L'enfant de la Lumière | Child of Light | 光之子
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Vol.9 / Chapitre 22 : Travail au bois de chauffage
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Après que le Vice-Directeur l’ait inscrit dans le registre, il dit : « Très bien, allez-vous mettre sur le côté gauche. Quelqu’un va bientôt vous emmener au rayon jardinage. Suivant! »

……

C’est finalement mon tour. Je m’empresse d’avancer et je dis en m’inclinant : « Seigneur Vice-Directeur, vous pouvez m’appeler Dix-huit. Mon rôle est de couper les bûches de bois de chauffage. »

Quand il lève la tête et me voit, il dit : « Que diable quels sont ces gars qui embauchent une personne si laide ? Mais je vais laisser passer et vous permettre d’être aussi laid que possible tant qu’on ne vous voit pas. Vous devez être diligent dans votre travail. »

J’accepte avec hâte. « Merci, Vice-Directeur. Je vais vraiment faire de mon mieux. »

– « En! » Il me demande de rester à l’écart.

Enfin, tous les noms sont enregistrés et tout le monde rejoint son lieu de travail respectif. Un gros m’emmène avec deux autres jusqu’à un grand bâtiment, « C’est la cuisine. Vous allez travailler ici à l’avenir. Le moche, vous devez vous diriger vers la cour arrière de la cuisine. Il y aura un vieil homme là-bas qui vous assignera votre travail. »

Je me précipite seul vers la cour arrière.

Elle est grande et il y a beaucoup de monde, certains lavent des légumes tandis que d’autres cuisent de la viande, tous contribuant à l’animation de la cuisine. Il y a une pile de bûches au coin nord-est de l’endroit. Cela doit être mon poste. En marchant, j’aperçois un vieil homme avec des cheveux blanc neige fendant des bûches.

Je lui dis respectueusement, « Salutations à vous, monsieur. »

Le vieil homme lève la tête et me regarde avant de répondre : « Que veux-tu ? Tu as besoin de quelque chose ? » Son ton, dépourvu de toute humilité, suggère qu’il est tout sauf un coupeur de bois.

– « On m’a assigné à la coupe des bûches. »

Le vieil homme se calme avant de dire avec indifférence : « Alors va chercher des bûches à fendre. Rappelle-toi, tu dois les couper uniformément pour éviter que les personnes difficiles de la cuisine se plaignent de nouveau. »

Je hoche la tête en trouvant une bûche et je m’assis. Le vieil homme me lance une hache avant de désigner les bûches sur le côté.

Je place une bûche devant moi avant de la frapper doucement avec la hache. J’utilise ma force pour le scier proprement en deux. C’est dommage que je ne puisse pas utiliser ma magie et mon esprit de la bataille. Je dois couper avec la force pure.

Quand la journée se termine, même si je n’ai pas coupé beaucoup de bûches, je suis tellement fatigué que j’ai mal à la taille et au dos.

L’heure du dîner arrive, et à ma surprise, le vieil homme partage la moitié de sa nourriture avec moi. « Mange et repose-toi tôt. Demain, tu vas continuer à couper les bûches. Ton rythme actuel est incomparable au mien. Comment cela peut-il être satisfaisant ? »

Après  avoir pris ma part de nourriture, je lui demande, « Depuis  combien  de  temps  êtes-vous  ici ? »

Le vieil homme est un peu étourdi avant de répondre, « j’ai oublié. Cela doit faire au moins trente ans. »

Je lui dis avec étonnement « Vous coupez les bûches depuis trente ans ? Pourquoi n’êtes-vous pas parti ? »

– « Qu’y-a-t-il de si bon à l’extérieur ? Même si c’est un peu dur ici, la vie est toujours stable. Couper le bois pendant la journée jusqu’à ce que je sois épuisé et dormir après avoir mangé le soir. N’est-ce pas bon ? Ah! Oui! Attends un moment avant de manger. » Il se retourne alors. Après un court instant, il tient une gourde usée. On dirait que c’est quelque chose qui lui est cher. Il dit : « Il n’est pas facile d’obtenir ceci. En veux-tu ? »

– « Qu’est-ce que c’est ? »

Le vieil homme sourit mystérieusement et répond, « Du vin haut de gamme. »

