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Chapitre 147 – En quelque sorte ?
Chapitre 146 – Accompagnez-moi un petit peu! Menu Chapitre 148 – Il avait vraiment hâte!

Seize s’amusa réellement. Elle fit tout ce qu’elle voulût, à sa grande joie.

À la nuit tombée, Song Shuhang l’accompagna sur le toit de l’hôtel Guo Xin.

S’appuyant sur le grillage, la jeune femme admirait le paysage nocturne. De gros sacs trônaient à côté d’elle, ses achats du jour.

– « Fatigué ? » demanda-t-elle en tournant la tête dans sa direction.

– « Je vais bien. »

Il avait après tout ouvert son Acupoint du Cœur, et était doté d’une toute nouvelle force physique. Il n’avait rien à voir avec ces faiblards au cinéma sur le point de rendre leur dernier souffle après avoir marché avec une fille pendant une demi-journée.

– « Haha! » Elle s’étira, toujours dos à l’étudiant. « Dommage, mais il faut en rester là pour aujourd’hui. Sept n’est plus très loin! »

– « Il vient vous chercher ici ? Directement ? »

– « Il est sur son épée volante. Ce n’est pas comme si les gens pouvaient le voir de toute façon. » Elle se retourna et lui sourit. « La prochaine fois, je vous rendrai l’argent que je vous dois. »

– « Ça marche, » acquiesça-t-il.

– « Alors c’est réglé. Je tiendrai ma promesse! » Puis elle ajouta : « Je dois y aller. Sept est arrivé. »

Et effectivement, une traînée de lumière passa au-dessus de leur tête.

L’Aîné apparut de nulle part.

La demoiselle sourit en agitant la main. « Yo. Sept, tu es en retard! »

Ignorant toute forme de politesse, il lui lança dans l’instant une pichenette sur le front. Elle tomba alors sur ses fesses, serrant son crâne douloureux.

L’homme déclara alors d’un air embarrassé : « Jeune ami Shuhang, navré de vous avoir à nouveau dérangé. »

– « Non, cela a été un plaisir. J’étais libre de toute façon. »

L’Empereur Spirituel sourit et souleva la jeune femme, son sabre s’élevant doucement dans le ciel. « Je vais ramener Seize au Clan. Au revoir. »

Song Shuhang le salua d’un signe de la main. « Au revoir, Aîné. »

– « Attends! Mes affaires! » gesticula la fugueuse.

Ils étaient déjà haut, mais Sept tendit la main et fit mine de saisir quelque chose. Les sacs montèrent alors jusqu’à eux et atterrirent sur le rayon de lumière.

– « Shuhang! À la prochaine! » lança-t-elle, enjouée.

– « Oui, à la prochaine. »

Le sabre s’éleva alors, de plus en plus haut.

– « À la prochaine… » répéta-t-elle d’une toute petite voix.

L’instant d’après, elle s’affala contre son Aîné, semblant vidée de toute énergie.

Doucement, il déclara : « Seize… tout espoir n’est pas perdu. »

– « Oui, je sais, » répondit-elle faiblement. « Je me battrai jusqu’à la fin! Même si c’est peu probable que je m’en sorte, je veux vivre! »

Sept serra les dents, et le rayon de lumière accéléra.

❄️❄️❄️

Le sourire de Song Shuhang disparut. Il regarda le rayon de lumière s’éloigner, l’air inquiet. Il continuait à penser que ce voyage était comme l’accomplissement d’une dernière volonté.

Ses blessures sont-elles trop graves pour être soignées ?

Quand il pensa à cette possibilité, il sentit son cœur se serrer et sa respiration se bloqua. Il avait l’impression d’étouffer.

La vie et la mort… Qui pouvait en décider ?

– « Tout ira bien! Nous devons nous revoir. Rappelez-vous, vous devez me rembourser… » murmura-t-il.

Après un long moment, il retourna dans son dortoir, un sac de croquettes pour chien au bœuf à la main.

❄️❄️❄️

Une fois dans son appartement, Song Shuhang vit que la caisse dans laquelle Seize s’était cachée avait été déplacée dans un coin de la pièce principale. Que devait-il en faire ?

Jeter une banale boîte en bois n’avait pas d’importance, mais celle-ci venait de la cultivatrice. Avait-elle été faite avec des matériaux précieux ? Il décida de l’emmener chez le Maître Praticien quand il en aurait le temps.

