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Chapitre 47 – Ce n’est qu’une clé USB
Chapitre 46 – Song Shuhang, as-tu offensé quelqu’un récemment ? Menu Chapitre 48 – Les techniques ne doivent pas être partagées n’importe comment !

« Hein ? Pourquoi tu me demandes ça ? » demanda Song Shuhang.

« Parce que j’ai vu des gens chercher des informations sur un certain “Song Shuhang, étudiant de l’Université de Jiangnan” hier midi. Ils connaissent désormais ta classe, ton âge, ton lieu de résidence et tes amis proches. Comme il m’a semblé que quelque chose n’allait pas, j’ai gardé l’incident en mémoire. En fait, je suis membre du Département de l’Information de l’école » sourit Zhuge Yue.

« Quelqu’un se renseigne à mon sujet ? » Il était perplexe. Il ne pensait pas avoir offensé qui que ce fût ces derniers temps.

Le Maître Praticien lui avait dit que quelqu’un les suivaient. Peut-être que cette personne, l’ayant vu avec cet Aîné, avait alors enquêté sur ses antécédents. Mais ce ne dernier n’était venu que le matin même !

Sinon, il avait sauvé une fille et vaincu ses agresseurs. Cependant, c’était arrivé la veille au soir, et ces inconnus avaient récolté des informations sur lui vers midi !

Le jeune homme n’avait vraiment aucune idée de ce qu’il se tramait.

« Quoi qu’il en soit, je te suggère de faire attention. Peut-être que ton visage ne revient pas à quelqu’un et qu’il cherche une chance de te tabasser. C’est tout ce que je sais. Je vais y aller maintenant, bonne chance » conclut Zhuge Yue d’un air amical avant de tapoter l’épaule de Song Shuhang et de quitter le dortoir en fredonnant.

« Merci » répondit-il.

Il n’avait pas peur d’être la cible d’un inconnu. Cependant, ces gens ne cherchaient pas seulement des informations sur lui, mais également sur ses proches et sur ses amis.

Il était bouleversé.

Bref… il allait faire attention les prochains jours.

Quand le Maître Praticien reviendrait, il lui demanderait s’il y avait un moyen de savoir qui enquêtait sur lui. L’Aîné semblait avoir beaucoup d’expérience dans le contre-espionnage.

❄️❄️❄️

Cette résolution à l’esprit, Song Shuhang entra dans la chambre.

Puisque son ami était toujours immobile comme un chien crevé, il s’inquiétait pour lui. « Gao Moumou, tu vas bien ? »

« Shuhang, j’ai été souillé » murmura celui-ci.

« Il ne faut pas dire ça. Tu n’es pas une vierge des temps anciens, alors n’utilise pas ce genre d’expression. » Il tapota son colocataire sur l’épaule et en profita pour lui demander : « Au fait, est-ce que Zhuge Yue est un homme ? »

Le visage de Gao Moumou devint soudainement livide. Après un moment, il secoua amèrement la tête : « Non. »

« Alors, c’est une fille ? Bon sang ! Pourquoi est-ce que tu te comportes comme si on t’avait dérobé ta chasteté si une fille t’a juste embrassé ? Tu sais quoi ? Tu fais juste l’idiot ! » Il le frappa plus fort dans le dos. « Ne t’inquiète pas, je resterai muet comme une carpe. Je n’en parlerai jamais à ta petite amie. Prends ça comme une simple romance imprévue, ok ? »

Cependant, son ami avait l’air encore plus désemparé et il secoua la tête encore plus fort.

« Pourquoi est-ce que tu réagis comme ça ? Est-ce que… Zhuge Yue n’est pas une fille ? Est-elle un hermaphrodite ou un transsexuel ? » insista Song Shuhang.

« Non… Comment t’expliquer ? Tu ne comprendrais pas » répondit-il en inclinant la tête, l’air désespéré.

Ce type… était tout simplement sans espoir.

« Très bien, continue de mentir alors » déclara-t-il avant de tapoter une dernière fois son épaule.

Puis il se dirigea vers le balcon et regarda le ciel en fredonnant une mélodie.

Oh ! E nvoyer des écrits avec une épée volante ! À quoi est-ce que ça ressemble ?

❄️❄️❄️

Après avoir joué la comédie pendant plus de dix minutes, Gao Moumou se leva d’un air gourd. Il se lava le visage et lança : « Shuhang, Tubo a dit qu’il aimerait boire quelques verres ce soir, alors il nous a demandé de nous rassembler dans l’appartement de Yangde. Et toi, tu veux venir ? »

Celui-ci réfléchit un moment avant de répondre. « Oui, mais j’ai un ami qui doit bientôt venir récupérer quelque chose. Je serai en retard, mais je serai là vers six heures ! »

« Alors je vais y aller en premier, aujourd’hui… je vais me saouler. » Gao Moumou avait l’air vraiment perturbé.

