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Chapitre 29 – Courir sous le soleil couchant, ma jeunesse retrouvée
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Mais sur la fin, j’ai suivi ma propre intuition au lieu des instructions de la formule !

Alors, réussite ou éch ec ?

Song Shuhang attrapa son menton entre ses doigts et fixa le liquide médicinal pendant un bon moment.

D evrais je le goûter ?

Après tout, il y avait passé plus de trois heures et demie.

Il hésita un moment avant de se décider.

La peur de goûter un fluide inconnu fut vaincue par son désir de confirmer l’existence de la cultivation.

Dans le pire des cas, il pouvait faire un séjour à l’hôpital pour se faire laver l’estomac.

Bien sûr, Song Shuhang n’était pas une personne imprudente.

Il sortit avant toute autre chose son téléphone portable et fit apparaître à l’écran le numéro de l’un de ses camarades de chambre, Tubo. S’il arrivait quoi que ce soit, il pouvait l’appeler simplement en bougeant un doigt.

Au début, il avait songé à plutôt préparer le 120, mais il avait peur de perdre la capacité de parler. Même s’il parvenait à lancer la communication, s’il était incapable de dire un mot, l’opérateur téléphonique allait peut-être le prendre pour un rigolo. Dans ce cas, cette histoire finirait en tragédie. Il préférait donc compter sur son colocataire. Si quelque chose n’allait pas, même si ce n’étaient qu’avec des cris, ils allaient comprendre que quelque chose de grave lui arrivait.

Essayons . Si je ne prends qu’une gorgée… alors je ne vais probablement pas mourir, non ? pensa Shuhang.

Finalement, il en prit une cuillère, puis souffla dessus pour la refroidir. Seigneur , avec quarante cinq sortes d’herbes, il ne reste plus que cinq cuillères de pâte médicinale.

Les cinq cuillères peuvent-elles être évaluées à un million de dollars ?

« C’est juste de la purée, c’est juste de la purée… » Essayant de s’en convaincre lui-même, il ferma les yeux, retint son souffle et avala.

À sa grande surprise, bien que la pâte sentait mauvais, elle avait bon goût et son parfum médicinal était indescriptible.

Mais ensuite, deux sensations jaillirent de sa gorge… la douleur et le piquant !

C’était très fort. Étrangement, alors que la pâte médicinale n’était pas chaude quand elle entra dans sa bouche, elle émit immédiatement et constamment de la chaleur dans son gosier, comme si elle allait exploser et tout déchirer !

Je suis condamné. Je vais me faire vider l’estomac.

Shuhang attrapa son cou d’une main et appuya sur l’écran de son téléphone de l’autre. Il essayait d’appeler Tubo !

Cependant, avant même de bouger ses doigts, la brûlante impression dans sa gorge disparut soudainement !

Pour être exact, le liquide médicinal agressif se transforma en chaleur, glissant de sa bouche jusqu’à son estomac, qu’il sentit alors dans son ventre. Il était tellement à l’aise qu’il en avait presque envie de gémir de plaisir.

Cependant, en tant qu’homme, il aurait été malade s’il cédait, alors il tenta de se retenir.

Mais ce n’était pas encore fini. Centrée sur son ventre, la chaleur circulait dans tous ses vaisseaux sanguins. Au début, le sentiment de plaisir se limitait à son estomac, mais ensuite, il sentit un bien-être extrême émerger du moindre recoin de son corps.

Finalement, Shuhang ne put résister davantage. Il ouvrit la bouche et voulut lâcher un gémissement. C’était si bon. Il ne pouvait tout simplement pas se retenir !

Cependant, quand il desserra ses lèvres, il eut l’impression d’être bâillonné. Il ne pouvait pas faire un bruit, pas même un murmure !

A cet instant, il perçut qu’il devait faire sortir quelque chose.

Il retint donc sa respiration et ouvrit grand la bouche, essayant d’expulser de l’air depuis son ventre et sa gorge !

Il attendit… et attendit pendant un bon moment.

*Prou t ~ ~*

Le son qui résonna bruyamment, mais pitoyablement, ne venait pas de sa bouche, mais de son arrière-train. Il péta après avoir retenu son souffle pendant si longtemps.

Heureusement, si quelqu’un pouvait déverrouiller un accès, alors il serait capable d’en libérer un autre. Shuhang ouvrit la bouche et rota.

Ce fut comme si cette éructation libérait toute la chaleur enfermée dans son corps.

Après avoir atteint l’âge adulte et accumulé divers types de toxines, les gens avaient souvent l’impression qu’un feu s’allumait dans leur cœur, et ils sentaient en respirant parfois leur gorge être brûlante et sèche.

Mais, à cet instant, après que le jeune homme ait commencé à roter, il avait l’impression que ses organes internes avaient été nettoyés. Il se sentit frais et reposé. C’était tellement agréable ! À chaque inspiration, il avait l’impression de marcher dans une forêt tôt le matin. La brise vivifiante pénétrait sa bouche et son nez, et parcourait le chemin jusqu’à son cœur.

