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Chapitre 102 – Notre enfant serait maintenant à l’école maternelle
Chapitre 101 – Garder le silence Menu Chapitre 103 – Une personne méprisable

Il n’était pas viable pour une entreprise manufacturière de dépendre du traitement de pièces pour d’autres entreprises et de ne pas faire sa propre recherche et son propre développement de produits. Dans cette industrie compétitive, s’appuyer sur le Groupe industriel chinois pouvait temporairement résoudre la question de la survie de l’entreprise, mais il n’y avait aucun espoir d’expansion au-delà. Si un jour le Groupe Industriel chinois n’avait plus besoin de Xia Lei, alors la Manufacture du Cheval Fracassant serait fermée. Xia Lei le savait très bien. Il voulait ainsi son propre produit et son propre intérêt dans le marché, mais c’était assez difficile à accomplir. Xia Lei et Liang Si-Yao avaient réfléchi jusqu’à ce qu’ils aient l’impression d’être à court de matière grise, ils n’avaient toujours rien trouvé à la fin de la journée de travail.

« Viens chez moi. Mon père veut profiter de ta cuisine. Et tu t’es beaucoup amélioré récemment. J’aimerais échanger quelques idées avec toi. », dit Liang Si-Yao à Xia Lei après le travail

« Bien sûr, je vis de toute façon seul, tout le monde s’en fout si je ne rentre pas à la maison », dit Xia Lei.

« Tu devrais vraiment te trouver une femme. »

« Heh, je n’ai jamais pensé à ça », dit Xia Lei.

Shentu Tian-Yin réapparut dans sa tête, et il ne savait pas pourquoi.

« Allons-y. Je vais conduire. Donne-moi les clés de la voiture. », dit Liang Si-Yao en tendant la main.

Xia Lei lui tendit les clés de la voiture et lui dit : « Je t’achèterai une voiture quand on aura gagné de l’argent. »

Liang Si-Yao s’arrêta : « Pourquoi m’acheter une voiture ? »

« Ai-je besoin d’une raison pour t’acheter une voiture ? », dit Xia Lei.

Liang Si-Yao rougit et sourit chaleureusement.

« Je ne ferais donc aucune cérémonie. J’accepterai la voiture si tu m’en achètes une. »

Le duo bavarda et plaisanta en descendant les escaliers. Ils se dirigèrent vers le parking.

Les employés de l’atelier avaient également terminé leur journée et s’étaient dirigés vers la cantine par deux ou trois. Ils étaient tous très jeunes et bruyants, on pouvait entendre leurs rires de loin.

Liang Si-Yao s’était soudainement souvenue de quelque chose : « C’est vrai, nos travailleurs ont été recrutés dans les écoles et sont tous jeunes. Je pense que nous devrions leur parler… de sécurité. Ce ne sera pas bon si nous avons des problèmes. »

« Ne leur avons-nous pas déjà parlé ? J’ai chargé les directeurs d’atelier Zhou Xiao-Hong, Yang Ben-Cai et Liu Xue-Bin de leur parler et de s’assurer qu’ils respectent les consignes de sécurité. Les travailleurs doivent être punis s’ils ne respectent pas les règles de sécurité sur le lieu de travail. »

Liang Si-Yao gifla Xia Lei. Elle avait une expression bizarre.

« Je ne parle pas de ce genre de problème de sécurité. »

Xia Lei fut surpris : « Alors, quel problème de sécurité avons-nous ? »

Liang Si-Yao roula des yeux : « Idiot. Je parle de… de la sécurité entre hommes et femmes. »

Xia Lei ne savait pas quoi penser de cela.

Liang Si-Yao continua : « Pense-y. Nos travailleurs sont tous si jeunes et ont été recrutés dans des écoles techniques et des universités. Ils travaillent ensemble, vivent ensemble dans les dortoirs… Ce genre de choses va arriver, n’est-ce pas ? Les histoires d’amour au travail n’ont pas d’importance, mais s’ils oublient de prendre leurs précautions, ce ne sera pas une bonne chose pour les filles de tomber enceintes. Elles ne se sont pas encore préparées à devenir mères. »

Xia Lei rit maladroitement : « C’est vraiment compliqué, hein ? Je n’ai jamais pensé à ça. Euh, cette affaire… »

Liang Si-Yao le coupa court avant que Xia Lei ne puisse le dire : « Ne me le demande pas. C’est à toi de le faire. »

Xia Lei dit d’un ton penaud : « Je, je n’ai aucune expérience sur ce sujet. »

« Hein ? Tu… »

Liang Si-Yao était devenue curieuse, le sourire sur ses lèvres devint tout d’un coup sérieux : « Tu n’as pas encore… fait la chose ? »

« Ahem. »

Xia Lei évita les yeux de Liang Si-Yao : « Alors, c’est toi qui vas le faire. »

Les joues de Liang Si-Yao redevinrent rouges : « Je, je n’ai pas d’expérience non plus. »

Ils s’étaient alors regardés. L’atmosphère entre eux était vite devenue très gênante.

