Lord Baby gère une romance fantastique avec du cash | Lord Baby Runs A Romance Fantasy With Cash
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“Tie, qu’est-ce qui t’amène ici ?”

Le marquis demanda d’un ton apaisant, sa voix étant entièrement différente de celle qu’il avait lorsqu’il s’adressait à moi.

Clattie, qui entra dans le hall, posa ses deux mains sur sa taille et leva les sourcils.

– “Papa, tu ne devrais pas encore marcher sur un enfant comme ça.”

L’homme se mit à rire, dégageant mes épaules du lourd fardeau de ses pieds.

– “Tu es trop gentille avec eux. Tu te soucies de tous ces enfants.”

– “Tsk.”

Clattie se frotta les lèvres. Une rougeur timide apparut sur son visage.

“C’est bientôt mon anniversaire.”

– “Oui, c’est pour ça que je lui fais nettoyer le couloir.”

– “On n’a pas besoin de faire la fête dans cette grande salle.”

En disant cela, les yeux de Clattie trahissèrent ses paroles. Ses yeux brillaient de joie comme si elle attendait une grande fête d’anniversaire.

– “C’est l’anniversaire de ma fille. Je ne peux pas le faire à moitié, n’est-ce pas ?”

– “Papa, tu es trop gentil.”

Ses chaussures rose pâle s’arrêtèrent devant moi.

– “Tu vas bien ?”

Une voix douce se posa sur moi comme les doux pétales d’une fleur.

Je hocha la tête, en relevant le haut de mon corps.

“Alors, réjouis-toi.”

Clattie enlaça le bras du marquis en souriant. Ce dernier lui caressa les cheveux avec amour.

Les sympathiques père et fille commencèrent à marcher vers la porte.

“Hé, papa, mes chaussures ont été mouillées par l’eau de pluie sale.”

– “Je t’en achèterai des nouvelles, alors ne t’inquiète pas.”

– “Waouh, papa est le meilleur !”

Je resta seule et regarda leurs silhouettes qui s’éloignèrent.

L’eau de pluie mouilla tout mon corps.

Boom. Les portes se fermèrent.

Je fixa la porte bien fermée et je baissa la tête.

.. ..Nettoyons maintenant.’

Si je ne le terminais pas, je ne saurais pas à quel genre de punition je serais confrontée.

***

Grognementttttttt !

Cela ressemblait à un tonnerre dans mon estomac. J’essaya de me lever autant que possible mais c’était inutile.

J’ai été punie par mon oncle pour ne pas avoir nettoyé la salle.

Il a frappé mes mollets trente fois avec un fouet fin. Puis il m’a dit que je ne pouvais pas me tenir debout parce que j’étais blessée.

“Il n’y aura pas de dîner pour toi avant une semaine à partir d’aujourd’hui.”

Cela signifiait ne manger qu’un seul repas par jour.

Habituellement, je n’avais que deux repas, le petit-déjeuner et le dîner.

Ce n’était pas non plus un vrai repas, mais du pain dur et de la soupe sans une seule goutte d’eau.

Clattie entra quand le marquis partit.

“Oh, pauvre petite chose.”

Clattie donna un coup de langue comme si elle était désolée pour mes mollets meurtris.

“Ne soyez pas trop déçues. Mon père est un homme juste. Ce n’est pas juste pour les autres de te donner des repas gratuits parce que tu es ma cousine, n’est-ce pas ?”

Toi et moi sommes différents même si nous sommes cousines.

Ses yeux le disaient.

“La prochaine fois, fais de ton mieux. Il faut bien finir son travail. Mon père m’a dit ‘Ceux qui ne travaillent pas ne devraient pas manger’.”

Clattie sourit avec éclat et quitta la pièce comme si elle était fière d’elle de m’avoir encouragée. J’étais furieuse quand je m’en souvins.

‘Riz frai ….. ! ‘

Un grondement. Je voulais dire que je n’avais pas besoin de nourriture, mais j’avais tellement faim.

‘Ça fait mal.’

Mon estomac vide me faisait mal et ma tête brûlait de fièvre.

Mes souffles étaient courts.

Mes expirations étaient chaudes.

Et pour finir, mon esprit était vide.

‘C’est douloureux.

Je portais mes vêtements froids et humides jusqu’à ce qu’ils sèchent. J’avais l’impression que je pouvais attraper un rhume.

Je me cacha dans une vieille couverture, mais la froide nuit d’hiver gela mon corps. Cela ne me procura pas beaucoup de chaleur, mais c’était mieux que rien.

