Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Le maire Yuan et Su Ting avaient peut-être été approchés par la famille Jiang.

Mais qu’en était-il du vice-président ?

Il n’était proche que de la famille Wei.

« En fait, ce n’est pas si grave du côté de la famille Wei. Je pense que ce que le vice-chef essaie de dire, c’est que le problème peut être résolu si je m’excuse. »

Liang Heng poursuivit : « Mais c’est beaucoup plus difficile du côté du maire Yuan ! Je l’ai appelé huit fois aujourd’hui, et il n’a pas décroché une seule fois. Il a simplement demandé à sa secrétaire de me transmettre un message disant que j’avais brutalisé la fiancée de quelqu’un ! Cette fille n’a que 18 ans, de qui pourrait-elle être la fiancée ? »

Après avoir été bombardée de questions, Tang Wei était en état de choc et en colère. Elle n’arrivait pas à trouver sa voix momentanément. « …Je ne sais pas. »

…

Qiao Chen avait été terriblement humiliée à la télévision. Elle sécha deux jours d’école.

Qiao Nian était toujours dans son état habituel. Elle ne s’était pas cachée chez elle après les commentaires des internautes sur le fait qu’elle dépendait de son cousin superstar.

Elle ne s’était pas non plus enorgueillie lorsque les internautes s’étaient tournés vers elle pour la soutenir après avoir vu les vidéos.

Elle était restée comme ça jour après jour, allant à l’école comme d’habitude.

Elle allait à l’école comme d’habitude, suivait les cours comme d’habitude.

Jiang Li avait de nombreuses fans féminines, et la plupart des filles du Premier Lycée l’idolâtraient. Lorsqu’elles apprirent que leur « frère » – certaines le connaissaient sous le nom de « mari » – avait une cousine dans leur école, elles furent toutes ravies.

Dès la fin des cours, de nombreuses filles s’étaient précipitées dans la salle de classe A de l’année 3 pour prendre des photos de Qiao Nian.

L’affaire du premier lycée avait fait grand bruit sur Internet.

Et maintenant, beaucoup de gens avaient les yeux rivés sur la cousine de Jiang Li.

Dès que la photo de Qiao Nian avait été publiée, une nouvelle vague de discussions était apparue.

Bien que les photos qui circulaient sur Internet aient été prises secrètement, les images floues montraient tout de même à quel point elle était belle.

[Wah, la cousine de Jiang Li est trop belle. Dans les deux vidéos précédentes, soit elle sautait dans la rivière pour sauver quelqu’un, soit le masque chirurgical couvrait la moitié de son visage. Maintenant que je la vois, j’ai l’impression qu’elle est bien plus jolie que les autres demoiselles du lycée.]

[Je pense pareil. Son physique est mieux que celui que Qiao Chen.]

[Elle a même un père professeur à Tsinghua et un cousin superstar. D’autres disaient qu’elle était une fausse fille riche, maintenant qui est la vraie riche ?].

Un nouveau message était également apparu sur le forum, intitulé : Sondage : Qiao Nian de la Classe A vs Qiao Chen de la Classe B – qui devrait être la belle du Premier Lycée ?]

Les votes de Qiao Nian avaient largement dépassé ceux de Qiao Chen.

De nombreux net-citoyens avaient d’ores et déjà commenté le fait que le Premier Lycée devrait changer de Belle.

Par ailleurs, un autre message viral circulait depuis le matin. Un étudiant avait vu un spécialiste de la faculté de médecine de l’université de Qing se rendre au Premier Lycée pour chercher le proviseur. Il avait dit qu’il avait regardé la vidéo et trouvé que Qiao Nian était douée dans ce domaine. Il voulait l’inviter à étudier la médecine à l’université de Qing.

Elle serait admise sur recommandation !

Les résultats de l’examen d’entrée à l’université ne seraient pas nécessaires.

La nouvelle se répandit rapidement, et bientôt, tout le monde au Premier Lycée fut au courant.

Les élèves de la classe A étaient naturellement très enthousiastes.

Les élèves de la classe B, quant à eux, étaient beaucoup plus déprimés.

À la fin des cours.

Qiao Nian informa Chen Yuan et les autres de son départ, puis se dirigea rapidement vers la sortie de l’école.

Le petit dernier lui avait envoyé un message tôt ce matin, disant qu’il allait sortir de l’hôpital. Il voulait qu’elle vienne le chercher à l’hôpital.

Au fil du temps, Qiao Nian avait commencé à le traiter comme son propre petit frère. Elle s’était rendue à l’hôpital dès la fin des cours.

Qui aurait cru qu’elle tomberait sur un homme qui l’attendait à la porte de l’école.

« Nian Nian. »

Cela faisait une semaine que Qiao Weimin ne l’avait pas vue. Il était dans un état bien pire qu’avant.

Après l’avoir appelée par son nom, il se dirigea rapidement vers elle, comme s’il avait peur qu’elle s’en aille.

Il sortit une boîte noire et la tendit devant elle, essayant de la réconforter. « Ton anniversaire vient de se terminer, c’est un cadeau pour toi ».

Il réfléchit longuement et finit par décider qu’il voulait encore se réconcilier avec cette fille du passé. C’est pourquoi il était venu aujourd’hui, l’épiderme épais.

« Je me souviens t’avoir acheté un collier quand tu avais 10 ans. Tu l’aimais beaucoup à l’époque, mais tu ne l’as pas emporté avec toi quand tu es partie. Je t’ai acheté un nouveau collier, tu verras s’il te plaît. »

Qiao Nian regarda le logo doré de Seven sur la boîte et haussa un sourcil.

Qiao Weimin pouvait vraiment supporter de lui offrir un produit Seven. Un collier de marque Seven n’était pas donné – c’est pourquoi Qiao Chen montrait son bracelet à l’école dès qu’elle l’avait reçu.

Il n’aurait jamais dépensé autant d’argent pour elle dans le passé. Tout ce qu’il disait, c’est qu’il s’agissait d’une petite marque de luxe qui n’en valait pas la peine.

Mais elle avait déjà un collier Seven autour du cou.

Qiao Nian avait une main sur la hanche et n’avait même pas tendu la main pour dénoncer froidement son hypocrisie. « Mon anniversaire est passé depuis longtemps. »

C’était le jour où elle avait été chassée de la famille Qiao.

Qiao Chen et lui avaient même célébré le fait de s’être débarrassé de ce fardeau cette nuit-là.

Qiao Weimin tint la boîte avec précaution et fit semblant d’être un peu hébété et confus. « C’est fini depuis longtemps ? Ah, papa a été trop occupé ces derniers temps et je n’y ai pas pensé. C’est bon, prends ce collier comme cadeau de compensation pour ton anniversaire, alors. »

« Ce n’est pas nécessaire. Puisqu’il est passé, il n’y a pas besoin de cadeaux. »