Ses trois colocataires et Zhuge Zhongyang étaient tous là.

Tubo, confus, lui demanda en le voyant arriver avec des croquettes : « Shuhang, tu as un chien ? »

– « Non, c’est pour celui d’un ami, » rit-il en jetant un coup d’œil à la chambre.

Doudou roulait paresseusement sur le lit. Comme les colocataires du jeune homme étaient présents, il ne pouvait plus jouer tranquillement. Ne mourraient-ils pas de peur s’ils voyaient le clavier et la souris s’activer tous seuls ?

Notant la présence de Song Shuhang, le pékinois fixa le sac.

L’étudiant le jeta négligemment sur le lit, l’ayant discrètement ouvert. Tant que Doudou faisait preuve de prudence, les autres n’y verraient que du feu.

Il posa alors un grand sac de nourriture devant ses camarades. Puisqu’il s’était promené toute une après-midi avec Seize, il avait naturellement pris le temps de leur acheter quelque chose à manger.

– « Ahah! Tu es un vrai frère, » déclara Gao Moumou en s’approchant.

Song Shuhang demanda alors : « De quoi parliez-vous ? »

– « De la prochaine fille que Zhuge Zhongyang veut rencontrer. Il a réussi à discuter avec la première aujourd’hui. Ils n’ont pas eu besoin de dix minutes pour en finir, incapables de continuer cette farce. » Gao Moumou ricana. « Honnêtement, j’admire cette pauvre demoiselle. Elle a été capable de tenir le coup dix minutes face à ce taré. Impressionnant! »

Zhuge Zhongyang jeta sa tête en arrière. « Tu es juste jaloux. »

– « Jaloux d’un péteux comme toi ?! »

Song Shuhang rit en secouant la tête. Il mit de côté le pot de Pilules de Jeûne et les feuilles de Thé Vert Spirituel que Seize lui avait donné.

Bien qu’il pouvait préparer une boisson avec ces dernières pour ses colocataires, il devait d’abord se renseigner auprès des aînés sur la quantité à utiliser pour le commun des mortels. Histoire d’éviter les accidents.

Gao Moumou lui demanda soudainement : « Au fait, tu savais que Lu Fei a une sœur aînée ? »

– « Non, je ne savais pas. » Tout au plus, elle s’asseyait avec lui pendant les cours et le suivait aux dortoirs. Hormis cela, ils n’avaient pas vraiment d’interactions, et ils ne s’étaient plus tenu la main depuis ce fameux soir.

Song Shuhang se demandait si elle ne profitait pas juste de l’air frais qu’il dégageait…

– « Hehe, la seconde fiancée de Zhuge Zhongyang est justement sa sœur. Sa sœur, pas sa cousine! Nous pensions attendre les vacances d’été pour organiser quelque chose. J’ai proposé de partir en voyage dans un coin sympa, comme ça, après le fiasco de leur première rencontre, elle pourra quand même passer un bon moment! Autant ne pas complètement lui gâcher la vie. »

– « Hum… Ce n’est pas une mauvaise idée. Vous voulez que j’en parle à Lu Fei ? »

– « Pas encore, nous sommes toujours en train de réfléchir où aller. La mer de Chine, ou l’étranger par exemple. Le plus loin possible sera le mieux. Nous en reparlerons quand nous aurons décidé. »

– « Bonne chance alors. Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas. »

Ses colocataires continuèrent d’annoter une grande carte, très investis dans ce projet.

Song Shuhang s’assit sur le lit et Doudou l’utilisa comme bouclier, commençant à déguster ses croquettes.

Le jeune homme prit son téléphone et se connecta au Groupe des Neuf Provinces #1.

Douce Plume avait été en ligne cet après-midi-là.

Après un demi-mois de travail acharné, elle avait finalement réussi son Autel Contractuel avec un Esprit des Cinq Voies, et avait conclu un contrat avec l’Esprit Fantôme. Avec des larmes coulant en abondance sur son visage, elle s’était immédiatement jetée sur son téléphone pour se répandre en lamentations amères sur la difficulté de ce processus.

Tous furent sympathiques et se montrèrent compréhensifs.

La jeune femme lui avait également envoyé un message, mais il était alors avec Seize et n’avait pas été en capacité de lui répondre.

