Sous le Chêne | Under the Oak Tree
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Riftan berça sa tête sur une de ses mains, avant que sa main libre ne traîne jusqu’au collier qui reposait autour de son cou.

“Qu… pourquoi es-tu…”

Max sursaute, ses mots s’arrêtent alors que sa main est descendue plus bas que le collier pour toucher la peau nue au-dessus du décolleté plongeant de sa robe. Elle a regardé autour d’elle avec embarras. Heureusement, tout le monde était trop absorbé par leurs propre conversation et pas une seule personne n’avait regardé dans leur direction. Elle laissa échapper un soupir de soulagement, avant de repousser son bras, mais il ne bougeait pas.

Riftan la fixa d’un regard profond, l’embrasement des braises se reflétant dans ses yeux sombres. Il joua avec les quelques mèches de cheveux qui s’étaient détachées de sa nuque, caressant légèrement la zone autour de son os d’épaule du bout des doigts.

Son corps tremblait à cause de la sensation électrique qu’elle ressentait, de son dos jusqu’à ses orteils. Sa main descendit lentement, de son dos jusqu’à sa taille, en l’entourant de son bras. Max sentit son visage rougir à la douceur du contact de la peau, le regard de Riftan ne s’éloignant jamais de son visage.

“Ri, Riftan… ” bégaie-t-elle, et il laisse échapper un autre petit sourire.

“Ma femme semble être ivre, je vais donc prendre congé en premier.” Il dit aux chevaliers qui étaient complètement absorbés par la conversation. ( … L’excuse bidon mdr il fait exprès de la rendre rouge et hop, pompette, et on s’éclipse )

Les chevaliers qui discutaient il y a un instant regardèrent les deux hommes et leur donnèrent un air compréhensif, si l’on en croit leurs regards complices et leurs clins d’œil suggestifs. Max était certaine que son visage était teint d’un rouge profond et sentait qu’elle pouvait mourir sur place à cause de l’embarras qu’elle ressentait. ( Tu parles, ils sont pas fou, ils ont bien compris )

“Allons-y.” Il lui chuchota à l’oreille avant de commencer à la tirer loin de la foule et vers l’entrée, ignorant les encouragements, les huées et les sifflets que les chevaliers leur adressaient en partant.

Max a trébuché hors du réfectoire après lui alors qu’il la tirait, son poignet dans sa main. Ils passèrent par des toilettes, nettoyant leurs mains souillées par le festin avant que les pas de Riftan ne se précipitent à nouveau. Elle ne put s’empêcher de regarder le changement de décor alors qu’ils continuaient à s’éloigner. Malgré les lampes murales qui éclairaient le couloir extérieur, certaines parties étaient encore trop sombres pour qu’elle puisse voir clairement. Elle cligna des yeux pour essayer de s’adapter au manque de luminosité. Même la lumière de la lune n’était pas capable de l’éclairer, à cause du verre opaque des fenêtres.

Mais cela ne la protégeait pas du froid naturel que la nuit apportait dans les couloirs, lui donnant des frissons dans les bras.

“Ri- Riftan… juste, juste un peu plus lentement…”

Max bégayait, mais il ne semblait pas l’écouter, car elle continuait à trébucher avec lui, qui suivait sans honte son rythme rapide. Quand il est devenu évident qu’il ne l’écoutait pas, elle a essayé d’arracher son bras de sa prise avant de sentir l’air s’échapper d’elle quand son dos a heurté un mur !

Elle étouffa un soupir en voyant Riftan l’emprisonner avec son corps. Ils s’arrêtèrent près de l’escalier, et Max pouvait sentir son souffle s’accélérer, avant qu’elle ne sente l’air quitter son corps une fois de plus quand Riftan joignit leurs lèvres.

Le baiser était sauvage, plein de dents, de morsures et de possessivité. Elle se sentait commencer à se perdre dans le baiser, son emprise sur son bras se resserrant, ses ongles s’enfonçant dans le tissu. Ce n’était pas leur premier baiser, elle l’avait goûté un certain nombre de fois, mais il lui laissait toujours l’impression d’un premier baiser à chaque fois qu’ils s’embrassaient.

