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Perdre de l'argent pour devenir un magnat |亏成首富从游戏开始
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Chapitre 129 : C’est une blessure professionnelle !
Chapitre 128 : Il faut sortir de sa zone de confort ! Menu Chapitre 130 – L’entretien 20 avril…

Il n’avait pour l’instant qu’une cinquantaine d’employés, mais cela représentait déjà une dépense de deux à trois cent mille yuans. Alors s’il en avait plus de cinq cents, ne serait-il pas en train de parler de deux à trois millions de yuans à dépenser ?

L’urgence, désormais, était de tester les limites imposées par le Système. Jusqu’où pouvait-il aller dans les compensations pour les « blessures professionnelles » de ses employés ? Il devait absolument identifier les frontières du possible.

Une fois ce cadre défini, il pourrait commencer à recruter en masse. Et alors, ne pourrait-il pas enfin envisager des dépenses à grande échelle ? C’était tout le sens du proverbe : les efforts d’aujourd’hui construisent les bénéfices durables de demain.

« Dites à tout le monde de se rassembler dans la salle de conférence à quinze heures pour une réunion », ordonna Pei Qian après un court moment de réflexion. Puis, il ajouta : « Faites venir aussi Ma Yang et Huang Sibo. »

Le Cybercafé Attrappe-pigeon et Fei Huang Workspace faisaient tous deux partie de Tengda. Leurs employés pouvaient donc bénéficier des mêmes avantages. Il ne servait cependant à rien de faire déplacer tout le monde : la présence de Ma Yang et Huang Sibo en tant que représentants suffisait amplement.

À quinze heures, dans la salle de conférence…

Une certaine confusion régnait dans la pièce. Personne ne savait vraiment pourquoi on les avait réunis. Pei Qian allait-il déjà lancer un nouveau projet ? Mais en voyant Huang Sibo et Ma Yang présents, beaucoup en doutèrent. Si tel était le cas, aurait-il vraiment besoin de ces deux-là ?

L’assistante Xin distribua les bilans de santé à chacun. Pei Qian, assis à sa place, attendait que tout le monde ait reçu le sien. En réalité, la plupart des employés avaient déjà une idée plus ou moins précise de leur état après les examens. Ce rapport détaillé ne faisait qu’apporter chiffres et données concrètes à ce qu’ils savaient déjà.

Le regard grave, Pei Qian balaya la salle des yeux.
« J’ai pris connaissance de vos bilans de santé. Et franchement, la situation n’est pas reluisante. Vous négligez votre santé ! »

Il marqua une pause, puis reprit, le ton sévère :
« Je vous ai pourtant dit de ne pas faire d’heures supplémentaires. Alors pourquoi y a-t-il autant de maladies professionnelles ? »

Son visage exprimait une inquiétude sincère. Dans la salle, un malaise flottait. Les employés baissèrent les yeux sur leurs rapports. Il n’y avait rien de dramatique : une tension un peu élevée, un foie légèrement gras, un peu d’embonpoint, un syndrome du canal carpien par-ci, quelques douleurs lombaires par-là…

Rien que de très banales douleurs à leurs yeux.

Et pourtant, Patron Pei réagissait comme s’ils étaient à l’article de la mort. Était-ce si grave ? N’étaient-ils pas tous debout, au travail, en bonne forme apparente ?

Pei Qian se tourna alors vers Bao Xu.

« Bao Xu, tu as des problèmes gastriques, n’est-ce pas ? Ce sont clairement les conséquences d’horaires décalés et de repas irréguliers. Une blessure professionnelle évidente. Tu dois te soigner ! Tout ce que l’assurance maladie ne couvre pas, l’entreprise s’en chargera. »

Il se tourna vers son assistante :
« Assistante Xin, prenez contact avec l’hôpital. Je veux qu’on lui propose le meilleur protocole de soin possible ! »

L’assistante Xin acquiesça sans hésiter. « Bien, Patron Pei. »

Bao Xu, lui, resta figé sur place.

Le meilleur traitement possible ?

Mais… il avait juste des problèmes gastriques. Un peu d’indigestion après un repas trop lourd, rien de plus. Quel genre de traitement de pointe pouvait-on bien lui proposer pour ça ?

