Mutagen
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Chapitre 396 : Un détail important qui manque, fermer l’espace de vie
Chapitre 395 : Une conversation, le quatrième mutateur et le fantôme de Maryhill Menu Chapitre 397 : Chasse au fantôme, la décharge répugnante

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Exallion

Jour 67 – 20h02 – Maison de Retraite Maryhill, Extension de l’avenue Ortigas, Dolores, Taytay, Rizal

En se promenant au premier étage avec le lieutenant, il tomba une fois de plus sur Case. Le garçon fut surpris de voir Mark déjà au premier étage avant même que Kaira et lui ne descendent les escaliers. Mark n’avait pas fait attention aux deux, et Case avait fait de même. Bien qu’ils n’aient rien dit à ce sujet, ils avaient déjà compris qu’il valait mieux ne pas se regarder s’il y avait des gens autour.

En effet, cela rendrait les gens suspicieux, surtout quand Case cachait ses capacités aux gens qui l’entouraient.

D’un autre côté, le premier lieutenant Baller, qui suivait Mark, avait beaucoup de choses en tête. Sans aucun doute, ce que Mark lui avait dit en faisait partie.

Mark avait dit qu’il avait choisi ce lieu comme point de repos, sachant que l’endroit était hanté.

Beaucoup de gens étaient sceptiques à propos de ce genre de choses. Les esprits, les fantômes, les démons et autres, beaucoup ne croyaient pas en leur existence. Le lieutenant Baller appartenait également à ce camp.

« N’est-ce pas ironique, lieutenant ? »

Le lieutenant entendit soudain Mark lui poser une question, ce qui le rendit confus. Cependant, alors qu’il s’apprêtait à demander de quoi il s’agissait, Mark poursuivit.

« Beaucoup de gens nient l’existence des fantômes, des élémentaires et des esprits. Ils disent qu’il est impossible que de telles choses existent. »

Le lieutenant Baller se sentit gêné. Puis il entendit la phrase suivante de Mark.

« Pourtant, ces mêmes personnes croient aux dieux, aux anges et aux miracles. Ils croient en l’existence du paradis et de l’enfer. »

Le lieutenant s’était senti encore plus mal à l’aise.

« Je ne me moque pas de vous ». Mark poursuit. « Ce que je dis, c’est qu’il faut être un peu plus ouvert d’esprit. Vous avez la vie de vos soldats entre vos mains. Le simple fait de ne pas croire en quelque chose pourrait leur faire perdre la vie. Il n’y a rien de mal à être plus prudent. »

« Je suis désolé, Monsieur. Je garderai ces mots à l’esprit. »

Le lieutenant Baller comprit ce que voulait Mark. Mark n’avait pas la responsabilité de protéger les soldats, car c’était à eux de le faire. Cependant, en tant que commandant, leur négligence laisserait des traces à son nom.

En même temps, le lieutenant accepta que Mark était sérieux dans ce qu’il disait.

« Monsieur, cet endroit est-il vraiment hanté ? »

demanda le lieutenant Baller.

« Vous ne me croyez toujours pas ? J’ai deux sylphes avec nous. Les sylphes existent, pourquoi pas les fantômes ? Il y a aussi les créatures d’Auraboros. »

Le lieutenant se gratta la tête. Il avait totalement négligé le fait que Mark avait bien deux êtres surnaturels dans son groupe. Les individus d’Auroboros étaient pour la plupart des non-humains également.

« Mais Monsieur, pourquoi avoir choisi cet endroit si vous savez que cela pouvait arriver ? »

À cette question, Mark réfléchit un peu avant de se décider à répondre au soldat.

« C’est plus une raison personnelle. Eh bien, je suppose que vous le remarquerez bientôt. » Mark prit la parole. « Le monde des mortels n’est pas le seul à être affecté par le mutagène. Le monde paranormal l’est aussi. Il ne serait donc pas surprenant que nous rencontrions des créatures surnaturelles infectées.

– C’est… »

Le soldat ne savait plus où donner de la tête…

Les humains, les animaux et les insectes infectés étaient déjà quelque chose que la population restante ne pouvait pas gérer. Si des créatures paranormales infectées venaient s’ajouter au mélange, il vaudrait mieux dire adieu à ce monde.

« Alors, Monsieur. Vous vouliez enquêter sur cet endroit ?

– C’est exact. Nous ne resterons ici qu’une nuit. Au moins, je veux apprendre quelques petites choses. J’ai cherché le fantôme depuis notre arrivée. Mais la femme qui a crié m’a devancé. »

Il ne fallut pas longtemps et ils arrivèrent à destination, la chambre où la femme effrayée était soignée par son mari.

« Monsieur ! Lieutenant ! »

Le jeune soldat s’empressa de saluer après que Mark et le lieutenant Baller soient entrés dans la pièce.

« Comment va ta femme ? »

demanda le lieutenant Baller.

