Les cris continuaient. Des bruits d’os et d’écailles se brisant résonnaient dans les couloirs.

Enfin, ils entendirent un cri humain.

C’était complètement différent des cris d’un chat.

Alors que la tension rendait l’air lourd, la porte s’ouvrit enfin.

Ils jetèrent un coup d’œil à travers et virent des éclaboussures de sang partout, ainsi que des taches d’énergie spirituelle. Murakan n’était nulle part.

« Ouf ! »

Misha sortit d’un pas assuré, essuyant la sueur de son front.

Tout le monde lui ouvrit le chemin, pour ensuite l’entourer rapidement.

« Il s’est passé quelque chose d’amusant pendant que j’étais occupée ? Il semble que Quikantel vous l’ait déjà dit. Si vous avez quelque chose à me dire…

– Nous ne vous en voulons pas. Vous connaissez Murakan mieux que nous, alors je suis sûre que vous avez tiré vos propres conclusions. Il va bien ?

– Pour l’instant. Mais nous devons recommencer. Il n’est pas encore tiré d’affaire. »

Son sourire malicieux avait disparu, et elle avait l’air plutôt fatiguée.

En tant que contractant de Solderet, Jin savait combien d’énergie spirituelle elle avait dépensée ce jour-là.

L’aura puissante qu’elle possédait autrefois avait diminué. Il savait qu’elle se donnait à fond.

« Je suis fatiguée. Je ferai une pause après mon repas.

– Nous le préparerons rapidement. Avez-vous envie de quelque chose ? »

Elle donna une réponse surprenante.

« Une tarte aux fraises. Sinon, un autre fruit sucré. »

Une sœur, c’était bien sa sœur.

* * *

Misha commençait toujours à travailler sur Murakan de midi à minuit.

Une semaine passa et chaque jour, ils entendaient de plus en plus de cris humains provenant de cette pièce.

« Aujourd’hui, c’est le dernier jour. Sans ce faible, je n’aurais pas à souffrir autant. »

Bien qu’il se soit bien reposé, il n’y avait pas un jour où Misha n’avait pas l’air de manquer de sommeil.

Qu’il survive ou non, Murakan retrouverait sa capacité à se transformer.

De nouveau, une série de cris retentit dans la pièce.

Mais cette fois, il ne s’agissait pas de cris de chat. Il n’y avait plus d’instabilité dans la transformation.

Cependant, le processus semblait prendre beaucoup plus de temps. Alors que le jour approchait lentement du coucher du soleil, tout le monde était nerveux.

Même si Murakan perdait ses pouvoirs, ils ne le traiteraient pas différemment.

Mais que penserait-il de lui-même ? Ils ne pouvaient pas imaginer l’effroi que Murakan ressentirait.

« Il sera bientôt minuit, jeune maître. Je prie… Je prie pour qu’il aille bien. »

Les cris s’arrêtèrent. L’équipement de récupération cessa de fonctionner.

La porte s’ouvrit.

Un homme à la chevelure noire et luxuriante est apparu. Murakan.

Dès qu’il vit tout le monde attendre à l’extérieur, il sourit.

« Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus.

– Murakan !

– Monsieur ! »

Il semblait beaucoup plus confiant qu’auparavant.

Jin se souvint de la fois où il l’avait rencontré au Château des Tempêtes. Il ressentait la même énergie oppressante dans ses yeux noirs, même lorsqu’il était un guerrier adulte.

Tout le monde le savait.

C’était un grand succès.

« Kuhahaha ! C’est vrai, je suis Murakan ! »

Murakan rit à gorge déployée et s’avança vers tout le monde. Instinctivement, tout le monde s’éloigna à cause de son immense pouvoir.

Des fissures apparurent dans le couloir sous l’effet du rire.

« C’est ça ! C’est ça ! C’est vraiment ce que je suis ! »

Paf !

Le cou de Murakan se brisa. Une personne normale aurait immédiatement péri.

Misha l’avait assommé.

« Il est sérieux ? Qui t’a dit d’être aussi bruyant ? J’ai eu l’impression que mes tympans se déchiraient rien qu’à cause de tes cris. »

Murakan jeta un regard noir à Misha, puis se remit à rire.

« Merci beaucoup ! Je vis ma meilleure vie grâce à toi. Je vais te faire un câlin ! Viens ici !

– Va te faire foutre.

– Ouais, eh bien, au moins j’ai essayé de montrer de la gratitude. Je ne voulais pas non plus. Maintenant, va-t’en. Je vais faire une fête ce soir. Je m’occuperai des compensations plus tard.

– Oui, oui, continue à parler. Tu as l’air très arrogant juste parce que tu es devenu un peu plus fort. Écoute pendant que je te le demande gentiment.

– Hein ? Tu n’es pas encore partie… euh, UH ! »

Misha donna quelques coups au gars.

Et il n’avait pas laissé échapper une seule goutte de sang. Les spectateurs ne savaient pas s’ils devaient être impressionnés par les coups de poing ou par la capacité de survie.

« Tu n’as récupéré que 40 % de ton ancienne puissance. Ne te lance pas dans quelque chose que tu ne peux pas gérer. »

Après vingt autres coups, Misha jeta un corps sans vie à travers le hall.

« Je… je n’ais récupéré que 40 % de mon ancienne puissance volontairement ! Sinon, je serais devenu plus fort que toi !

– Bien sûr, mon pote. Je te donne cinq secondes. Si tu ne te penches pas pour me remercier officiellement, je te retransforme en chat. »

Avant même que Murakan ne puisse réfuter, Jin et Gilly lui donnèrent un coup de pied à l’arrière des jambes, de sorte qu’il tomba au sol. Puis ils le forcèrent à baisser la tête pour qu’il s’incline.

« Merci pour vos services.

– Et je vous remercie d’avoir attendu patiemment. Malheureusement, je dois écouter cet idiot et partir. »

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