Avec ce renvoi, la potion commença à faire effet, comme si elle avait explosé à l’intérieur de son corps. Elle se répandit dans le moindre de ses membres, et un flux incessant de puissance monta en lui !

L’effet du liquide médicinal était comme une fontaine… un volcan !

Il sentit des démangeaisons sur tout son corps, et la fatigue accumulée pendant les trois heures et demie du processus de raffinage avait disparu définitivement.

Cette potion de T rempe C orporelle est réelle ! Song Shuhang était sûr que le liquide noir qu’il venait d’avaler était vraiment magique.

Sa force grimpa au sommet de ses capacités, et la chaleur continuait à monter. Son corps en était rempli, et il ne cessait pas de l’accumuler même s’il était débordé. Shuhang sentit qu’il était sur le point d’exploser.

À ce moment-là, son imagination s’emballa. Il se souvint que dans les romans Xianxia, les héros avalant un médicament magique pratiquaient une quelconque technique afin d’en absorber l’effet.

Cependant, il n’en connaissait aucune.

Un de ses professeurs à l’école primaire lui avait appris, avec ses camarades, à combattre un ennemi invisible pour tuer le temps. La seule chose dont il se souvenait, et encore, vaguement, était l’expression “couper une grosse pastèque en deux, une moitié pour vous et l’autre moitié pour lui”, formule décrivant comment bouger pour pratiquer cet exercice.

Bref, il était sceptique par rapport à cet enseignant, son professeur de sport et de mathématiques à l’époque. Peut-être avait-il cité une vieille bande-dessinée.

Je dois contrôler l’effet médicinal, sinon, j’explose comme dans les romans Xianxia ? Song Shuhang sentit qu’il devait bouger.

Peut être que je devrais aller courir ? En regardant le soleil brûlant à l’extérieur, Shuhang se dit que ce n’était peut-être pas une bonne idée. Pourtant, le flux d’énergie et de puissance continuait à lui faire comprendre qu’il fallait agir.

Serrant les dents, il courut vers le terrain de sport de l’université.

Courant et courant encore, Shuhang alla de plus en plus vite. Plus il courait, plus il se sentait bien. Il avait presque l’impression de flotter dans les airs.

Il avait presque piqué un sprint sur la piste.

Il faisait si chaud que même les étudiants les plus énergiques préféraient jouer au basket ou à n’importe quoi d’autre, mais personne ne songeait à faire quelques tours de terrain sous le soleil brûlant.

Il n’y avait que lui sur la large piste. Il se lâcha à fond et courut comme un cheval fou. Plus vite ! Et puis, encore plus vite !

Finalement, il sentit que ses pas étaient trop vifs pour être pleinement contrôlés.

A chaque virage, il avait l’impression de déraper !

Sans aucun effort, il fit trois tours complets à pleine vitesse. Mille cinq cents mètres. Il ne se sentait pas du tout essouflé. Au lieu de cela, alors que son ventre chauffait encore, il se sentit de plus en plus léger. Plus il courait, plus il se détendait.

Avec un tel exercice, même la perle de glace sur sa poitrine ne pouvait pas maintenir correctement sa température à la normale. De la sueur coulait de tous les pores de son corps et mouilla rapidement ses vêtements.

Mais, il se sentait si bien !

À chaque goutte de sueur, il avait l’impression que son corps se libérait. À chaque expiration, il se sentait rafraîchit intérieurement.

La potion de Trempe Corporelle n’était pas une boisson à digérer allongé ou endormi. Chaque pratiquant préparait une technique pour assimiler le liquide et profiter au maximum de ses effets.

Song Shuhang n’en possédait aucune. À ce moment-là, tout ce qu’il pouvait faire était de courir comme un fou !

Un tour après l’autre, il semblait infatigable.

Au début, il comptait combien de tours il avait fait, mais finalement il laissa tomber, car il discernait pouvoir se permettre de courir ainsi tant que l’effet médicinal explosif restait dans son corps.

Il ne fit donc que courir un tour après l’autre. Il ne comptait pas s’arrêter, jusqu’à ce que l’effet de la potion cesse de se déchaîner en lui.

Sans en tenir le compte, il ne savait pas quelle distance il avait parcouru. Trente tours ? Quarante tours ? Plus ?

Song Shuhang s’arrêta finalement.

Même en courant aussi vite et aussi longtemps, il respirait tranquillement et ne semblait pas épuisé le moins du monde.

Heureusement, la constante éruption médicinale dans son corps se calma enfin. Ce qu’il en restait se rassembla dans son ventre et commença à renforcer son corps d’une manière plus douce.

Voyant ses vêtements trempés de sueur, Shuhang enleva sa chemise collante et la tint dans sa main.

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