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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Emperor Penguin
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‘Merde, mon identité a déjà été révélée à deux personnes depuis que je suis arrivé à Tikan.’
La lame fantôme Kashimir et le Dragon Argenté Quikantel.
Kashimir était déjà leur allié, et il était probable que Quikantel rejoigne également leurs forces. Jin se demandait si quelqu’un parmi les porte-drapeaux provisoires avait révélé ouvertement son identité, mais à ce stade, il s’en fichait.
‘Qui se soucie si j’enfreins certaines règles ? Je suis déjà en retard sur l’entraînement de toute façon. Je vis cette vie comme je l’entends.’
Chaque fois que Jin enfreignait les règles de son clan, il ressentait un plaisir rafraîchissant de la délinquance.
Puis, Jin se présenta formellement à Quikantel.
« Hm, donc tu es ce Jin Runcandel. Je m’y attendais déjà quand j’ai senti l’aura de Temar, mais quand même… c’est très fascinant. »
« Je pense que vous êtes plus fascinante. Le Dragon Argenté du Temps. J’ai entendu des rumeurs, mais je suis resté sans voix quand je vous ai vu remonter le temps. »
« Ce n’est pas quelque chose que je veux entendre de la part de l’enfant qui m’a coupé l’aile. Hm, je dis que tu es intéressant car Enya parlait souvent de toi. »
« La contractante d’Olta a parlé de moi ? »
« Oui. Il n’y a pas si longtemps, toute la presse du monde n’arrêtait pas de parler de ton acquisition 5 étoiles. Enya l’a lu et m’a dit plusieurs fois que, même si vous avez tous les deux 15 ans, elle t’admire car tu es très talentueux. »
« Haha, il n’y a rien à admirer… C’est un peu embarrassant puisque je ne l’ai jamais rencontrée. Je suis sûr qu’elle a un potentiel incroyable en elle en tant que contractante. »
« Oui, Quikantel. C’est très maladroit de ta part de mettre Jin sur un piédestal. Tu vas prendre la responsabilité de son ego surdimensionné ? »
Jin et Quikantel avaient naturellement ignoré l’interruption de Murakan et avaient poursuivi leur conversation.
« Si cette enfant te voit, elle sera très exaltée. Pourquoi ne pas visiter l’Empire du Vermont avant de partir voir Vyuretta ? »
Quikantel vait dit qu’il faudrait environ une semaine pour invoquer le dragon du vent.
Cela aurait été génial s’ils pouvaient immédiatement rencontrer et battre Vyuretta, mais le dragon du vent était avec le commandant en second des Zipfels. En gros, ce n’était pas une entité facile à rencontrer.
« Enya aura également besoin de temps pour mettre les choses au clair, et il serait bien que tu lui expliques pourquoi elle doit quitter l’empire. Comme tu es l’homme de ses rêves, peut-être que ce sera plus facile pour elle de comprendre. »
Jin acquiesça.
Persuader Enya était une arrière-pensée. Après tout, rester dans l’Empire du Vermont pour rencontrer Vyuretta était pratique.
La raison étant le lieu de leur rendez-vous, l’endroit où ils se trouvaient — une île inhabitée.
À cet endroit, même si une grande bagarre éclatait, aucun problème ne se poserait. Tout comme la façon dont Jin et Murakan n’avaient pas été interrompus pendant leur combat contre Quikantel.
« Alors, Mlle Quikantel. Quel serait un bon endroit pour rester dans l’empire ? Je crois que la capitale est trop fréquentée pour maintenir notre secret. »
L’empire du Vermont n’était pas petit comme Akin. Il y avait probablement des gens qui pouvaient reconnaître Jin dans les rues. Des gens comme des nobles de bas rang et les Chevaliers du Roi Dragon y résidaient. Ce serait trop risqué.
« Oh, tu peux rester chez moi. Nous avons beaucoup de chambres libres. »
« Hé, hé ! Attends. Ta maison ? Ce n’est pas grave si c’est un petit endroit, alors achète-nous juste une résidence éloignée. Je te rembourserai plus tard. C’est pas bizarre de partager un toit alors qu’on a, tu sais, rompu ? »
« Arrête de faire l’hystérique, Murakan. J’ai simplement proposé ceci pour vous aider dans votre petite affaire. »
« Hein ?! Hystérique ? Et toi ? »
« Ce serait bien que nous oubliions les événements passés. Faisons en sorte de distinguer les affaires professionnelles et personnelles. »
Bien que ce soit déconcertant, il n’y avait aucun intérêt à parler. Murakan trembla de frustration avant de laisser échapper un soupir.