Devrait-il avaler des boîtes entières de comprimés digestifs ?

Pei Qian, imperturbable, poursuivit :
« Quant aux autres… Ma Yiqun ! Ton estomac ne va pas fort non plus, n’est-ce pas ? Tu bénéficieras du même traitement. »

Puis, en se retournant, son regard s’arrêta sur la ligne de cheveux de Bao Xu, en net recul.
« Ah, j’allais oublier. Bao Xu, ta chute de cheveux est inquiétante ! C’est sans doute à force de veiller tard. C’est une blessure professionnelle, ça aussi ! Retourne à l’hôpital, vois s’il est encore temps de sauver ta ligne capillaire ! »

Il se tourna alors vers un Huang Sibo pris de court.
« Huang Sibo, ton foie montre les premiers signes de surcharge graisseuse. Et regarde-moi cette peau ! On dirait une friteuse. Tu as mauvaise mine. Tu es sûrement épuisé. Blessure professionnelle, là encore ! »

Pei Qian secoua la tête, faussement attristé.
« Un teint pareil, c’est mauvais pour l’image de la société. Va faire un soin du visage dès que possible. L’entreprise prend tout en charge. »

Huang Sibo était sur le point de se justifier, son visage brillant n’était dû qu’à un simple oubli : il ne s’était pas lavé avant de venir. Mais Pei Qian s’était déjà tourné vers un autre collègue.

« Xiao Lu, j’ai lu ton rapport médical. Tu souffres de pharyngite chronique ! C’est sûrement à force d’avoir trop forcé ta voix en enregistrant toutes ces narrations ! Pas d’inquiétude. C’est une blessure professionnelle. Il te faut le meilleur traitement. L’entreprise prendra tous les frais à sa charge. »

Il continua, impassible :
« Et vous êtes plusieurs à souffrir du syndrome du canal carpien, n’est-ce pas ? Ça nuit à votre efficacité au travail. Il faut traiter ça rapidement ! »

Puis, son regard se posa sur Zhou Peng.
« Zhou Peng, ton cas est le plus sérieux. Tu as une tumeur, et tu vas devoir te faire opérer. Ne t’inquiète pas : tout ce qui ne sera pas couvert par ton assurance maladie sera pris en charge par l’entreprise. C’est sans doute le résultat d’un surmenage. Prends le temps nécessaire pour régler ça, repose-toi, et reviens en forme. D’accord ? »

Un silence respectueux s’installa, puis tous les regards se tournèrent vers Zhou Peng, pris au dépourvu.

« Xiao Zhou, une tumeur ? Pourquoi tu n’as rien dit plus tôt ?! »

« Tu ne devrais pas affronter ça seul, c’est trop lourd. »

« Courage, Xiao Zhou. On est tous avec toi. »

« Quand comptes-tu commencer le traitement ? Tu dois être hospitalisé ? On viendra te rendre visite régulièrement ! »

Xiao Zhou semblait un peu gêné. Il rougit légèrement et répondit :
« En fait… cette tumeur bénigne n’a pas vraiment d’impact à court terme. Ce n’est pas très grave…»

« D’ailleurs, je crois qu’il s’agit d’un hamartome. Elle fait à peine plus de cinq millimètres. Si elle faisait moins de quatre, l’hôpital n’aurait même pas proposé d’intervention… »

Un silence perplexe parcourut la salle.
Tous échangèrent des regards interloqués.

Une tumeur bénigne ? Mais alors, pourquoi Patron Pei avait-il l’air aussi grave tout à l’heure ? On aurait dit que Xiao Zhou était en phase terminale ! Une opération simple suffisait, non ? Et ce genre de tumeur ne revenait presque jamais…

Et puis, les autres soucis mentionnés jusque-là, obésité légère, tension un peu haute, fatigue, maux d’estomac, c’était presque banal, non ? Fallait-il vraiment les traiter comme si chacun d’eux était au bord de l’effondrement ?

Comme s’il avait deviné les interrogations qui flottaient dans la pièce, Pei Qian tapota doucement sur la table, le visage toujours grave.

« Je vois que certains d’entre vous prennent ça à la légère. C’est inacceptable.

