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Chapitre 48 – Les techniques ne doivent pas être partagées n’importe comment !
Chapitre 47 – Ce n’est qu’une clé USB Menu Chapitre 49 – Une technique indescriptiblement ingénieuse

« Une clé USB… » Les sentiments de Song Shuhang étaient à peu près les mêmes que ceux des membres du groupe quand ils avaient découvert qu’il utilisait une plaque à induction et un fait-tout pour raffiner des pilules.

Le Maître Praticien récupéra la clé avant de lui tendre l’arme. « D’abord, prenez l’épée volante. Demain, je vous donnerai l’adresse du Grand Maître Profond Principe et vous la lui renverrez par livraison rapide. »

Song Shuhang répéta : « … La lui renvoyer par livraison rapide ? »

« Bien sûr, vous attendiez-vous à ce que je fasse tout moi-même ? » demanda rhétoriquement l’Aîné.

L’étudiant s’exclama alors : « Non, ce que je voulais dire, c’est… les épées volantes ne sont-elles pas censées repartir d’elles-mêmes ? »

« Haha, comment serait-ce possible ? Elles ne peuvent pas voler à reculons. Pour venir, cette épée a eu besoin d’énergie ! Pour l’aller, le Grand Maître l’a fournie. Mais maintenant, pour ce qui est du retour… Le Grand Maître Profond Principe est à des centaines de kilomètres, il n’est pas capable de transmettre de son énergie d’aussi loin. De plus, son épée volante est sa propriété exclusivité, il est le seul à pouvoir l’utiliser. Par conséquent, je ne peux pas y injecter de ma puissance » expliqua-t-il.

« Pourquoi la loi de conservation de l’énergie est-elle respectée seulement maintenant ? » Song Shuhang ne put se retenir d’en rire. « Et cette épée noire est aiguisée, non ? Une arme de ce genre ne peut être envoyée par la poste, n’est-ce pas ? Et même si c’est le cas, que faire si quelque chose d’aussi précieux se perd en cours de route ? »

Le Maître Praticien sourit d’un air irritant. « Pas d’inquiétude, je l’ai fait des dizaines de fois et tout s’est toujours bien passé. L’épée du Grand Maître est déguisée par une formation de dissimulation. À moins que son maître ne le veuille, personne d’autre ne peut la voir. Celle-ci ne peut être perçue et vue que par son propriétaire et par deux autres personnes, vous et moi, qui en avons obtenu la permission. Aux yeux des autres personnes, elle est invisible et n’existe pas. De plus, l’épée volante est extrêmement légère, n’importe quel colis suffisamment grand conviendra. Enfin, il n’y a pas de risque qu’elle se perde puisqu’elle possède la marque de son propriétaire. Même si cela se produisait, elle pourrait être retrouvée à tout moment. Alors soyez tranquille. »

« Même si vous le dites, ça me semble toujours bizarre d’utiliser la poste pour renvoyer une épée volante » déclara-t-il en la tenant en main d’un air troublé.

« N’y réfléchissez pas trop. C’est bon, le sceau sur la clé a été défait. Attrapez ! La Technique basique du poing bouddhiste et les Écrits d’introspection méditative ! » s’exclama le Maître Praticien en la lui lançant.

Juste au cas où, le Grand Maître Profond Principe avait laissé un sceau sur celle-ci. Il fallait avoir la bonne méthode pour l’ouvrir. S’il avait été brisé par la force, la clé et le sceau auraient été détruits ensemble.

Après que Song Shuhang l’ait réceptionnée, il aperçut le connecteur. C’était vraiment une clé USB !

* Tousse * « Avant d’apprendre ces techniques, je dois vous rappeler quelque chose. Contrairement aux pilules médicinales, aux trésors magiques et à d’autres objets, les techniques ne doivent pas être partagées n’importe comment ! » lui rappela-t-il.

Song Shuhang était un pur débutant ne sachant absolument rien sur les pratiquants, il devait donc clairement lui expliquer certains interdits.

« Les techniques que vous transmettent d’autres personnes ou même une secte ne doivent pas être enseignées à d’autres sans avoir tout d’abord obtenu la permission de leur propriétaire ! C’est tabou parmi les pratiquants ! Par exemple, si vous souhaitez transmettre ces deux techniques à quelqu’un, vous devez d’abord en obtenir la permission du Grand Maître Profond Principe et lui donner quelque chose en compensation. Ceux qui les recevront de votre main devront également se conformer à cette règle et ne pourront pas les transmettre d’eux-mêmes. J’ai moi-même suivi ce principe avant de vous les transmettre.

Si vous êtes pris en train de donner sans autorisation une technique à un tiers, pas seulement les membres du Groupe des Neuf Provinces #1, mais dans le monde de la cultivation, personne ne voudra plus jamais vous transmettre ses propres techniques. » l’avertit-il à nouveau.

Les techniques étaient l’âme d’une secte, la base des cultivateurs. Personne ne voulait voir les techniques de sa communauté se répandre partout, les arrangements de ce genre étaient donc un réel tabou.

Bien sûr, si vous créiez une technique, vous aviez la liberté de la partager à qui vous le désiriez.

