Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Écoutez, j’ai entendu parler de cette affaire. Je ne l’ai pas bien éduquée, désolé de vous avoir causé des ennuis. Nous sommes prêts à compenser ce qui est nécessaire, et je lui ferai faire des excuses. Est-il possible de ne pas la retenir ? »

Une bagarre pouvait entraîner sa détention pendant deux semaines, selon la gravité de la situation. Il se fichait que Qiao Nian soit détenue, il ne voulait simplement pas ruiner la réputation de la famille Qiao.

Qiao Nian se moqua de lui du regard.

Le jeune policier le regarda, puis regarda Qiao Nian. Embarrassé, il dit avec hésitation : « Eh bien, M. Qiao, je crois que vous avez mal compris. Qiao Nian… »

Alors que Qiao Weimin ne savait pas exactement ce qu’il avait compris, une voiture de la ville de Rao portant le numéro de plaque 0089 s’arrêta devant le poste de police.

Habituellement, les voitures privées avaient des numéros de plaque commençant par 00.

Alors qu’il se demandait de qui il pouvait s’agir, la personne descendit de la voiture et se dirigea rapidement vers eux.

Le policier à ses côtés avait immédiatement enlevé sa casquette et salué. « Comment allez-vous, officier en chef ! »

Qiao Weimin ne reconnut le visage de l’homme qu’à cet instant. Attendez, qui est l’officier en chef en charge de la partie sud de la ville de Rao ?

La famille Qiao s’occupait principalement d’affaires immobilières, et comme il serait inévitable de rencontrer des ruffians locaux causant du grabuge, ils entretenaient généralement de bonnes relations avec les policiers. Il avait reconnu la personne et son visage avait immédiatement changé. Il s’avança pour le saluer et lui serra la main. « Officier Cai, je ne m’attendais pas à vous rencontrer ici… »

Il n’avait pas caché sa flatterie.

Comme l’agent Cai s’était précipité ici après un repas, et qu’il se tenait soudain devant lui, il n’avait pas pu réagir à temps. Il lui tendit la main, l’air perplexe. « Vous êtes ? »

« Qiao Weimin de la Corporation Qiao. J’ai eu la chance de dîner avec vous plusieurs fois auparavant. »

Éclairé, il dit : « Oh, j’ai entendu parler de la Corporation Qiao. C’est donc vous, le président Qiao. Que faites-vous ici ? »

Honteux, Qiao Weimin répondit : « C’est peut-être ridicule, mais je suis ici à cause de Qiao Nian… »

Chaque mot sortait péniblement, et il regrettait énormément d’être venu ici. S’il avait su qu’il rencontrerait Cai Gang, il n’aurait pas accepté de venir au poste de police. Quelle honte !

Il ne se doutait pas que juste après avoir dit cela, l’attitude indifférente de Cai Gang avait changé. Il lui serra la main avec passion et lui dit poliment : « Oh, vous êtes ici pour Qiao Nian. Je ne savais pas que c’était votre fille. Vous avez une fille tellement géniale ! »

« Euh… » Qiao Weimin était confuse.

Que voulait dire l’officier Cai ?

Comment Qiao Nian pouvait-elle être une bonne fille alors qu’elle s’était retrouvée au poste de police à cause d’une bagarre ?

Y a-t-il quelque chose qui cloche dans son esprit ?

Comme il n’arrivait pas à comprendre ce que Cai Gang voulait dire, il dit prudemment : « Soupir, j’ai honte. Elle n’est pas des plus raisonnables depuis son plus jeune âge… »

Cai Gang pensait qu’il était poli, alors il sourit et lui tapota l’épaule pour l’arrêter. « Président Qiao, vous êtes trop humble. Si votre fille n’est pas raisonnable, la mienne l’est encore moins. Elle étudie actuellement au Premier Lycée de la ville de Rao, n’est-ce pas ? »

En parlant de cela, Qiao Weimin se sentait encore plus mal à l’aise. « Oui, elle vient juste d’être transférée là-bas. Ses notes ne sont pas très bonnes. »

« Haha, Président Qiao, vous êtes trop humble. C’est un peu trop ! »

Cai Gang sourit et regarda Qiao Nian avec curiosité et doute, mais sans aucun mépris. « J’ai entendu dire que Qiao Nian était entrée en classe A. Dans le futur, elle ira certainement dans une université autonome. Nous aurons un autre talent de la ville de Rao ! » dit-il en souriant.

Qiao Nian ?

En classe A ?

Qiao Weimin se sentit défaillir et sa gorge devint sèche. « Vous vous êtes trompé ? »