Le Restaurant d'un Père dans un Univers Extraordinaire | A Stay-at-home Dad's Restaurant In An Alternate World | 奶爸的异界餐厅
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Chapitre 14 – Monsieur, il doit y avoir une erreur sur votre menu
Chapitre 13 – Payez sur le champ! Menu Chapitre 15 – Maître, donnez-moi une assiette de riz frit Yangzhou!

Le Restaurant Mamy ? D’où ça sort ? Mobai se tenait à l’extérieur du restaurant, portant un lourd marteau noir à la hauteur de ses épaules en bandoulière. La sueur coulait de sa barbe grise sur son torse noir à moitié nu et son visage qui avait été cuit de la même couleur par le four était plein de doutes. 

Quand il l’a vit hier midi, c’était juste une maison en bois minable, dans laquelle vivaient un père et sa fille. L’homme était un infirme qui pouvait à peine marcher et n’avait jamais parlé avec lui. La jeune fille portait toujours un chapeau gris mais elle était très jolie. Parfois, elle s’accroupissait devant sa forge et le regardait frapper à coups de marteau. 

Cependant, après seulement une nuit, cette maison en bois délabrée s’était complètement transformée. Elle était devenue une très belle maison à deux étages et toute la façade du premier étage avait même été remplacée par une tôle de verre en cristal transparent. La belle décoration du restaurant était visible de l’extérieur. Pendant un moment, Mobai ne comprit pas ce qui venait de se passer. 

Même sur toute la place Aden, aucun restaurant ne pourrait être aussi beau que celui-ci. Après tout, ce verre de cristal transparent était si fin et si brillant, qu’il donnait l’impression que chaque table à l’intérieur était très propre et confortable. Le lustre en cristal translucide était encore plus exquis que celui du palais. 

Peut-être que cet humain infirme est en fait un lanceur de magie très puissant? Il a fait apparaître ce restaurant pendant la nuit et a décidé de cuisiner tout d’un coup? Se frottant la barbe, il secoua la tête. La ruse humaine n’est certainement pas facile à comprendre. Mais, comme il est proche, je peux aussi bien l’essayer. Si c’est bon, alors je n’aurai pas à aller trop loin pour manger. 

Il était certain que ce restaurant appartenait au même père et à la même fille, car il avait déjà vu la petite fille distraite assise derrière le comptoir à travers le verre de cristal transparent. Elle semblait plus adorable aujourd’hui sans son chapeau. 

Mobai poussa la porte ouverte,le lourd marteau dans les mains. Le retentissement de la cloche de dehors le fit sursauter. Quand il leva les yeux et vit les deux petites cloches accrochées à la porte, il se mit à rire de lui-même et entra. 

L’intérieur semblait encore plus propre et plus confortable que lorsqu’il le regardait de l’extérieur. Bien que la décoration était pompeuse, le fond gris brunâtre le mettait très à l’aise. Il ne se sentait pas aveuglé. Au lieu de cela, il se sentait quelque peu détendu. 

Mobai baissa la tête, jetant un oeil à ses habits qui étaient pleins de trous causés par les étincelles et à ses bottes couvertes d’une couche de poussière épaisse. Puis il regarda le sol brillant et propre. Il fut hésitant quelques instants.

Soudain, les yeux d’Amy s’illuminèrent alors qu’elle s’appuyait sur le comptoir en attendant son déjeuner. Après avoir vu qui était entré, elle tourna la tête et s’écria vers la cuisine avec enthousiasme: “Père, nous avons un client! Notre voisin Grand-père nain!”

Mag venait de préparer les ingrédients et était sur le point de cuisiner quand il entendit les cloches retentir et la voix d’Amy. Il regarda vers la porte, un peu surpris. La porte était ouverte. Un vieux nain entra, un lourd marteau noir sur l’épaule. Il avait les cheveux courts et de longues moustaches grises sur tout le visage. Torse-nu, on pouvait voir ses muscles, qu’il était fort. Ses bras étaient aussi épais que des cuisses ordinaires. Et pour finir, il portait des vêtements recouverts de peau d’animal ainsi qu’un outre en peau de vachette usée au poignet. 

C’était la première fois que Mag voyait un vrai nain. Il lui arrivait plus ou moins à la taille. Grâce à ses gros muscles, il ressemblait un peu à un cube, tel une boîte. 