Au milieu de la fièvre et du froid, la voix du Marquis retentit.

“Vous devriez me remercier.”

“Votre père vous a laissé ici de façon irresponsable et ne paie même pas les  pensions alimentaires.”

“Alors vous allez devoir payer vos repas, n’est-ce pas ? Tu sais combien tu manges ? Combien d’argent ça coûte pour te nourrir ?!” S’écria-t-il.

“Au final, tu n’as toujours pas payé ton repas, encore une fois ! Tu es paresseuse ! Remercies-moi pour ma miséricorde pour te donner de la nourriture et un endroit où dormir à une chose sans valeur comme toi.”

Joy : t’appelles ça de la ‘miséricorde’…. ?

Je me boucha les oreilles. Néanmoins, la voix du Marquis continua.

Maintenant, je ne pouvais même plus ressentir la faim et la douleur de mes mollets.

J’haleta, et sentie ma poitrine se serrer.

“Ça fait tellement mal.. ..”

Mon cœur semblait déchiré. Je ne voulais pas, mais mon cœur n’arrêtait pas de se briser.

Debout devant le Marquis, mon corps entier tremblait et je ne pouvais pas parler correctement.

À mes yeux d’enfant, il semblait trop grand.

“Tu devrais te rappeler que c’est ton père qui t’a abandonné, et c’est moi qui m’occupe de toi et t’élève.”

“Oh, je vais devoir vérifier s’il est vraiment ton père biologique. Tu ne peux même pas utiliser la magie.”

Je serra fermement la couverture.

‘J’ai vraiment été abandonnée ?’

Peu importe à quel point votre adversaire est mauvais, un contrat est un contrat.

Mais le résultat fut le suivant.

‘J’ai été idiote de croire au contrat du diable.’

Je ne sais pas combien de fois j’ai été déçue.

‘Je ne m’attends pas à des promesses qui ne seront pas tenues, donc je ne dois pas être déçue.’

J’avais le nez qui coulait et qui rougissait.

Des larmes coulèrent sur mes joues.

Ce n’est pas grand-chose. Alors pourquoi pleurai-je ?

‘Je suis sûre que c’est parce que je suis encore jeune !’

‘Maudit soit ce diable.’

‘Tu as dit que c’était une cuillère en or. Une vie de compétences et de privilèges.’

‘Tu as dit que tu me donnerais mon père et mon frère.’

“. . . La famille, je pensais que j’en aurai une..”

“Ah-chu !”

L’éternuement secoua tout mon corps.

Je renifla et serra la couverture très fort. Il y avait peu ou pas de chaleur, mais c’était mieux que rien.

‘Il n’y avait pas de médicaments contre le rhume ici, et ce jeune corps était trop faible.’

Ce n’était pas une ou deux fois que j’ai failli mourir.

Aujourd’hui, c’était pareil.

. …ça pourrait être plus facile. … de mourir.

‘Non, non, non ! Ne sois pas faible !’

Je ne pouvais pas mourir comme ça, même si c’était injuste.

Je survivrais sûrement dans ce monde sans étoiles.

***

“Joyeux anniversaire Tie !”

– “Oh, mon Dieu, tu es encore si jeune, mais tu es d’une beauté éblouissante.”

– “Tous les hommes de l’Empire tomberont pour notre Tie.”

Clattie, entourée de sa famille et souriante, était aussi mignonne et belle qu’un ange.

Elle portait aujourd’hui une robe rose pâle, si luxueuse et si élégante qu’elle ne pouvait la considérer comme celle d’un enfant.

La riche robe à la cheville, était décorée de plusieurs couches de dentelles, brodées de petit diaments.

Aussi riches soient-ils, ils n’ajoutaient pas autant de luxe au vêtement des enfants qu’ils ne pourront même pas porter pendant 1 an.

Mais pour montrer à quel point le marquis aimait Clattie, au moment de son anniversaire, cette robe coûteuse arriva au manoir.

C’était une belle tenue qui avait une dimension différente des vêtements habituels que je portais, alors je m’attendais toujours à ce que ce genre de robe soit pour Clattie.

‘Le Marquis ne m’a pas dit de quel genre de robe il s’agissait.’

Peu importe le nombre de fois où Clattie l’a harcelée, il était inutile de demander un indice. Il a gardé le secret pour qu’elle puisse être surprise dès qu’elle l’aurait.

‘Vous êtes vraiment aimée… ..’