« Votre corps ne vous appartient pas uniquement. En tant qu’employés de Tengda, vous êtes les atouts les plus précieux de l’entreprise. Votre santé conditionne directement notre avenir collectif.

« Vous avez signé un contrat de travail, et cela signifie que la société a une responsabilité envers vous. Nous devons prendre soin de votre santé comme nous prenons soin de nos projets, avec sérieux et engagement. »

« Ma Yang, Huang Sibo, retournez à vos équipes du CyberCafé Attrape Pigeon et de Fei Huang Workspace. Veillez à la santé de vos employés comme je veille à celle de tous ici. Même exigences, mêmes standards. »

Ces mots, dits avec calme, résonnèrent avec autorité.

Tous restèrent bouche bée.

« Les employés sont les véritables actifs de l’entreprise » cette phrase, simple en apparence, prenait soudain une autre dimension. Leur santé ne leur appartenait pas uniquement : elle conditionnait le bon fonctionnement de Tengda tout entière.

…Ce raisonnement, ma foi, tenait la route.

Et pourtant… il y avait quelque chose de singulier, presque déroutant, dans la manière dont Patron Pei abordait la question. Comme une logique irréprochable… mais poussée à l’extrême.

Pei Qian reprit, balayant la salle du regard d’un air grave :

« Cette vague de blessures professionnelles révélée par les examens médicaux… j’en suis responsable. Cela prouve que je n’ai pas suffisamment pris soin de vous. Que la répartition des tâches n’a pas été assez humaine. Et je tiens à réparer cela. »

Un silence respectueux s’installa.

 « C’est pourquoi je vous annonce une nouvelle série d’avantages mis en place par Tengda. »

Il marqua une pause avant d’annoncer solennellement :

— « Premièrement, concernant les blessures liées au travail : toute affection résultant de votre activité professionnelle sera désormais considérée comme un accident du travail. Commencez par faire valoir votre assurance maladie. Et si des frais demeurent à votre charge, la société prendra en charge le reste, dans les limites d’un plafond que nous vous communiquerons très bientôt. »

La salle resta silencieuse, frappée par la générosité inattendue… ou peut-être un peu trop généreuse pour être totalement désintéressée.

Pei Qian n’entra pas dans les détails. Il ne savait pas encore exactement combien le Système l’autoriserait à dépenser.

Par exemple, si un employé développait un cancer et que le traitement coûtait plusieurs centaines de milliers de yuans, on pourrait sans doute lier une partie du mal à son travail… mais couvrir l’intégralité des frais sous prétexte de « blessure professionnelle » frôlerait l’absurde. Pei Qian doutait que le Système le laisse faire.

C’est pourquoi il décida que tout problème de santé identifié par un employé devait d’abord être déclaré comme blessure professionnelle. Ensuite, il verrait ce qu’il pouvait faire en fonction des plafonds imposés par le Système.

Après un court silence, il ajouta, le ton sérieux :

« Le corps de chaque employé est un capital précieux de l’entreprise. Si vous découvrez un souci de santé, vous êtes dans l’obligation de le signaler. Est-ce clair ? »

Puis, se tournant vers son assistante :

« Assistante Xin, inscrivez chaque employé à un abonnement d’un an dans une salle de sport. Offrez-leur huit séances mensuelles avec un coach personnel. Chacun devra s’y rendre au moins deux fois par semaine, sans exception. »

À Jingzhou, un abonnement annuel coûtait environ deux mille yuans, tandis qu’une séance individuelle revenait à deux cents yuans. Huit séances par mois équivalaient donc à 1 600 yuans, soit près de 20 000 yuans par personne sur une année.

Hélas, il ne pouvait pas verser toute cette somme en une seule fois. Le Système imposait des paiements mensuels, avec un maximum de dix séances de coaching par employé chaque mois.

En faisant le calcul, Pei Qian estima qu’il pourrait ainsi dépenser jusqu’à deux cent mille yuans supplémentaires tous les mois… Une nouvelle brèche dans la forteresse des bénéfices.