Comment deux personnes totalement inexpérimentées pouvaient-elles donner un cours de sécurité à un groupe de jeunes adultes ?

« Il est probablement préférable de confier cette tâche à Chen A-Jiao. Elle a la peau dure et ose dire n’importe quoi. Elle est aussi directrice adjointe de l’atelier, donc ce n’est pas un problème. »

Xia Lei trouva rapidement une solution.

Liang Si-Yao avait l’air soulagée : « Alors je lui parlerai de cette affaire demain. Rentrons à la maison. »

« Rentrons à la maison » – cette phrase rendait l’atmosphère déjà gênante encore plus confuse.

Mais avant que Xia Lei et Liang Si-Yao ne puissent monter dans la voiture, une BMW arriva par l’entrée principale et s’arrêta devant eux en un clin d’œil. La porte s’ouvrit et Chi Jing-Qiu en sortit, habillée en femme de bureau. Elle tenait une invitation en or dans sa main.

« Oh mon Dieu, Président Xia, pourquoi n’avez-vous pas envoyé vos salutations lors du démarrage de votre nouvelle entreprise ? Quelle insensibilité de votre part. Avez-vous oublié votre partenaire ? Oh, et n’allez-vous pas me présenter votre belle secrétaire ? »

Chi Jing-Qiu avait le sourire aux lèvres, mais en parlant, elle regarda Liang Si-Yao, qui se tenait à côté de Xia Lei.

Les jolies femmes ne pouvaient pas supporter de voir de plus jolies femmes.

Chi Jing-Qiu avait l’intention de charmer Xia Lei, mais elle découvrit qu’en plus des proportions parfaites de son corps, le visage de Liang Si-Yao était d’une beauté pure. Ses longues jambes qui s’étendaient à partir de sa jupe représentaient les deux tiers de son corps et si on les mettait sur l’échelle actuelle de jugement des plus belles jambes, celles de Liang Si-Yao seraient sans aucun doute les plus belles. Cette femme était plus sexy et plus belle qu’elle – avec quoi devait-elle charmer Xia Lei ?

« Désolé, ce n’est pas ma secrétaire. C’est ma condisciple senior », déclara Xia Lei avec désinvolture.

« Liang Si-Yao. »

Elle tendit la main à Chi Jing-Qiu et lui fit un sourire poli : « Et vous êtes ? »

« Chi Jing-Qiu. »

Elle serra la main de Liang Si-Yao et lui fit également un sourire : « Je suis la secrétaire du directeur Ning, des industries des Eoliennes de l’Est. Ravie de vous rencontrer. »

« Tout le plaisir est pour moi. » Liang Si-Yao rétracta sa main.

« Crache le morceau, Chi Jing-Qiu. Qu’est-ce que tu veux ? », dit Xia Lei.

« Je ne peux pas venir juste parce que je le veux ? »

Chi Jing-Qiu gloussa et dit à l’oreille de Liang Si-Yao : « Mlle Liang, vous ne le saviez probablement pas, mais Xia Lei et moi étions des camarades de classe au lycée. Il m’aime bien et il m’a même écrit une lettre d’amour. »

Liang Si-Yao était sidérée et lança un regard à Xia Lei.

Xia Lei haussa les épaules, impuissant. Il n’avait pas de mots.

« Bon, bon, j’ai fait un voyage spécial pour vous remettre cette invitation, Monsieur le Président Xia. »

Chi Jing-Qiu remit l’invitation dorée en main propre à Xia Lei.

Il ouvrit l’invitation et en lut le contenu. Il était invité à participer à un dîner des Industries des Éoliennes de l’Est et c’est Ning Yuan-Shan qui l’avait invité. Après avoir lu l’invitation, il dit : « Pourquoi les Industries Éoliennes de l’Est organisent-elles un dîner ? »

« Vous ne savez pas ? les Industries Éoliennes de l’Est ont signé le contrat pour la centrale éolienne avec le groupe Vientiane. Le directeur Ning a invité des célébrités ainsi que des dirigeants politiques et économiques à ce dîner », déclara Chi Jing-Qiu.

« Je ne suis pas une sorte de célébrité. Il serait inapproprié que j’y aille, n’est-ce pas ? Dites au directeur Ning que je le remercie pour son invitation mais que je n’y assisterai pas », déclara Xia Lei.

Chi Jing-Qiu était étonnée : « Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? D’autres ne peuvent que rêver d’avoir une chance comme celle-ci et pourtant vous ne la chérissez pas. Apprendre à connaître l’un des hommes d’affaires présents à l’une de ces soirées vous apportera des avantages bien réels. De plus, le directeur Ning m’a demandé de vous remettre personnellement cette invitation. Qui d’autre a cet honneur ? Seriez-vous capable de lui rendre la pareille si vous n’y alliez pas ? »

Xia Lei hésita. Il avait ses raisons de ne pas vouloir y aller, car il avait essentiellement volé le contrat du Groupe industriel chinois aux Industries des Éoliennes de l’Est. Ne serait-il pas gênant d’affronter Ning Yuan-Shan parce que le contrat avait été attribué à sa Manufacture ?

