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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Après avoir badiné avec eux pendant un moment, Su Hang rassembla rapidement tous les médicaments et les leur apporta. Sa résidence de banlieue était proche du ranch, il n’avait donc mis que dix minutes pour s’y rendre.
Cependant, quand il avait vu le médicament que Yun Xi avait prescrit à Jiang Chenghuan, Su Hang avait eu l’air choqué.
« Beau travail, petit. Cette fille ne prescrit pas de médicaments pour n’importe qui. D’ailleurs, la dernière fois qu’elle a prescrit des médicaments à l’héritier aîné, mon père a dit que ses formules de prescription étaient inestimables. Non seulement les ingrédients médicaux étaient extrêmement précis, mais ils étaient aussi extrêmement efficaces. Il y a de l’espoir pour ta maladie. »
« Vraiment ? » Jiang Chenghuan ne l’avait pas cru. Il pensait simplement qu’il exagérait.
« Si c’est vraiment si inestimable, alors pourquoi n’es-tu pas allé étudier la médecine chinoise ? »
« Je n’avais pas le choix, car je suis le médecin personnel du Jeune Maréchal Mu. Pour traiter des hommes comme lui, la médecine chinoise n’est pas aussi efficace que la médecine occidentale. La profession exige une spécialisation. La médecine chinoise est assez ennuyeuse, et il faut avoir plus de dix ans de connaissances de base. De plus, son effet curatif est lent, et beaucoup de gens ne croient plus en la médecine chinoise. À l’origine, j’ai étudié la médecine chinoise afin d’hériter de la succession de mon père, mais j’ai abandonné et décidé d’apprendre la médecine occidentale à la place. Mes connaissances en médecine chinoise représentent moins d’un tiers de celles de cette fille, mais j’ai constaté que les connaissances en médecine occidentale de cette fille sont comparables aux miennes. »
« Vraiment… »
« Qu’est-ce que vous chuchotez tous les deux ? » Yun Xi s’avança et prit le gingembre tranché qui avait été apporté par Su Hang. « Le jeune Maréchal Mu a fait une réaction allergique. Je pense que nous devrions rentrer. »
« Oh ? Pourquoi tu ne l’as pas dit plus tôt ! A-t-il pris des médicaments contre l’allergie ? »
« Il l’a déjà fait. Mais comme le temps devient sec, les médicaments contre les allergies ne suffisent pas. Quand il rentrera chez lui, le majordome devra préparer de l’eau de Ginseng pour qu’il puisse la prendre par voie orale. Il guérira alors rapidement. »
« Est-ce utile ? Nous prenons tous des médicaments occidentaux pour les allergies. »
« Le Scutellaria baicalensis contient l’ingrédient actif baicaline, qui inhibe la libération des médiateurs allergiques en inhibant le système d’activation enzymatique des mastocytes, inhibant ainsi efficacement les réactions allergiques de type i, ii et iv. En outre, l’eau de scutellaire peut également réduire les capillaires. La perméabilité des vaisseaux sanguins inhibe l’inflammation et soulage les allergies cutanées telles que la congestion, les bouffées de chaleur, l’exsudation et les démangeaisons. »
Après une pause, Yun Xi avait regardé Su Hang avec un sourire désinvolte et avait dit en plaisantant : « Docteur Su, si votre père savait à quel point vous êtes inutile, il pourrait utiliser un fouet sur vous. »
La famille Su était médecin depuis des générations, et il était dommage que maintenant, pendant la génération de Su Hang, la médecine occidentale soit considérée comme plus efficace alors que la médecine chinoise était ignorée.
Su Hang haussa les épaules et étendit ses mains, impuissant. « Qu’est-ce que je peux faire ? Je me sens tout aussi désespéré. »
« Allons-y ! » Mu Feichi s’était changé. Maintenant, il entraînait Yun Xi au loin.
Yun Xi fit un signe de la main à tout le monde pour dire au revoir et partit avec Mu Feichi.
Tous les trois avaient soupiré ensemble. En regardant le dos de ces deux personnes, Jiang Chenghuan avait pensé au terme le plus approprié : un mariage parfait !
« Le jeune Maréchal Mu l’élève pour en faire sa femme ? » Jiang Chenghuan jeta un coup d’œil à ses deux compagnons en demandant cela.
« Tous ceux qui ne sont pas aveugles peuvent le voir ! Je suppose que tu es un peu lent. »
« … »
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Sur le chemin du retour, Yun Xi avait demandé des nouvelles de Jiang Chenghuan.
Elle était préparée à ce que Mu Feichi ne lui réponde pas. Elle s’inquiétait seulement de savoir si le médicament qu’elle avait prescrit serait efficace, puisqu’après tout, elle n’avait pas pris son pouls.
Prescrire ce médicament était un peu risqué, mais elle avait déjà une vague idée de son état d’après l’attitude de Jiang Chenghuan. Elle voulait juste le vérifier pour sa tranquillité d’esprit.
« Je pensais que tu lui avais prescrit des médicaments parce qu’il t’avait parlé de son état. Il s’avère que tu devinais depuis le début ? »
« Une moitié d’intuition et une moitié de supposition ! Mais ce médicament est effectivement pour ses symptômes spécifiques. »
« L’année de sa cérémonie de passage à l’âge adulte, ses aînés avaient prévu de le laisser devenir l’héritier de la famille Jiang. Quand il s’agit d’une famille vieille de 300 ans et de l’un des trois clans majeurs de Jingdu, le premier dans la succession serait toujours le fils aîné et le petit-fils aîné. Son père est le deuxième fils du vieil homme, donc il est en fait le deuxième en ligne. Son oncle, cependant, n’a qu’une fille et un enfant illégitime. L’enfant illégitime ne peut pas hériter de la position, donc cette position est tombée sur Jiang Chenghuan. Son oncle a ressenti du ressentiment car, bien qu’il soit le fils aîné, son enfant illégitime ne pouvait pas hériter de la position. Alors, quand Jiang Chenghuan étudiait à l’étranger, son oncle a engagé plusieurs tueurs à gages pour le traquer. »
« … » Yun Xi était restée stupéfaite pendant un instant. Qui aurait pensé que la vie de Jiang Chenghuan était encore plus dramatique qu’un film ringard ?
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