« Il y a aussi le problème de l’alimentation. Beaucoup d’entre vous souffrent de troubles digestifs. Et cela vient principalement de ce que vous mangez. Ma Yang, Le Cybercafé Attrappe Pigeon n’a-t-il pas déjà engagé un bon chef ? Embauche deux cuisiniers supplémentaires. Préparez de bons repas chaque après-midi et faites-les livrer directement au bureau. L’entreprise prendra en charge tous les frais ! »

« Chaque matin, à votre arrivée, décidez ensemble de ce que vous souhaitez manger pour le déjeuner. Bien entendu, veillez aussi à l’équilibre nutritionnel. Ma Yang et Zhang Yuan seront responsables de cette organisation. »

Ma Yang hocha vivement la tête.
— « Compris, Patron Pei ! »

Il se sentait justement un peu abattu ces derniers temps.

Game Designer faisait des bénéfices, La Vie Quotidienne du Patron Pei aussi… Mais le Cyber café Attrappe Pigeon perdait toujours près de 300 000 yuans chaque mois. Comment ne pas se sentir inutile dans ces conditions ?

Or, voici qu’une opportunité de se rendre utile se présentait enfin ! Il n’allait certainement pas la laisser passer.

« Autre chose : si nous voulons que tous nos employés restent en bonne santé, nous devons recruter un nutritionniste. Assistante Xin, prenez note. Trouvez une personne qualifiée à engager dès que possible. »

Tout en exposant ces nouvelles mesures à ses employés, Pei Qian surveillait attentivement les réactions du Système.

Le Système ne s’y était pas opposé, tout était donc validé.
Une fois toutes ces dispositions prises, Pei Qian constata avec jubilation qu’il venait de dépenser près de cinq cent mille yuans !

Bien sûr, il était encore loin d’essuyer des pertes réelles…

Mais il restait serein. Même si la conversion finale lui rapporterait cinq mille yuans de moins, il y avait là une véritable avancée.

Il venait de tracer une nouvelle voie pour dilapider légalement son argent sous l’œil du Système.
Avec cinquante employés, il pouvait dépenser cinq cent mille yuans.
Alors avec cinq cents ? Il atteindrait cinq millions sans problème !

Il préparait le terrain, posait les fondations d’un futur échec soigneusement planifié.

« Très bien, c’est tout pour aujourd’hui. Vous pouvez retourner à vos postes. » déclara Pei Qian en se levant, satisfait.

Le cœur léger, il quitta la salle de conférence. Le jeu était peut-être perdu pour cette semaine, mais l’avenir s’annonçait radieux !

Les autres restèrent figés, saisis par l’émotion.
Ils étaient touchés.

Où pouvait-on trouver un autre patron pareil ? Un homme prêt à tout pour le bien-être de ses employés ?
C’était du jamais-vu.

Nombreux furent ceux qui regardèrent Pei Qian s’éloigner avec un respect renouvelé.

Patron Pei était un homme remarquable.
Un patron discret, qui se sacrifiait dans l’ombre sans jamais chercher la reconnaissance.
Il ne ressemblait en rien à ces riches hypocrites qui s’affichaient en prétendant « considérer leurs employés comme leur famille » tout en faisant la charité à grands renforts de caméras.
Ces gens-là agissaient pour leur image.

Mais Patron Pei… lui, agissait avec le cœur.

Patron Pei était d’un tout autre acabit.
Tout ce qu’il faisait, il le faisait par pure bienveillance envers ses employés, sans jamais songer à en informer la presse ou à s’en vanter publiquement.

Était-ce cela, la grandeur d’un véritable dirigeant ?

Une chose était sûre : tous partageaient le même sentiment, une admiration profonde et sincère pour un homme à la moralité exemplaire.

Dans un coin de la salle, Ma Yiqun prit une décision intérieure.

Il avait déjà convenu d’un entretien avec Hu Yue pour le lendemain.
Certes, il ne pouvait révéler ni l’identité véritable de Patron Pei, ni les privilèges spécifiques qu’offrait Tengda à ses employés. Mais il lui restait tant de choses à dire…

Cette fois-ci, il ne raterait pas son coup.
Il allait mener cet entretien avec sérieux et passion, afin que l’esprit de Tengda puisse enfin rayonner aux yeux du grand public.

Car le monde méritait de savoir ce qu’était une entreprise qui plaçait vraiment l’humain au cœur de tout.



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