* * *
Jin et Murakan n’eurent d’autre choix que de se cacher dans les ailes de Quikantel pour se faufiler puisque Murakan ne pouvait pas se transformer sans précaution dans l’empire.
La demeure de Quikantel se trouvait au milieu d’une forêt à la périphérie de la capitale. C’était une maison qu’elle avait construite lorsqu’elle était devenue le dragon gardien d’Enya.
Construite en rondins, elle avait une façade très propre et fraîche. Une agréable et rafraîchissante odeur de bois entourait légèrement leurs corps.
« Attendez un moment. Je sors après avoir nettoyé un peu. »
« Prends ton temps. »
Bien qu’ils soient des dragons, était-elle vraiment consciente de montrer une chambre sale à son ex ? Quikantel était entré en première, et Jin avait haussé les épaules.
« Qu’est-ce que ça fait de s’allier avec ton ancien intérêt amoureux, Murakan ? »
« Ha… Ne me le rappelle même pas. Je me sens un peu mal à l’aise en dedans. »
Murakan ne pouvait détacher son regard de la cabane en rondins.
‘Cette salope… Elle a construit exactement la même maison qu’il y a mille ans. C’est donc pour ça qu’elle voulait nous amener ici.’
Pourtant, bien que confronté à la maison de leur passé, Murakan ne sentait pas son amour consumé se rallumer.
Son malaise provenait de la réminiscence de leur passé nostalgique.
Il y a mille ans, il faisait la fête tout le temps avec Temar et Quikantel dans une cabane en rondins avec le même design.
L’un était mort sans laisser de tombe. Et l’autre était devenu un amant du passé. En se rappelant le bon vieux temps, l’amertume emplissait son cœur.
« Vous pouvez entrer maintenant. »
Dès qu’il était entré, Jin avait involontairement souri.
‘C’est “propre” ? Quikantel semble avoir un côté maladroit inattendu.’
On aurait dit que la pièce avait été nettoyée à la hâte, mais dans les pièces de la maison, il y avait des vêtements et des bouteilles vides qui traînaient sur le sol.
« Quelque chose à boire ? »
« Juste un peu d’eau froide, merci. »
« Toi, Murakan ? »
« Lance-moi quelques bouteilles de vin. Bon sang, c’est pour ça que je ne voulais pas venir ici. »
« Tu es venu ici en premier et as troublé ma tranquillité. Et je n’ai pas d’autres intentions, alors si ça ne te plaît pas, fous le camp. »
« Peu importe. »
Murakan murmura quelques plaintes en se jetant sur le canapé du salon.
Avant que Quikantel n’ait pu apporter l’eau et le vin à ses invités, Murakan s’était soudainement endormi en ronflant bruyamment.
« Qu’est-ce que… Murakan ? Tu dors ? Comment fais-tu pour dormir comme ça ? »
« …C’est probablement à cause de notre combat. Il a été mordu partout, après tout. J’ai moi-même utilisé beaucoup d’énergie spirituelle, ce qui explique mon épuisement. »
« Ah… Je vois. Je ne savais pas parce que vous sembliez bien il y a un moment. »
POP !
Quikantel fit sauter le bouchon de la bouteille de vin qui était à l’origine pour Murakan et versa du vin dans son propre verre.
« Jin Runcandel. »
« Oui ? »
« Je t’assiste en raison de mon allégeance avec Temar ainsi que pour la sécurité d’Enya, mais la raison principale est ce bâtard endormi. »
« Je vois. »
Jin n’avait rien à dire. Il ne pouvait qu’imaginer à quel point ses sentiments persistants étaient profonds pour Murakan.
Mais les mots qui avaient suivi étaient complètement différents.
« Cet idiot ne sait pas vraiment à quel point il est devenu faible. »
Lorsqu’il était dans la fleur de l’âge, Murakan était le plus fort des plus forts. Même les dragons de feu, qui étaient nés pour le combat, essayaient de l’éviter à tout prix.
En fait, les autres dragons avaient des relations de soumission avec leurs dieux, mais Murakan avait une relation égale avec Solderet, d’où sa particularité.
Malheureusement, ce n’était plus le cas. Grâce à Jin, Murakan récupérait une partie de son énergie spirituelle, mais il était toujours incomparablement plus faible que son ancien lui.