Je tourna les yeux et regarda la salle de fête magnifiquement décorée.

Bien sûr, la salle avait été nettoyée et décorée de paillettes.

Même le Marquis ne pouvait pas penser que je pouvais nettoyer tout ça en premier lieu.

‘Il me harcelait juste.’

Je regardai mes orteils et me colla au mur d’angle.

Les chaussures minables, portées sur un petit pied, ne convenaient pas ici.

Même les serviteurs et les servantes portaient des chaussures et des vêtements de meilleure qualité que moi.

‘C’est minable.’

Même si j’étais toujours dans le coin comme si j’étais morte, je pouvais sentir des regards moqueurs.

C’était une petite fête d’anniversaire avec ma famille, mais je ne pouvais pas m’y joindre.

Eh bien, qui me regardait maintenant et penserait à la famille du Marquis pour ma famille ?

En fait, je n’étais pas à la fête d’anniversaire en tant que Princesse Paeraton et cousine de Clattie.

– “Oh mon Dieu !”

La voix effrayée de Clattie résonna.

En coupant le gâteau, la crème fouettée tomba sur ses chaussures.

Ses chaussures étaient abîmées et son beau visage devint larmoyant.

– “Qu’est-ce que tu regardes de si loin !”

C’est alors que la voix du Marquis me frappa d’une forte claque dans le dos.

“Allez, pourquoi ne pas l’essuyer ?”

Oui, ce n’était pas en tant que cousine que j’étais ici.

‘J’étais plutôt présente en tant que la servante de Clattie.’

Le Marquis me punira à nouveau si je tarde encore.

Je m’approcha rapidement de l’avant de Clattie et je parla à la servante qui se tenait à côté de moi.

– “Eh bien, je vais essuyer…”

Elle se détourna avec un air embarrassé avant que je ne puisse finir de parler.

La raison était évidente.

‘C’est un ordre du Marquis.’

J’alla devant Clattie et m’agenouilla sans poser d’autres questions.

Quand je remonta ma manche et frotta sa chaussure avec, la sensation de crème grasse me dégouta.

Mais il y avait quelque chose de pire que ça.

D’innombrables regards se fixèrent sur mon dos allongé.

En levant les yeux, je rencontra immédiatement les yeux du Marquis.

Ses yeux étaient enivrés de mépris, de joie et de triomphe.

– “C’est propre pour toi ? Il faut que ça brille !”

Le Marquis était excité. Mes petites mains qui agrippaient les manches se resserrent étroitement.

“Je ne t’écouterai plus ! Ne suffisait-il pas de mourir de faim pendant 1 semaine ? Ou faut-il que ce soit plus long ?!”

Je serra les lèvres. Je voulais me lever pour crier sur cet agresseur. Mais ce petit corps trembla tellement qu’il ne voulait pas bouger.

J’avais peur. ‘J’ai peur. J’ai peur.’

Indépendamment de ma volonté, mon corps se mit à trembler et à bouger.

Ma posture était abaissée et mes lèvres étaient proches des chaussures de Clattie.

Clattie secoua son pied comme pour me presser. Le mouvement rapprocha mes lèvres de ses chaussures.

‘..Tout va bien… Ce n’est pas grave.’

Je suis.. …une personne précieuse.

‘Vraiment ?’

J’entendis une voix pleine de doute au fond de mon cœur. C’est alors que j’essaya de l’ignorer et souffla.

– “Ma mémoire est-elle mauvaise ?”

Une voix basse mais claire d’une personne coupa le bruit du hall.

“Ma fille n’était pas blonde.”

Quand je releva la tête, un grand homme avec une cape fixée sur une épaule se tenait de travers. Il regarda Clattie en fronçant les sourcils. Notamment à la robe rose pâle que portait Clattie.

– “Le-, Duc de Paeraton ?!” s’écria le Marquis, choqué.

Tressaillant, mon cœur fit un grand bond avant de sombrer.

Le duc de Paeraton ?

Ce type ?

Mes yeux, regardant l’homme, hésitèrent.

Le Duc Paeraton était mon père..

J’étais donc la Princesse Paeraton..

***

Même en se tenant debout de manière insouciante, on pouvait dire que c’était un bel homme. De larges épaules et de longs membres, et une taille serrée. Avec un visage sinistre qui semble peu susceptible de saigner une seule goutte de sang, même en le coupant.

Une force formidable émanait de tout son corps.