Je comprends immédiatement que c’est de l’alcool. Je serre ma main et réponds : « Je pense que non. J’ai coupé trop peu dans la journée. Après avoir mangé, vous pouvez aller vous reposer. Je vais continuer à fendre les bûches plus longtemps. »

Le vieil homme me regarde, surpris. « Même si tu es laid, tu es très travailleur. Je ne serais pas courtois alors. Sais-tu pourquoi ils recrutent des gens ici ? Tu aurais déjà dû deviner. Je vieillis et ma force diminue. Je serai bientôt incapable de répondre aux exigences de la cuisine. Ne te surmène pas. Deux de plus à couper c’est bien. Ah oui, quel est ton nom ? »

Ses mots me réchauffent le cœur. « Je m’appelle Dix-huit. Vous pouvez m’appeler comme ça à partir de maintenant. »

– « Tu peux m’appeler Vieux Bois de chauffage. J’ai oublié mon nom depuis longtemps. »

– « Comment puis-je faire ça ? Vous êtes tellement plus vieux que moi. Que dites-vous de ça ? Je vous appellerai Oncle Bois de chauffage. »

Il boit une gorgée de vin avant de répondre, « A toi. Tu ne veux vraiment pas boire ? »

Je fais non de la tête.

Alors qu’il fait nuit, Oncle Bois de chauffage est déjà entré dans le pays des rêves. J’inspecte mon entourage qui est désert. Je fais circuler mon pouvoir magique et doucement je brandis ma main. D’innombrables petites lames de lumière apparaissent, divisant instantanément une grande quantité de bûches en petits morceaux réguliers. En agitant ma main, elles se rassemblent dans un coin. Il est dommage que l’on m’ait confisqué le bâton de Sukrad après mon arrestation. Mon moi actuel ne devrait même pas pouvoir se battre contre Ke Lun Duo.

Après avoir empilé le bois de chauffage, je retourne dans le bâtiment et je regarde Oncle Bois de chauffage. Il émet déjà des ronflements retentissants. Je sors un morceau de tissu et l’attache autour de mon visage, concentrant mon pouvoir magique sur mes pieds. Je bondis doucement sur le toit de la cuisine.

C’est silencieux partout. Comme le palais est immense, je n’ose pas m’aventurer loin et je patrouille dans un rayon de 100 mètres autour de la cuisine. La sécurité ici est détendue parce que je ne rencontre qu’une équipe de soldats en patrouille. Je mémorise tranquillement les itinéraires que je prends. Au retour je sors un morceau de papier de mon espace dimensionnel, et dessine les endroits de mémoire.

Après 10 jours écoulés, j’ai déjà quelques informations sur le palais. Il est divisé en parties intérieures et extérieures. Les parties extérieures où nous travaillons entourent tout le palais extérieur. Je suis déjà venu une fois dans le palais intérieur. La sécurité là-bas y est extrêmement serrée. Même un petit mouvement de Xiao Rou, a alerté les gardes. Mu Zi et l’empereur démon doivent y être.

Je coupe les bûches et ne cesse de penser. Oncle Bois de chauffage dit : « Dix-huit, à quoi penses-tu ? »

– « A rien. »

Il sourit mais ne continue pas. Oncle Bois de chauffage est toujours impénétrable. Même si son corps n’émet pas d’ondulations magiques, après ce qui s’est passé avec Ke Lun Duo, je me méfie   extrêmement. Tous les soirs avant de partir en éclaireur, je m’assure toujours qu’il soit endormi.

Ce qui me rend heureux c’est que ma vitesse de récupération en magie est très rapide. Même si l’élixir doré ne se sépare pas en un autre, le sortilège, composé de magie de lumière, est doux et riche. Le seul élixir doré dans mon cerveau est vaguement discernable et mon corps est rempli de pouvoir, déjà au niveau maximum comme avant.

C’est assez mystérieux qu’après avoir perdu les élixirs dorés, mon pouvoir grandisse autant. C’est vraiment quelque chose que je ne comprends pas. Je n’ai pas beaucoup de temps pour y réfléchir. Quand je pratique ma magie, même si je la contiens, on peut voir un faible rayonnement venant de mon corps, alors je choisi le moment de la journée pour entraîner ma magie. Tandis que je fais mes mouvements répétitifs de coupe, je rassemble secrètement des éléments de lumière, qui changent constamment dans mon corps.



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