« Pour noyer tes problèmes dans l’alcool ? » rit Song Shuhang.

Son colocataire acquiesça et ouvrit la porte de l’appartement. « J’y vais, n’oublie pas de te dépêcher. »

« D’accord, pas de problème. »

❄️❄️❄️

Le temps passa.

Song Shuhang sentit qu’il devait ressembler à la roche d’Amah, à regarder le ciel avec anticipation.

Environ vingt minutes plus tard, à 16h07.

Enfin, il reçut un message du Maître Praticien sur son téléphone. « Jeune ami Shuhang, l’épée volante du Grand Maître Profond Principe arrive. Je vais dans votre logement. »

« Pas de problème, mes colocataires sont sortis boire un verre ce soir » répondit-il aussitôt.

« Attendez-moi, je serai là rapidement. »

Après deux minutes, le Maître Praticien apparut à ses côtés.

« Je suis là ! » rit-il.

« Que doit-on faire ? » demanda Song Shuhang. « Devons-nous simplement rester assis à attendre ? »

« Je m’en occupe. » L’Aîné se dirigea vers le balcon et comme la fois précédente, tendit la main et pointa deux doigts vers le ciel. Ceux-ci devinrent rouges et se mirent à briller.

En regardant en l’air, l’étudiant aperçut une lumière qui vacillait dans le ciel lointain avant de voler rapidement dans leur direction.

Le vif point lumineux se rapprochait de plus en plus : c’était un objet en forme d’épée.

Oh ! Ils font ça ouvertement ? Ils ne se cachent même pas avec un sort de dissimulation ? Il eut une illumination : Ces dernières années, des gens ont souvent photographié des OVNIS . Étaient -ce les épées volantes d es pratiquants ? Ou bien des cultivateurs les chevauchant ?

Cela pouvait être dangereux pour eux. Au fur et à mesure que la technologie se développait, chaque pays disposait de missiles sol-air, de canons antiaériens et d’autres choses du genre. Et s’ils étaient touchés par une de ces armes ?

L’arme s’était placée aux côtés du Maître Praticien pendant que Song Shuhang était encore accaparé par ses délires.

C’était une épée de fer noir, tranchante, planant dans les airs au-dessus de ses doigts rougis. Ainsi suspendue dans les airs… elle violait complètement les lois de la physique.

Mais le jeune homme était très calme. Depuis que sa vision du monde avait été complètement brisée ce jour-là, il avait abandonné la moitié des connaissances en science qu’il avait apprises durant les dix-huit premières années de sa vie. S’il n’y avait pas eu les principes physiques en vigueur dans le monde ordinaire, il les aurait rejetées en totalité, et pas seulement en partie.

« Eh bien, où sont ces techniques ? » s’exclama soudain Song Shuhang. Il avait imaginé qu’un gros paquet contenant de nombreux livres reliés ou des parchemins avait été attaché à l’épée.

Cependant, il n’y avait rien d’autre que cette arme de fer noir. Rien du tout.

« Ont-elles été perdues pendant le vol ? » se demanda-t-il à voix haute.

« Les techniques sont là. » Le Maître Praticien tendit la main et la petite épée s’y déposa. Puis, il ramassa un tube de jade de la taille d’un pouce accroché à la poignée.

Un tube de jade ? Lorsque Song Shuhang vit l’objet, il laissa échapper ce à quoi il pensait : « C’est une Fiche de jade de Transmission de techniques ? »

Elle était appelée également Fiche de jade d’Héritage, Fiche de jade d’Obtention de compétences, etc.

C’était l’un des objets incontournables remportés par les héros des romans Xianxia. En le plaçant sur sa tête, les techniques et autres informations stockées à l’intérieur étaient gravés dans son esprit ! Même un idiot pouvait mémoriser ainsi toute une technique !

« Vous vous faites des idées… » Le Maître Praticien haussa les épaules. « Une fiche de jade est précieuse, inestimable même. Elle n’est utilisée que pour enregistrer les techniques les plus précieuses, qui ne peuvent être consignées avec des mots. Inutile d’en gaspiller une pour des techniques de Constitution des Fondations. »

Seules les techniques de grande valeur contenant les lois des cieux et de la terre et les principes de la Grande Voie, qui ne pouvaient donc être mises à l’écrit sans être effacées par le pouvoir des cieux et de la terre, devaient obligatoirement être conservées avec un objet aussi précieux.

« Alors qu’est-ce que c’est ? » demanda Song Shuhang.

« Ce n’est qu’une clé USB ordinaire. Pour être honnête, la technologie des mortels est de plus en plus avancée et nombre de leurs inventions sont également très utiles pour les cultivateurs. Une petite clé USB peut être utilisée pour stocker le contenu de toute une bibliothèque, et on peut même y ajouter des vidéos. C’est vraiment pratique. » Calmement, le Maître Praticien brisa à nouveau les fantasmes du jeune homme.

Ça fait mal, maman ! J’ai mal au bide !

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