“Oh, non… Ce n’est pas….”
“Si ce n’est pas ça, qu’est-ce que c’est ? Il y a quelqu’un d’autre ?”
Il fallut un certain temps à Max pour saisir le sens de ses paroles. Pendant quelques instants, la stupéfaite s’est contentée de fixer ses yeux brûlants. Malheureusement, son silence a été mal interprété, Riftan s’est fait une fausse idée.
Avec un ton hargneux, il a parlé avec mépris. “J’étais là-bas en train de me battre jusqu’à la mort, et tu voyais un autre homme ?”
“Oh, oh, non ! Oh, je n’ai pas fait ça !”
Sa réponse dans une hésitation presque rampante, le priva légèrement de ses forces. Toujours pas convaincu, il enfonça farouchement ses questions.
“Alors pourquoi diable parles-tu de divorce ?!”
“Quand tu es revenu, je… je pensais que tu demanderais le divorce et que tu l’épouserais… Donc…”
“Qui ?” Après un moment de réflexion, il ajouta vivement, espérant avoir réussi à comprendre ses divagations. “Agnès ?”
A la mention de ce nom, les yeux de Max se sont agrandis. Un hochement de tête désespéré est la seule réponse qu’elle peut donner.
Mais l’homme devant elle, le visage impassible, crache une volée de jurons et se frotte grossièrement la tête, apparemment vexé.
“Une bande d’humains stupides répandant un tas de rumeurs inutiles.” Il marmonnait pour lui-même. Il s’est approché et s’est assis sur son lit. Après un bref instant, il l’a mise sur ses genoux avec aisance et désinvolture.
Son geste brusque a pris Maximillian par surprise, par réflexe, elle a rapproché ses jambes. Riftan prit doucement et affectueusement son visage dans ses deux mains et se rapprocha d’elle. La prochaine chose qu’une Maximillian confuse a sentie était sa langue humide léchant l’humidité de ses yeux. Ses cils s’agitent et elle ferme les yeux.
Il n’était pas pressé, il balayait ces larmes, une goutte à la fois. Son souffle chaud chatouillait ses joues, ses lèvres frémissaient en réponse, son pouls s’accélérait. Instinctivement, elle a laissé échapper un doux gémissement.
Sentant sa forme méfiante et secouée, Riftan poussa un profond soupir et enroula un bras autour de sa taille.
“Je ne sais pas ce que tu as entendu, mais j’ai refusé l’offre.”
“Tu as refusé ?”
Ses yeux s’écarquillèrent d’étonnement, sa voix monta d’une note.
“Tu parles ! Tu crois que j’accepterais une offre aussi folle ?”
Qu’est-ce qu’il entend par “offre folle” ?! En quoi est-ce fou d’offrir une belle princesse à un guerrier qui a sauvé le monde ?! ( Ça fait beaucoup histoire cliché ça XD )
“Qui, dans un esprit sain, proposerait un mariage à un homme marié en premier lieu ? Quand j’ai entendu cette histoire, j’ai pensé que ce roi était fou.”
“Ha, mais….”
“Si quelqu’un change ses vœux sacrés devant Dieu, je le castrerai de mes propres mains. Comment as-tu pu penser que je ferais une chose aussi contraire à l’éthique ?” ( Hop hop hop, depuis quand tu es un fervent croyant ? )
Est-il sérieux ?
Elle lève les yeux vers lui, étonnée et gênée à la fois. Elle avait souvent entendu dire que les chevaliers appréciaient la foi, mais cet homme avait-il vraiment autant la foi ?
Il a laissé passer la chance en or de faire partie d’une famille royale pour un mariage forcé avec elle ! Se marier avec la royauté lui aurait donné un nouveau titre, un honneur royal et une énorme dot. Et ça ne s’est pas arrêté là. Son fils aurait naturellement eu le droit au trône.
Il était donc naturel que sa femme, qui ne pouvait pas lui donner ce qu’Agnès pouvait lui donner, considère sa décision comme de la pure folie.
Ce type…… a perdu la tête.
Ce n’est qu’alors qu’elle s’est rendu compte que cet homme prenait leurs vœux au sérieux et avait bien l’intention de les honorer.
Et surtout, il était sans arrière-pensée. Selon ses mots, il l’avait emmené seulement parce qu’il la considérait comme sa femme. Max vacilla sous le choc et serra les dents d’incrédulité.
“Ha, mais….”
Cette personne est-elle saine d’esprit ? Peut-être, il ne sait pas ce qu’il a manqué.
Oubliant sa situation actuelle, alors qu’elle était profondément engagée dans leur conversation, elle a osé répliquer.
“Eh bien, vraiment… Mais, euh, vous savez, c’est, euh, Agnès, est une très, très belle femme, une femme riche.”
“Tu as déjà rencontré Agnès ?”
Elle a tressailli. Était-elle trop hâtive en qualifiant son refus d’un seul coup de folie ?
“En personne, euh, je ne l’ai jamais rencontrée, mais…”
“Comment sais-tu si elle est belle ou non ? Je n’aime pas cette femme folle, un poulain, qui me suit à la trace.”
Ah, est-ce bien de parler de la famille royale comme ça ?
Max lève les yeux vers lui, le visage plein de perplexité. Juste à ce moment-là, Riftan a soudainement levé la main, elle était décontenancée, néanmoins elle attendait toujours que sa main frappe. Mais il ne l’a pas fait, au lieu de cela le pouce a essuyé les restes de larmes sur ses joues.
“Oubliez cette rumeur ridicule. D’abord, la vie au palais ne me convient pas. Je ne veux pas vivre dans la grande maison de la princesse.”
“Ha, mais….”
“Assez avec de ces mais ! Les rumeurs ne sont qu’une excuse, tu es vraiment malheureuse de ce mariage ?” Une lueur dangereuse brillait dans les yeux de l’homme.
Elle secoua précipitamment la tête, son visage se redressa à nouveau.
“Alors c’est bon. Si tu remets p cette absurdité sur le tapis, je ne le supporterai pas la prochaine fois.”
Elle a écarquillé les yeux. Tu le supportera pas ? De quoi tu parles ?
Alors qu’elle râlait pour elle-même, elle sentit soudain la main de l’homme toucher le bas de son dos, elle commença progressivement à explorer son corps. Instinctivement, elle s’est raidie. Sa main a lentement fait son chemin vers le bas et a creusé sous les draps qui la couvraient.
( Scène adultes sur les 3 prochain chapitres, ils sont courts, mais c’est très… décrit, c’est LA scène de retrouvailles, les prochaines fois seront pas aussi long )