« Lieutenant, elle va mieux, mais elle frissonne encore. »

Le jeune soldat répondit en regardant sa femme avec inquiétude. Quant à la femme, elle s’était assise sur un canapé en se serrant les genoux. Elle essayait tant bien que mal de calmer ses frissons. Néanmoins, la terreur dans ses yeux était toujours présente. C’était déjà une bonne chose qu’ils aient pu converser avec elle dans une certaine mesure et qu’ils aient pu obtenir son histoire.

Sans rien dire, Mark s’approcha de la femme terrifiée.

« Monsieur, qu’est-ce que vous… »

Le jeune soldat était inquiet, mais le lieutenant l’avait attrapé et lui avait dit de se calmer.

Mark regarda d’abord la femme sous différents angles jusqu’à ce qu’il remarque quelque chose. Il sépara les cheveux longs de la femme au niveau de la nuque. Ensuite, il tendit la main comme s’il allait saisir le cou de la femme. Sa main était recouverte de miasme, ce qui lui donnait un air sinistre.

Cela inquiéta encore plus le jeune soldat.

Cependant, avant que Mark ne puisse toucher le cou de la femme, il referma sa main comme s’il s’agrippait à quelque chose. Il retira ensuite sa main avec une montée intense de miasme autour de sa main. Au même moment, la femme poussa un gémissement douloureux.

Après ce gémissement, son corps s’affaissa comme si elle avait perdu son énergie. Le jeune soldat s’empressa de l’attraper alors qu’elle était sur le point de tomber du canapé.

« Belle, ça va ? »

demanda le soldat en s’occupant d’elle. Il était paniqué.

« Désolée… Nel… Je t’ai fait peur. »

La voix faible de la femme se fit entendre. Il semblait qu’en plus d’être affaiblie, elle était revenue à la normale. Son teint s’était également amélioré.

« Monsieur, que s’est-il passé ? »

Nelson, le jeune soldat, demanda à Mark. Bien qu’il soit confus, il comprenait que Mark avait fait quelque chose pour que sa femme se rétablisse, au moins mentalement. Au ton de sa voix, il était manifestement reconnaissant.

« De l’énergie de cadavre », répondit Mark. « Son corps a été envahi par l’énergie émise par un fantôme qui s’est transformé en un puissant esprit maléfique. »

Les trois autres personnes n’auraient pas cru à ces propos magiques s’ils n’avaient pas vu ce qui s’était passé de leurs propres yeux. La guérison soudaine de la femme était la preuve concrète de ce que Mark disait.

Alors que Nelson faisait s’allonger confortablement sa femme sur le canapé, Mark demanda à la femme :

« J’ai une question à te poser sur ce qui s’est passé.

– Monsieur, je pense qu’elle a déjà dit tout ce qu’elle a vu. »

Nelson tente d’intervenir car il ne voulait pas que sa femme se force à se remémorer une expérience aussi terrifiante.

L’intervention du jeune soldat ne posa aucun problème à Mark. Il était le même pour Mei après tout. Cependant, ce qu’il voulait demander serait crucial pour tout le monde.

« Elle a peut-être raconté tout le reste, mais un seul détail important, vois-tu. Ne t’inquiète pas, ce sera court. »

Mark rassura le soldat.

« Nelson, Monsieur a dit que c’était important. »

Même Belle ne semblait pas y voir d’inconvénient, ce qui fit dire à Nelson qu’il était d’accord.

Voyant que la femme était prête à répondre, Mark demanda.

« Je voudrais juste savoir si tu te souviens que le prêtre sans tête que tu as vu portait sa tête dans ses bras ou non. Ou du moins, s’il portait quelque chose qui pourrait correspondre à la tête d’une personne. »

Pour le jeune soldat et le lieutenant, cette question était assez difficile. La plupart des gens ne sont pas conscients de ces détails lorsqu’ils vivent un événement effrayant. Cependant, la femme répondit contrairement à leurs attentes.

« Monsieur, je ne pense pas que le prêtre que j’ai vu portait quoi que ce soit. Il avait les deux mains sur le côté lorsqu’il marchait. »

« Je vois. » Mark acquiesça d’un air sévère. « D’accord, c’est tout. Si tu ressens quelque chose d’étrange, trouve-moi. L’exposition à l’énergie du cadavre peut provoquer des effets secondaires. »

« Oui, merci.

– Monsieur, merci. »

Le mari et la femme remercièrent Mark qui partait avec le lieutenant Baller.

« Lieutenant, je vais ajouter deux nouvelles règles pour ce soir. »

Mark prit la parole lorsqu’ils entrèrent dans le couloir.

« Dites-le, Monsieur.

– Premièrement, ne laissez personne partir seul, même les patrouilles. N’oubliez pas d’en informer tout le monde. S’ils veulent sortir, ne serait-ce que dans le couloir ou dans les toilettes, il faut qu’ils soient en groupe d’au moins trois personnes. Quant à la seconde, ne quittez pas la zone que nous avons désignée comme notre habitation pour cette nuit.