Riftan quitta ses lèvres, déposant des baisers humides sur sa mâchoire, jusqu’au côté de son cou. Il suça la peau douce, avant de revenir à sa bouche une fois de plus, et leurs langues commencèrent à se battre pour la domination.

“J’ai pensé à ça toute la journée,” étouffe Riftan entre deux baisers, “Chaque fois que je t’ai vu regarder un autre gars au lieu de moi, j’ai eu du mal à me retenir de te prendre dans les bras.”

Il lui grogne dessus, un son féroce dans ses oreilles. Max a à peine retenu un gémissement quand elle a senti les vibrations gronder dans sa poitrine.

Elle était certaine qu’à présent son cœur battait si fort contre sa propre poitrine qu’il menaçait d’éclater. Ses mains calleuses remontèrent jusqu’à sa nuque, l’attirant encore plus vers lui, comme si c’était encore possible.

Il les a fait monter les escaliers, une marche après l’autre, prenant toujours le temps de l’embrasser sans retenue, sans jamais rompre le contact. Elle s’accrochait à lui avec désespoir et extase, la peur de tomber et la promesse de cette nuit lui faisant tourner la tête. Pourquoi à chaque fois qu’il la touche, elle n’arrive pas à penser correctement ?

Même si elle savait qu’il était autrefois quelqu’un qui la mettait mal à l’aise, quelqu’un qui lui faisait peur ?

“Merde, pourquoi les escaliers sont si longs.” Il gémit de frustration, avant que ses mains ne remontent le long de sa jupe, caressant ses cuisses. Max a poussé un cri involontaire à ce contact. ( Va falloir inventé l’ascenseur )

“Non ! Je ne veux pas… dans, dans un endroit comme ça…” elle gémit, haletante face aux sensations qui montaient en elle, avant que ses mots ne soient noyés dans un baiser brûlant.

Ses bras s’accrochèrent à son cou, son corps frissonnant n’étant plus entièrement dû à l’air frais de la nuit. Ses doigts remontaient le long de ses cuisses, atteignant le bord de ses sous-vêtements, avant de glisser au-delà, trouvant son point sensible.

Elle pouvait entendre ses respirations irrégulières juste à côté de son oreille. Son cœur battait si fort qu’il lui faisait mal, alors qu’elle se sentait de plus en plus désirée à chaque seconde.

“Je veux aller dans la chambre.”

Elle s’est accrochée à son épaule, enfonçant ses doigts plus profondément tandis qu’elle laissait échapper des bouffées d’air chaud. Elle a lutté férocement, s’enfonçant plus profondément dans sa poitrine. D’une certaine manière, elle était encore assez lucide pour craindre que quelqu’un les observe alors qu’ils sont cachés par les ombres.

Un autre frisson lui parcourut l’échine, de peur ou de passion, elle ne pouvait plus le dire.

Ses lèvres chaudes allaient et venaient sur les lobes d’oreille, le cou et la clavicule tandis que ses doigts fermes frottaient lentement sur la peau tendre. Elle bougeait comme il lui avait appris depuis le premier jour, avant que Riftan ne serre ses dents puis suce sa peau jusqu’à ce qu’elle ait mal. Il bougeait comme un loup affamé qui ne pouvait pas attendre de manger la première proie qu’il avait attrapée depuis des lustres.

“Je ne peux pas me résoudre à résister.” marmonna-t-il contre sa peau. “Même si je meurs, je dois le faire ce soir.”

Avec son dernier accès de force de la journée, il bondit en toute hâte sur la volée d’escaliers restante, tandis que Max s’accrochait à son torse comme pour sauver sa vie.

Dès qu’ils ont atteint leur chambre, il a ouvert la porte d’un coup sec, avant de la refermer presque immédiatement, déchirant ses vêtements, jusqu’à ce que ses pointes soient clairement exposées dans la pièce lumineuse. Elle étouffa un cri en regardant sa poitrine gonflée, toute rouge et tendue, avant qu’il ne plonge, dévorant les pointes de sa poitrine dans la chaleur de sa bouche.



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