Song Shuhang hocha la tête pour exprimer qu’il comprenait. Ces techniques appartenaient à quelqu’un, lui en transmettre une était déjà un signe de respect. S’il donnait la propriété d’un autre à un tiers, n’aurait-ce pas été un signe de mépris ?

La clé en main, il ne pouvait contenir son excitation.

Prenant de profondes respirations, il alluma son ordinateur et coupa sa connexion Internet, puis lança un nettoyage avec son antivirus.

Il n’y avait pas beaucoup de choses qui y étaient installées, cela ne devait prendre qu’un peu plus d’une minute.

Ensuite, il brancha soigneusement la clé dans son ordinateur.

Le Maître Praticien se tenait silencieusement derrière Song Shuhang, hochant la tête avec satisfaction. Même s’il était très enthousiaste, il n’avait jamais perdu son sang froid. Maintenir ce trait de personnalité l’aiderait sur la route de la cultivation.

Le jeune homme ouvrit la clé. Elle contenait deux dossiers.

“Technique basique du poing bouddhiste”.

“Écrits d’introspection méditative”.

Il cliqua sur le premier dossier pour voir un total de dix-huit images, chacune d’elles étant une photo d’un parchemin.

Il ouvrit la première.

Même si le titre de cette technique de poing était ordinaire, cela n’avait pas d’importance tant qu’elle était formidable. Un art martial devait normalement avoir un nom comme “Les Dix-Huit Paumes de Soumission par le Dragon”. Chaque mouvement, chaque forme aurait alors un nom féroce comme “Le Dragon Vu dans la Plaine” ou “Le Dragon Divin à Cascabelle”. Alors, même si le nom de la technique était fade, ses subdivisions en auraient des plus raffinés, non ?

Il débordait d’anticipation et d’excitation.

Puis, il regarda comment s’appelait le premier mouvement.

“Poing basique numéro un”.

Les caractères étaient en chinois traditionnel.

C’est foutu .

Il n’y avait pas de suite impressionnante comme “Soumission des Démons Bouddhistes”. C’était juste le “Poing basique numéro un”.

Song Shuhang passa à la seconde image. “Poing basique numéro deux”.

Ne voulant pas abandonner, il continua avec la troisième. “Poing basique numéro trois”.

« … » Bref, Song Shuhang comprit qu’il n’avait pas besoin de jeter un coup d’oeil aux autres.

Il y aurait ensuite la succession du numéro quatre jusqu’au numéro dix-huit.

Le Maître Praticien, perplexe, le regardait parcourir chacune des images. « Que faites-vous exactement ? »

« Je regarde les noms des mouvements » répondit-il. « Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi simple… »

« Tant que c’est pratique. Un nom n’est qu’une étiquette pour séparer l’ordre des mouvements » expliqua-t-il d’un air neutre.

Effectivement , c’est pratique. Song Shuhang hocha la tête, mais il sentit malgré tout en lui une pointe de déception.

Il s’imaginait avoir rendez-vous pour se battre en duel au sommet de la Cité Interdite.

Son adversaire, s’élevant dans le ciel et dégainant son épée d’un geste élégant, rugissait sourdement « Immortel Volant Céleste ! »

Alors, il ricanait et faisait un grand pas en avant, lançant son poing droit, « Poing de base numéro trois ! »

Quelle honte.

« Arrêtez de vous préoccuper de leurs noms. C’est une perte de temps, et si cela vous tient vraiment à coeur, vous pourrez toujours les changer plus tard pour vous-même » l’exhorta indifféremment l’Aîné. « Venez, je vais vous expliquer les premières étapes de la cultivation et la raison d’être de la Constitution des Fondations. »

Song Shuhang s’assit correctement, concentra son attention et écouta attentivement.

« Dans la voie de la cultivation, il y a d’innombrables chemins et techniques, et chaque école et secte a sa propre manière de pratiquer. Cependant, peu importe si vous êtes un cultivateur daoïste, un cultivateur bouddhiste, un cultivateur fantôme ou un cultivateur démon, la première étape est essentiellement la même : tempérer le corps et condenser l’énergie du Qi Sanguin du corps. Cette étape est la Constitution des Fondations.

La première phase consiste à renforcer sa force extérieure par le biais de techniques de base. Techniques de poing, de jambe, d’épée… et ainsi de suite, forgeant le corps pour lui permettre d’atteindre un état où le Qi Sanguin déborde. Ensuite vient le renforcement interne grâce aux techniques de méditation qui rassemblent ce dernier et le condensent dans l’Acupoint du Cœur. En temps normal, sans pilules et juste en s’entraînant avec assiduité, il faut environ cent jours pour que l’Acupoint du Cœur soit remplie de Qi Sanguin et pour réussir à l’ouvrir. Une fois cela fait, tout le Qi Sanguin accumulé se transforme en éclat d’énergie de Qi Sanguin. Voilà la Constitution des Fondations, également connu sous le nom d’Ouverture de l’Acupoint.

Une fois l’Acupoint du Cœur ouvert, vous serez officiellement reconnu comme étant au-delà du commun des mortels, un cultivateur au Premier Rang connu sous le nom de Surhomme. »

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