– Oui, Monsieur ! »

Après avoir laissé le lieutenant revenir avec quelques soldats, Mark monta au troisième étage.

Là, il fut accueilli par une Amihan perturbée. Il fut également bombardé de questions sur le cri. Ils étaient également curieux, mais Mark leur a dit de ne sortir que si c’était vraiment nécessaire.

Bien sûr, il leur avait raconté ce qui s’était passé. Il leur avait aussi dit qu’il connaissait déjà cet endroit, mais qu’il n’y était jamais venu.

« C’est donc pour ça ! » s’exclama Amihan. « Je me sens bizarre depuis que nous sommes arrivés ici ! »

Il semblait qu’elle pouvait sentir la présence du fantôme dans cet endroit.

Mark observa tout le monde. Maintenant qu’ils savaient qu’il y avait un vrai fantôme dans cet endroit, tout le monde avait des expressions différentes sur le visage. Karlene et Analynn étaient particulièrement effrayées. Même Jaeya était effrayée. D’un autre côté, ses petites filles n’avaient pas changé. Mei n’était pas non plus effrayée.

« Quoi qu’il en soit, vous devriez tous rester ici ensemble. Celui que nous avons ici doit être agressif. »

Mark l’avait prévenu.

C’était la raison pour laquelle il avait rencontré la femme et confirmé ce détail. Dans certaines rumeurs et légendes urbaines, un prêtre sans tête pouvait être soit inoffensif, soit nuisible. L’indicateur était la présence ou non d’une tête détachée autour du corps.

Si l’on voyait le prêtre sans tête porter sa tête, on pouvait considérer qu’il était inoffensif et qu’il ne faisait que passer. En revanche, si la tête n’était pas du tout présente, les personnes qui la voyaient risquaient de subir de graves préjudices.

Ils disaient qu’ils pouvaient confondre la tête de la personne qui avait vu le prêtre avec la sienne. Dans ce cas, c’est le prêtre sans tête qui l’emportait. Le nombre de personnes qui l’avaient vu en même temps n’avait pas d’importance. Il pouvait s’agir de la personne la plus proche ou de n’importe qui dans le groupe. Il n’y avait pas non plus de restriction quant au sexe.

Quant aux témoins, la plupart d’entre eux s’enfuiraient. Ceux qui étaient vraiment effrayés ne se souciaient même pas de laisser un ou deux de leurs amis derrière eux. Malheureusement, la personne la plus lente à s’enfuir ne serait pas revue. C’était encore plus dangereux si la personne était seule.

Heureusement, les soldats réagirent rapidement, sinon cette femme se serait déjà volatilisée.

« Gege, qu’est-ce que tu vas faire ? »

demanda Mei. D’après ce que Mark avait dit, ils devaient tous rester ensemble. Il n’en faisait pas partie.

« Je vais chercher ce type. J’ai quelques questions à lui poser. »

Mark répondit. Il savait que Mei était inquiète.

« Alors, fais attention. »

Mei lui prit les mains.

« Ne t’inquiète pas. Je m’en sortirai. Je ne pense pas que ce prêtre voudra que ma tête remplace la sienne. »

Marc sourit.

Sur ce, Mark s’assura que tout le monde était protégé en plantant un mur de miasme autour de la zone occupée par tout le groupe. Cela incluait le premier et le deuxième étage, ce qui terrifia certaines personnes.

Après tout, l’incident du prêtre sans tête venait de se produire. Maintenant, tout le monde était prisonnier de ce mur de brume noire. Les soldats savaient de quoi il s’agissait et s’efforçaient d’apaiser tout le monde.

Alors que tout le monde était déjà en sécurité, Mark se rendit seul dans les autres parties de la maison de retraite.

D’un autre côté, il semblait que personne ne pourrait dormir cette nuit. Tout cela à cause de leur curieux chef.

« Grand Frère est-il toujours comme ça ? Nous amener dans un endroit aussi dangereux que ce lieu hanté. »

La voix de Jaeya résonnait dans toutes les têtes alors qu’elle se plaignait. Elle remarqua que même Théodore était perturbé. Heureusement, le petit garçon n’était pas un bébé normal qui pleurait à la moindre perturbation.

Là, Rollan soupira.

« Mark a toujours été comme ça. »

Ces mots firent que tout le monde le regarda.

« Au lycée, il avait quelque chose comme un livre occulte qu’il apportait toujours à l’école. Il contenait beaucoup de choses bizarres qu’il avait écrites, comme des informations sur les fantômes et les formules magiques. Il avait même un jeu de cartes qu’il utilisait pour prédire l’avenir. »

À l’insu de Mark, son sombre passé était en train d’être découvert.

Comme il s’agissait de son Gege, Mei était également intéressée. C’est alors qu’une légère traction sur son côté attira son attention. C’était Miracle.

« Maman, qu’est-ce qu’un fantôme ? »

demanda la petite fille. Il n’est pas étonnant qu’elle n’ait pas peur.

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