Le premier groupe semblait avoir trouvé la statue facilement. Après tout, elle était trop visible à cet endroit.

Le second groupe les contacta également peu après.

« Patron ! Nous avons localisé la porte secrète au fond de la piscine. La porte est fermée et nous ne voyons aucun moyen d’entrer !

– Qu’en penses-tu ? »

Combustion demanda son avis à Harold.

« Monsieur », répondit Harold. « Je pense qu’il est préférable d’entrer par la porte du jardin. D’après mes souvenirs, la porte au fond de la piscine devrait avoir un ascenseur cassé à l’intérieur du bunker. Peut-être que le moyen de l’ouvrir est à l’intérieur. »

« D’accord », acquiesça Combustion. « Nous allons dans le jardin. »

Le chef fit alors signe à la moitié des membres autour d’eux de les suivre.

Pendant qu’ils étaient en route, la première équipe les contacta à nouveau par radio.

« Patron, nous avons réussi à enlever la statue. Il y a vraiment une trappe métallique en dessous ! Nous essayons de l’ouvrir mais quelque chose comme le métal qui a verrouillé les portes bloque le passage.

– Attendez-nous. Nous arrivons. »

Répondit Combustion.

« Oui, patron ! »

Combustion et Harold arrivèrent au jardin. Les membres de la première équipe essayaient toujours de briser l’étrange métal. Cependant, leurs scies à métaux furent brisées à la place.

À l’arrivée de leur chef, les hommes qui tentaient de briser la trappe en métal s’étaient retirés pour laisser la place.

Combustion avait alors analysé la trappe et, comme ses hommes l’avaient indiqué, une serrure en métal noir les avait empêchés de l’ouvrir. Le chef tenta donc une nouvelle fois de l’ouvrir à sa manière.

PUI !

POM !

Il cracha sur la trappe et une petite explosion à haute température se produisit.

Une fois l’explosion disparue, ils virent que la surface de la trappe était un peu endommagée. C’était surprenant et ils avaient été étonnés de voir à quel point la trappe était solide.

Néanmoins, comme les dommages étaient bien faits, ils savaient que leur chef n’avait qu’à cracher sur la trappe plusieurs fois encore, et qu’ils seraient capables de l’ouvrir.

Combustion répéta donc le processus et ouvrit lentement la trappe métallique.

POM !

Enfin, le dernier coup nécessaire à l’ouverture de la trappe fut donné. Alors que les restes de l’explosion disparaissaient, ils virent que la trappe était presque ouverte. Il ne leur restait plus qu’à enlever quelques pièces qui la maintenaient en place.

Ils s’approchèrent immédiatement de la trappe pour essayer de l’ouvrir.

C’est alors qu’Harold se sentit bizarre.

Sa capacité lui permettait d’être plus sensible au danger. Il pouvait détecter les vibrations de l’environnement avec sa peau. En ce moment, il pouvait sentir des vibrations venant de l’autre côté de la trappe.

C’était étrange, car il ne devait y avoir personne à l’intérieur du bunker, comme il l’avait estimé. Il commença à penser que les explosions provoquées par Combustion avaient provoqué des réactions dans l’air extérieur. C’était possible puisque le bunker était un espace clos.

Puis, il sut qu’il se trompait en sentant que les vibrations commençaient à devenir plus violentes. Par instinct, il recula de quelques pas avant de s’élancer et de s’éloigner de la trappe.

Les autres l’avaient vu et s’étaient sentis bizarres. Combustion, quant à lui, vit l’expression d’Harold et sentit le danger. Il utilisa immédiatement sa deuxième capacité. Il cracha sur ses mains et applaudit. Puis, il étendit ses deux mains devant lui. Une explosion se produisit devant lui. Cependant, contrairement à tout à l’heure où elle ressemblait à une boule, les flammes formaient cette fois un mur pour le protéger.

Après s’être assuré que l’avant était bloqué, Combustion recula également.

Le chef tenta d’avertir ses subordonnés de s’enfuir. Mais il était déjà tard.

De la fumée noire s’échappa du trou de la trappe métallique. Elle engloutit immédiatement tout le monde dans un rayon de trois mètres autour de la trappe.

« AAAAAHHHHHH !!!! »

Des cris de douleur s’ensuivent.

Certains hommes parvinrent à s’enfuir de la zone couverte par la fumée noire. Cependant, ils tombèrent quand même… souffrant…

Leurs corps se décomposaient et pourrissaient à une vitesse alarmante. C’était comme regarder le processus de décomposition d’un cadavre dans une vidéo en accéléré. La seule différence, c’est que les hommes en décomposition étaient encore en vie. Ils s’agitaient et criaient tandis que des trous pourrissants apparaissaient sur leurs corps, les dévorant lentement.

Cela ne prit pas longtemps et ceux qui réussirent à sortir de la fumée moururent.

Combustion se tourna vers Harold. Ses yeux étaient remplis de fureur.

« QU’EST-CE QUE ÇA SIGNIFIE ?! »

À cette question, Harold ne put qu’avaler sa salive. Après tout, il n’en avait aucune idée.