Il envoya donc ce message : « @ Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel , félicitations Douce Plume. Bien joué 👍. »

Connectée elle aussi, elle écrivit immédiatement, joyeuse. « Hehehe. Merci Aîné Song. Comment se fait-il que vous n’ayez répondu que maintenant ? »

– « Cet après-midi j’ai accompagné un ami qui avait besoin de se changer les idées. Je viens de rentrer. »

Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel : « Aaaaaaaah… Moi aussi je voudrais sortir pour me changer les idées. »

Stressé par une Montagne de Livres : « Pourquoi pas ? N’avez-vous pas déjà établi votre contrat ? »

Il se souvenait que la cultivatrice avait fait une promesse avec son père. Elle ne pourrait sortir que lorsqu’elle aurait réussi à se lier à l’Esprit Fantôme.

Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel : « Les vieux gingembres sont les plus forts… Les Aînés sont vraiment vicieux! 😭 »

Stressé par une Montagne de Livres : « C’est-à-dire ? »

Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel : « Aîné Song, vous vous rappelez que je vous ai dit qu’une fois le contrat établi, un lien d’âme se forme ? Ainsi, les deux parties contractantes peuvent partager leur énergie et se renforcer mutuellement. Mais je ne savais pas qu’il me faudrait encore un demi-mois pour stabiliser le lien d’âme! Père ne me l’avait pas dit. Alors je suis encore coincée pendant au moins deux semaines! »

Ayant vidé son sac, elle sécha ses larmes et se décida à faire de son mieux. Elle allait travailler dur pour gagner le droit de sortir s’amuser.

– « Ha. Courage. » Song Shuhang hocha silencieusement la tête. Il avait appris quelque chose.

Les Esprits Fantômes de rang intermédiaire pouvaient renforcer leur maître. Le Qi Sanguin, le Vrai Qi, l’Energie Mentale, tout cela gagnait en pureté et en quantité.

De plus, un Esprit Fantôme était comme un compagnon loyal et infatigable capable de tirer son contractant vers le haut.

Tout cultivateur inférieur au 5ème Rang en rêvait!

Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel : « Je vais travailler dur! J’ai entendu dire que la mystérieuse île flottait encore dans la mer de Chine orientale. Aîné Song, quand j’aurai stabilisé le lien d’âme avec l’Esprit Fantôme, allons-y ensemble vivre une grande aventure! »

Stressé par une Montagne de Livres : « Bien sûr. Si l’occasion se présente, ce sera avec joie. »

Song Shuhang sourit. Sans qu’il s’en rendît compte, il était bien moins déprimé.

Douce Plume de l’Île au Papillon Spirituel : « Alors, c’est une promesse! J’y vais alors! »

Puis elle disparut.

Le chat devint temporairement silencieux.

Après environ dix minutes, le Véritable Monarque Mont Jaune se connecta. « @ Stressé par une Montagne de Livres , jeune ami Shuhang, avez-vous votre permis ? »

Stressé par une Montagne de Livres : « Pas encore. Il me reste à passer l’examen en situation réelle. Je pense l’avoir dans les dix jours. »

Véritable Monarque Mont Jaune : « Faites de votre mieux. Le Véritable Monarque Blanc va bientôt sortir de méditation. Avez-vous décidé quelles voitures vous pourriez acheter ? »

Le fait qu’il sautât directement du permis à l’achat d’un véhicule rappela à Song Shuhang la recharge d’une valeur de dix millions.

Stressé par une Montagne de Livres : « Je n’y ai pas réfléchi. Je suis encore étudiant et je vis dans la Cité Universitaire, alors je n’ai pas vraiment besoin d’une voiture. »

Véritable Monarque Mont Jaune : « Bien sûr que si! Et pas qu’une seule! Au moins une vingtaine, et de différents modèles. Cela devrait suffire pour satisfaire son besoin de les démonter. »

Stressé par une Montagne de Livres : « Les démonter ? Est-ce que le Véritable Monarque Blanc est un genre de chercheur ? »

Il avait entendu dire que ce cultivateur aimait analyser les mécanismes. Ainsi, toutes ces voitures étaient nécessaires pour le bien de ses expériences ?

Véritable Monarque Mont Jaune : « Oui. »

Puis après un long moment, il ajouta : « En quelque sorte! »

En quelque sorte ? Qu’est-ce qu’il veut dire ?

Song Shuhang sentit que quelque chose n’allait vraiment pas.

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