Il était le propriétaire de la forge d’à côté, un forgeron nain nommé Mobai faisant partie des quelques forgerons de la Cité du Chaos. Les Nains vivaient très longtemps. Il devait avoir plus de 200 ans mais toujours aussi fort et en bonne santé. Son prédécesseur avait observé de près les propriétaires à proximité et les gens qui erraient toujours autour de cet endroit. Bien qu’il ne connaisse pas leurs noms, il avait une idée générale de qui ils étaient. 

C’était son premier client, donc naturellement, Mag était plutôt heureux et impatient. Il essuya ses mains avec une serviette, sortit de la cuisine et regarda Mobai hésitant à entrer devant la porte. Quand il aperçut ses bottes en peau de vache noires grisâtres, Mag su quoi faire. Il ne marcha pas vers lui pour l’accueillir. A la place, il se tint près du comptoir, caressant la tête d’Amy pour lui faire signe de se taire et dit en souriant: “Bienvenue, voulez-vous quelque chose à manger?” 

Mobai regarda Mag et fut un peu surpris. L’homme qui avait été bossu et vêtu de vêtements minables portait à présent un costume décent. Il était toujours maigre mais son tempérament avait totalement changé. Les mâles humains étaient un peu efféminés à ses yeux. Il les détestait, surtout ceux qui étaient maigres. 

Cependant, en se tenant là, cet homme ressemblait à une épée tranchante hors de sa gaine malgré sa silhouette mince. Il n’avait aucune féminité. Il n’était pas un homme ordinaire. 

De plus, le sourire sur son visage qui était un peu chaleureux cachait beaucoup de cette vivacité d’esprit. Ce genre de contraste créait une vague distance, ce qui le mettait plutôt à l’aise, lui qui était venu ici pour la première fois. 

Aujourd’hui, la petite fille qui se tenait debout à côté de lui ne portait pas de chapeau. Elle était vêtue d’une robe noire et son visage était plein d’excitation et d’impatience, encore plus belle qu’auparavant. 

Mobai ne put réaliser ce qui était arrivé à cet homme dans la nuit. C’était comme une renaissance. Il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que cet homme vendait dans son restaurant et si la nourriture ici pouvait correspondre à la décoration. 

Mobai s’arrêta, hésitant, il hocha la tête et entra à l’intérieur avec son lourd marteau. Il tira une chaise pour s’asseoir, posa le marteau sur le sol et regarda Mag. Puis il dit, “Oui, j’aimerais manger quelque chose. Que proposez-vous ici?”

“Il y a un menu sur votre table. Vous pouvez y jeter un œil, monsieur”, répondit Mag en pointant le menu sur la table. 

“Un menu?”, demanda-t-il. Touchant la couverture de ses mains rugueuses couvertes de callosités, il fut surpris. Sans aucun doute, cette sorte de texture lisse signifiait que la couverture était faite à partir des meilleures peaux de bison. Un morceau de peau de bison comme celui-ci pouvait valoir autant qu’une pièce de dragon. Il était tellement excessif de poser un menu aussi cher sur chaque table. Même la taverne de friteuses qui avait les meilleures affaires sur la la place Aden, n’utilisait que des couvertures de peau de vache normales. 

Cela rendait les attentes du jeune homme encore plus grandes. Avec un restaurant aussi richement décoré et un menu si extravagant, il s’imaginait que les plats devaient être copieux. Il préférait la bonne nourriture… mis à part les boissons. Il fallait dire que les humains étaient faibles, mais en termes de cuisine, les autres espèces ne leur arrivaient pas à leur cheville. 

Mobai ouvrit le menu et le regarda avec de grands attentes, dans le seul but d’être cloué sur place, surpris.

Un si grand menu mais qui était complètement vide! 

Non, pas complètement vide. En haut à gauche, Mobai vit une ligne de petits mots. Il plissa légèrement les yeux et lut à voix basse: “Riz frit à Yangzhou-600 pièces de cuivre chaque assiette.” 

”600 pièces de cuivre?”, demanda-t-il. Il clignait des yeux et pensait que ses yeux avaient peut-être été éblouis en regardant le poêle trop longtemps le matin-même. Il rapprocha le menu et jeta un autre coup d’œil et il était toujours écrit: riz frit Yangzhou-600 pièces de cuivre chaque assiette. 

Mobai reposa le menu et leva le regard sur Mag, très dubitatif, “Maître, il doit y avoir une erreur à votre menu.”

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