« Vas-y. C’est en effet une bonne opportunité. Qui sait, nos clients pourraient être parmi les invités de la fête. », déclara Liang Si-Yao

« D’accord, alors tu viens avec moi », dit Xia Lei.

« Je n’irai pas. Je n’ai pas été invitée. Va avec Mlle Chi. », dit Liang Si-Yao en secouant la tête.

Xia Lei fit un signe de tête.

« Ok, s’il te plaît, fais-le savoir au Maître. Je cuisinerai pour lui la prochaine fois. »

Liang Si-Yao s’approcha alors de Xia Lei.

« Ta cravate est de travers. Je vais t’aider à l’arranger. »

Elle tendit alors la main pour corriger sa cravate.

Elle se comportait naturellement et ses mouvements étaient doux, mais Xia Lei était un peu gêné.

Liang Si-Yao l’avait aidé à redresser rapidement sa cravate : « Va-y. Je vais rentrer à la maison. »

« Conduis prudemment », dit Xia Lei.

Liang Si-Yao rentra et conduisit le H6 Grand Wall de Xia Lei jusqu’à l’entrée principale.

Chi Jing-Qiu dit timidement : « Comme c’est charmant. Je ne m’attendais pas à ce que vous créiez une société aussi rapidement. Vous êtes aussi rapide à trouver une femme. Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ? »

« Ne dites pas de bêtises. C’est ma disciple senior. Mon maître, Liang Zheng-Chun, est le descendant de Yan Yong-Chun. »

Chi Jing-Qiu sourit : « Je ne sais pas ce que c’est que le kung-fu, mais une femme qui vous arrange une cravate… Vous ne savez pas ce que ça veut dire ? »

« Vous vous imaginez des trucs », déclara Xia Lei.

« Hee hee, pas étonnant que vous ne puissiez pas vous trouver une petite amie. Vous ne comprenez pas le cœur d’une femme, sinon vous auriez déjà eu mon cœur et notre enfant serait maintenant en maternelle », déclara Chi Jing-Qiu.

Xia Lei resta sans voix.

Le parking était déjà plein de voitures de luxe du groupe Vientiane, dont des voitures qui coûtaient des dizaines de millions comme la Rolls-Royce Phantom de Shentu Tian-Ying.

« Elle est là aussi » , se dit Xia Lei en voyant le véhicule de Shentu Tian-Yin.

Il s’était alors dit en lui-même : « Les Industries des Éoliennes de l’Est ont signé le contrat de la centrale éolienne avec le groupe Vientiane, alors, en tant que président du groupe Vientiane, comment ne pas assister à un dîner comme celui-ci ? »

Chi Jing-Qiu verrouilla les portes de la voiture, “Veuillez me suivre, Président Xia.”

Xia Lei se sentait flatté qu’elle l’appelle « Président Xia ». La Manufacture du Cheval Fracassant était une petite entreprise qui suivait les traces du Groupe Industriel chinois et qui n’avait pas de produits propres, encore moins un nom dans l’industrie manufacturière. Il était probablement le président le plus banal de tous les présidents présents au dîner.

« A quoi pensez-vous ? »

« Rien. Allons-y. »

Xia Lei ordonna rapidement ses pensées.

Chi Jing-Qiu conduisit Xia Lei vers la grande salle et demanda : « Camarade Xia, je ne tournerai pas autour du pot. Êtes-vous toujours intéressé à travailler avec moi ? »

« Vous avez des bons de commande ? »

« Bien sûr. »

Chi Jing-Qiu regarda à gauche, puis à droite. Elle baissa alors la voix : « Et c’est une grosse commande. Je ne sais pas si vous pourrez gérer celle-là. »

« Je vais d’abord voir de quel type de commande il s’agit », dit Xia Lei.

« Nous en parlerons plus tard. Je prendrai 8% si cela passe. Qu’en pensez-vous ? », dit Chi Jing-Qiu,

Xia Lei rit : « Vous parlez de taux de commission alors que je ne sais même pas encore ce que veut le client ? »

« C’est ma façon de faire. Vous devez juste me dire si vous êtes partant. »

« 5%. Et vous devez garantir que vous ne me tromperez pas sur l’offre du client. »

« Heh heh heh… »

Chi Jing-Qiu avait soudainement tiré Xia Lei par le bras : « Entendu. »

Xia Lei avait l’impression que son bras était serré par quelque chose comme de la gelée et cette sensation le rendait un peu nerveux. Il voulut s’extraire, mais finit par suivre l’action de Chi Jing-Qiu. Il devait bien sacrifier quelque chose pour la bonne marche de ces affaires, non ?

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