Le Professeur Zhen sourit à Mu Zi et lui dit : « Mu Zi, pourquoi ne donnez-vous pas votre vin à votre professeur ? Vous  êtes  une fille, donc  boire  trop de  vin  est mauvais pour votre santé. »

Elle fait quelque chose qui le stupéfait, il ne sait pas s’il doit pleurer ou rire. Elle boit le vin restant d’un trait et dit, « Je ne bois pas de vin. Je ne bois que du jus de fruit. Hé hé! »

Il est tellement en colère qu’il la regarde silencieusement et souffle dans sa barbe.

Le Prince lui dit : « S’il  vous plaît, buvez mon vin. Il  y  a encore tellement de plats. Mangeons! »

Nous attendions tous qu’il dise cela. Mu Zi et moi commençons à ravager les plats sauvagement. Cependant, comme il y a beaucoup d’anciens autour, nous devons manger avec élégance, mais nous ne sortons pas un mot et nous occupons à manger. Les leaders discutent et mangent, alors en peu de temps, la table est presque vide.

Le professeur Zhen dit : « Wah! Zhang Gong, vous n’êtes pas seulement bon en magie, vous êtes aussi bon pour manger! »

Le Professeur Di se moque : « Vous ne le savez pas, mais mon précieux disciple a le titre de Seau de Riz Blanc. »

Je souris maladroitement et rétorque : « Je ne suis pas bon en magie, mais pour manger. Si ce n’était pas grâce à la chance, je serais mort entre les mains du chef de la famille Ri. » En repensant à cette situation, je suis encore traumatisé.

Après avoir dit cela, j’ai l’impression d’avoir divulgué quelque chose à Mu Zi et je la regarde. Elle semble simplement manger avec hâte et n’a prêté aucune attention à ce que je viens de dire. Je demande au Prince, « Oncle Ke Zha, comment est la situation avec la famille Ri ? »

– « J’ai envoyé des gens pour les arrêter après la compétition, mais toute la famille Ri semble avoir disparu dans les airs. Il n’y avait personne, sauf quelques domestiques. On dirait que Si Feng Ri s’était déjà préparé. J’ai ordonné de les chercher, mais les chances de les trouver sont très minces. »

– « Je n’aurais pas pensé que la famille honorable Ri soutiendrait les forces du mal. » Afin d’éviter toute panique inutile, je ne leur parle pas du Roi des monstres. Comment puis-je savoir si tout le monde a mal compris que la famille Ri soutient l’invasion de la race Magique, je leur causerai des ennuis inutiles ?

Le professeur Zhen ajoute : « Ne parlons pas de ça maintenant. Votre Altesse, pouvez-vous servir plus de plats? Je ne suis toujours pas rempli. Ah ah. »

Le Prince s’excuse pour cette insatisfaction et demande immédiatement à ses serviteurs de servir d’autres plats. Mu Zi et moi commençons à manger. La nourriture que la Marée Montante de Jade n’a pas perdue entre sans cesser dans nos bouches grandes ouvertes tel un bol sacrificiel sanglant.

Dès la fin de ce repas joyeux, je demande secrètement au Prince le livre « Les Trois cents Poèmes ». Il me dit qu’il l’a trouvé dans des ruines. Ce livre est unique en son genre et est soigneusement conservé. Si ce n’était pour moi, je doute qu’il le donnerait.

J’accompagne Mu Zi hors de la demeure du Prince. Je lui souris : « Comment tu as trouvé ? Es-tu satisfaite ? »

Elle me regarde froidement tout à coup. « Hein! Être satisfaite ? Tout est de ta faute! Avec autant de monde tout autour, je ne suis pas encore rassasiée. »

ײAh! Elle n’est pas encore remplie ? Elle vient de manger énormément, et beaucoup en douce.ײ Je lui  réponds : « Que faire ? Ne me dis pas que tu veux trouver un autre endroit pour manger maintenant, n’est-ce pas ? »

Elle lève la tête et me regarde d’un air enjoué. « C’est inutile! Cependant, tu dois te rappeler que tu me dois un repas à la Marée Montante de Jade. » Elle se retourne alors et court en direction de l’académie en laissant échapper des éclats de rire.