‘Wow… . Tu es assez beau pour être le premier rôle masculin d’un roman fantastique. . .!’

Ses cheveux étaient d’une noirceur plus profonde que les abysses. Ses yeux étaient plus rouges que des rubis étincelants et que du sang frais. Si vous deviez le décrire dans un roman, vous verriez une phrase comme celle-là.

Il ressemblait plus à un protagoniste que tous les hommes que j’avais imaginés.

“Tu n’étais pas censé être sur le front occidental ?”

Le front occidental ?

Mes sourcils se froissèrent sous les mots du marquis.

Ils se relâchèrent après un moment.

‘Le duc était donc en guerre ? Je ne le savais pas. ‘

– “C’est fini.”

– “Oui ?”

– “C’est fini, la guerre.”

Le marquis secoua la tête comme si c’était impossible.

– “C’est fini, j’en suis sûr que c’est fini.. ..”

– “Ai-je l’air si libre et si peu occupé pour m’occuper moi-même de petits ?”

Les yeux du duc étaient aussi perçants que le jour.

C’était encore une attitude tordue et languissante, mais cela seul changea l’air.

Clattie et la femme du Marquis se raidirent.

– “Ha, ha, ha, pas question.”

Le marquis s’approcha du duc avec un sourire forcé sur le visage.

“Au fait, qu’est-ce qui vous amène ici sans me contacter ?”

– “N’est-ce pas évident ce qui m’a fait venir ici ?”

Le duc continua à marcher sans tenir compte du Marquis.

Peut-être parce que ses jambes étaient si longues qu’il arriva devant Clattie en quelques pas, même s’il se déplaçait tranquillement.

Les yeux cramoisis regardèrent vers Clattie.

Clattie secoua la tête, incapable de supporter son regard froid et acéré.

Mon corps bancal et mon visage fatigué par les bleus semblait bientôt fondre en larmes.

Le regard du Duc se rétrécit. Ses yeux injectés de sang s’écarquillèrent lentement.

‘Ah.’

Nos regards se croisèrent.

Les yeux du Duc clignotèrent.

– “Qu’est-ce que c’est que ce petit rat étincelant ?”

– “Elle travaille chez moi…”

– “Tu ne peux pas me dire que cette fille laide est ma fille.”

La voix du Duc était dangereusement basse.

Peu importe ce qu’il avait expliqué, le Marquis restait raide et ne pouvait poursuivre ses paroles. La famille du Marquis et tous les employés autour de lui ne pouvaient même pas respirer.

La pièce se remplit d’un silence étouffant.

Il était si épais et si suffocant que même une aiguille ne pourrait y entrer.

Je baissa la tête. Un rat maigrelet, c’était comme ça, même moi, je me voyais minable et moche.

‘Oh, mon Dieu. Tu n’aimes pas que je sois ta fille.’

Il voudrait le nier, mais… ….

– “Eh bien, tu…. tu ne peux toujours pas m’emmener ?”

Je rassembla tout le courage que j’avais et que je n’avais pas, et je leva mon regard jusqu’aux yeux du Duc.

Je ne pouvais plus vivre ici. J’étais presque sûr que j’allais mourir à ce rythme.

Les pupilles rouges auxquelles je faisais face se déformèrent.

– “Quoi ?”

– “Oh, c’est parce que je n’ai pas pu me laver… ..”

J’humidifia ma bouche brûlante, en essayant d’avoir l’air le plus soignée possible.

“Je ne serai pas gênante. Je peux me laver par moi-même.”

Boom boom. Je pouvais entendre mon cœur battre dans mes oreilles.

“Je suis bonne en nettoyage ! Je peux payer mes repas. Et je mange un peu de riz… ..”

Le duc resta silencieux.

“Je vais aussi essuyer vos chaussures tous les jours ! Je peux les polir avec éclat !”

Mon courage s’estompa peu à peu.

J’essaya de ne pas le faire, mais ma tête continua à baisser. Je ne pouvais que voir sa mâchoire, plus ses yeux.

“Et, encore, encore…”

Sa mâchoire se raidit.

Ma tête tourna complètement vers le sol.

Je vis les chaussures de Clattie, avec le reste de la graisse de la crème.

‘Je n’aime pas cet endroit.’

Un endroit chaud, douillet et relaxant, j’avais toujours voulu vivre dans un endroit comme ça.

Même maintenant, même dans ma vie antérieure, j’avais toujours…

“Je veux rentrer à la maison…”

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Traduit par : Cocojoy

Check par : Panapoco

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