« Actuellement, Murakan ne peut pas combattre Vyuretta. À cause de sa fierté, je n’en ai pas parlé il y a un instant. Mais quand le moment sera venu pour eux de se battre, je me battrai à sa place. »
« Vyuretta est-il si fort ? »
« En quelque sorte, mais c’est surtout parce que Murakan est nettement plus faible. Mon déchaînement meurtrier de tout à l’heure n’aurait été qu’une colère d’enfant pour le Murakan d’il y a mille ans. »
Quikantel avait vidé son gobelet dans sa bouche.
Elle prit un air mécontent en s’en versant un autre.
« Je dis cela pour que tu le saches. Si je disais cela à Murakan, il refuserait fermement mon aide. »
Jin hocha calmement la tête.
‘Elle avait l’air folle au premier abord, mais c’est un soulagement de voir cette facette d’elle.’
Zzzzzzzz, zzzzzzzzz.
Le ronflement de Murakan résonnait dans toute la pièce.
« Jin Runcandel. Que feras-tu après avoir confirmé si oui ou non Vyuretta a enlevé Lathry ? Si je t’aide à capturer ou tuer Vyuretta, les Zipfels vont agir. »
« Eh bien, je suis un Runcandel… Avoir des différends avec les Zipfels est assez naturel. »
« Une réponse intéressante. Je peux supposer que tu n’y as pas encore réfléchi ? »
« Non pas que je n’y ai jamais pensé. Cependant, je n’ai rien de complètement planifié, donc vous n’avez pas tort. De toute façon, la première chose à faire est de sauver la contractante d’Az Mil. »
« Il semble que tu sois très proche de la contractante d’Az Mil. »
« Pas vraiment. Nous nous sommes rencontrés il y a seulement deux jours. »
Les yeux de Quikantel s’étaient élargis.
« Quoi ? »
« Je veux dire, je ne peux pas regarder un enfant se ratatiner et mourir. La contractante d’Az Mil est une enfant nommée Euria, et elle n’a que 5 ans. »
« Donc pour une enfant que tu as rencontré il y a seulement deux jours, tu as l’intention de risquer ta vie et de combattre Vyuretta ? Et en tant que porte-drapeau provisoire, réveiller le clan Zipfel tout entier ? »
« Quelque chose comme ça. »
« Haha… vraiment, le retour de Temar. Chacune de tes actions et intentions est analogue à sa ferveur. Très intéressant. »
« Je l’ai remarqué plus tôt, mais il semble que vous étiez très proche du premier patriarche. »
« “Proche” est un euphémisme. Temar était un ami pour lequel j’aurais tout abandonné. Avec Murakan, nous avons passé de sacrés moments dans le passé. »
« Alors pourquoi Murakan a sombré dans un sommeil millénaire après avoir perdu contre le premier patriarche ? »
Une question à laquelle Jin réfléchissait souvent. Il l’avait posée plusieurs fois à Murakan, mais il n’avait jamais entendu de véritable réponse de sa part.
« Ce serait mieux si tu l’entendais directement de Murakan. Il te le dira le moment venu. »
Ce devait être une histoire significative.
Jin comprit la situation et hocha simplement la tête. Il n’y avait aucune raison d’entendre l’histoire à ce moment précis.
Naturellement, le silence s’était installé. Peu après, des bruits de pas se firent entendre à l’extérieur de la cabane.
Un craquement.
La porte d’entrée s’était ouverte, et une fille avait jeté un coup d’œil à l’intérieur.
« Mme Quikantel, je suis… rentrée ? Qui sont ces hommes ? »
C’était Enya, qui s’était immédiatement inclinée devant Jin. Elle ne savait pas qui il était, mais elle avait l’intuition qu’il s’agissait de quelqu’un d’important.
« Viens t’asseoir ici, Enya. C’est Jin Runcandel, et cette canaille endormie est un dragon. Un vieil ami. »
« Ah, oui. M. Jin Runcandel. C’est un plaisir de vous—Jin Runcandel ?! »
Les yeux d’Enya s’étaient agrandis et elle avait couru vers Jin. Son visage rougit.
« Je… Je suis une grande fan ! Seigneur Jin ! C’est un honneur d’être en votre présence ! »
Quikantel se frappa le front, et Jin ne put qu’offrir un sourire gêné.
« …Enya, que dirais-tu de conserver ta dignité de contractante ? »
« Oups… Mes excuses, Mme Quikantel. Mais c’est le Seigneur Jin. Est-il le vrai Jin Runcandel ? Oh mon dieu, mon dieu ! Oh mon Dieu ! Le Seigneur Jin est devant mes yeux ! Aaaaah ! »
Le rêve d’Enya s’était réalisé en présence de Jin.
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N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.
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