Je comprends alors et lui crie : « Wah! Tu m’as dupé! » et Je lui cours après.

Sur la route principale de la ville, nous n’utilisons pas de magie et nous nous amusons à nous chercher mutuellement; Mu Zi sait vraiment courir… Même si j’ai passé un peu de temps à m’entraîner, il est quand même assez difficile de la rattraper.

Une fois devant l’entrée de l’académie, j’examine les alentours et vois qu’il n’y a personne. J’utilise une courte téléportation pour apparaître devant elle. Elle n’a pas eu assez de temps pour s’arrêter et tombe dans mes bras. Dans son grand élan, nous tombons immédiatement par terre et roulons comme une gourde.

La tête de Mu Zi frappe directement le côté gauche de mon visage, ce qui me fait pleurer de douleur. Elle tient sa tête et s’exclame, « Ça fait mal! »

Après un moment, je sors de mes torpeurs. Mu Zi est sur moi et continue à se frotter la tête. Son corps est si doux. Je place machinalement mes mains à sa taille. Même si c’est à travers sa chemise, je peux toujours sentir la douceur de sa peau.

Alors que je reste scotché, elle remarque que quelque chose ne va pas et lutte pour se défaire de moi. « Qu’est-ce que tu fais ? Espèce de pervers! »

Je reviens alors complètement à la réalité et l’aide à se relever, mais ce souvenir d’étreinte ne disparaît pas.

Son visage rougit, elle me lance un regard noir avant de faire la moue, « Alors il s’avère que tu es si mauvais! »

Je crie à l’injustice. « Comment suis-je mauvais ? Tu es celle qui m’a cogné. »

Elle me répond stupidement, « Je m’en fous! C’est ta faute! Si non, pourquoi es-tu soudainement apparu devant moi ? J’ai tellement mal de m’être écrasée sur toi. Regarde, j’ai une grosse bosse sur la tête. Comment vais-je paraître à la vue des autres maintenant ? »

Je caresse doucement sa tête. Elle a vraiment une petite bosse. La collision n’a pas été douce. Je la taquine en lui disant : « Wah! Mu Zi, il te pousse une corne! Ah ah. »

Elle me tire l’oreille, « Tu es bon! Tu fais quelque chose de mal, mais tu ris encore de mon malheur. Je ne te le pardonnerai pas! »

Je m’empresse de dire : « Je n’oserais pas! Je vais t’aider à te soigner. Je te promets que la bosse va disparaître. »

Mu Zi lâche curieusement mon oreille. « Vraiment ? Si tu me mens, tu es mort! »

J’ai mal au cœur qu’elle se soit blessée pendant la chute, alors je rassemble des éléments de lumière dans ma main et lui lance un sort de récupération.

Voyant la lumière blanche, elle recule rapidement. « Qu’est-ce que tu fais ? »

Je suis étonné pendant un instant. « Je t’aide à soigner ta bosse. Pourquoi ? J’utilise le sort de récupération de la lumière. L’effet n’est pas mauvais. »

Elle secoue immédiatement la tête. « Non! Je n’ai pas besoin de ton traitement! Je suis sensible aux éléments lumineux depuis mon plus jeune âge. »

ײAh! Il  y  a  une sensibilité aux éléments de la Lumière ? Je  n’en  savais  rien.ײ Je  ri  et  lui  dis : « Tu es vraiment spécial. Tu es même sensible aux éléments lumineux. Tu es incroyable! Puisque tu ne peux pas être soigné par moi, retournons à l’académie et trouvons un mage d’eau pour te traiter. Tu n’es pas sensible à l’eau, non? Ah ah. »

Elle me regarde et répond : « C’est de famille. Je n’y peux rien. Dépêchons-nous et retournons vite à l’académie. »

Elle prend inopinément l’initiative de me tenir la main alors que nous marchons vers l’académie.