Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Les ignorant, Qiao Nian se retourna et dit nonchalamment à tante Chen : « J’ai acheté les articles. Ce sont toutes des herbes chinoises. Garde-les pour l’instant. Je te dirai comment les utiliser plus tard. »

Bien que les herbes chinoises comme le ginseng et les bois de cerf soient nourrissantes, elles auraient l’effet inverse sur des personnes comme l’oncle Chen qui était malade au lit toute l’année.

La médecine chinoise mettait l’accent sur la quantité.

Si la même prescription était mesurée différemment, l’effet final pourrait être très différent.

La famille Fu ne comprenait pas du tout cela. Ils n’avaient fait qu’acheter ces choses à la pharmacie avant de se précipiter.

L’expression de Qiao Nian était redevenue froide. Cependant, elle ne dit pas trop de choses à madame Fu devant tante Chen.

« Je vais t’aider à faire tes bagages. Nous allons rentrer maintenant. » La voix de Qiao Nian était très douce. Au moins, elle n’avait pas la même attitude que madame Fu.

Tante Chen regarda la jeune fille commencer rapidement à l’aider à ranger l’étal. Se souciant peu de ce que Madame Fu et les autres voulaient faire, elle s’approcha rapidement et arrêta la jeune fille. « Non, Nian Nian. Assieds-toi sur le côté et repose-toi. Je vais le faire moi-même. Je vais finir de nettoyer rapidement. »

« Ce n’est pas comme si je ne t’avais pas déjà aidée à le faire par le passé. » Qiao Nian avait agi naturellement. Elle avait esquivé sa main, s’était baissée, avait ramassé un tabouret en plastique et l’avait empilé. Ensuite, elle avait rapidement emballé les baguettes.

Elle ne prenait pas de grands airs et faisait les choses naturellement, comme si elle ne se souciait pas de son image.

Fu Ge avait vu la jeune fille ramasser les tabourets en plastique qui se chevauchaient et les mettre sur le chariot. Elle s’était retournée et était allée nettoyer la simple table en bois.

Il ne put s’empêcher de penser à Qiao Chen.

Qiao Chen ne faisait jamais ce genre de choses. Du moins, lorsqu’elle était à l’extérieur, elle était comme une petite princesse délicate qui ne faisait généralement rien. Elle était délicate et douce, ce qui donnait envie aux gens de s’attacher à elle.

C’est juste que ces sentiments tendres le fatiguaient avec le temps.

Parfois, il se rendait compte que Qiao Nian était complètement différente de Qiao Chen. Cependant, à ce moment-là, il n’y réfléchissait pas trop et n’était pas prêt à admettre qu’il était aveugle.

Ce n’est qu’à la fin qu’il avait compris ce que tout le monde lui avait dit. Madame Fu regarda la jeune fille nettoyer l’étal de tante Chen et lui dit avec anxiété : « Xiao Ge, qu’est-ce que tu attends ? »

Fu Ge avait pris une grande inspiration. Lorsque la fille avait rangé ses affaires et s’apprêtait à aider tante Chen à pousser le tricycle, il lui avait soudain barré la route.

« Qiao Nian, je… »

« Bouge. »

La fille l’avait regardé avec impatience.

Fu Ge ne put respirer pendant un instant, mais il prit une grande inspiration pour se calmer. Avec son beau visage, il concentra son regard sur la fille et dit : « Qiao Nian, je veux t’offrir un repas. »

Il y eut un silence.

Quoi ?

Qiao Nian rétrécit les yeux et haussa les sourcils.

Cependant, en un clin d’œil, elle a souri. Les coins de ses lèvres se retroussèrent de façon maléfique et irritée. « Fu Ge, on est proches ? »

Puis, elle s’était sentie ennuyée.

Qiao Nian avait refusé de façon concise. « Ce n’est pas la peine. Mon petit ami s’en occupera. »

L’expression de Fu Ge avait changé à ses premiers mots. Il avait semblé encore plus embarrassé à sa deuxième phrase. Il en avait un peu entendu parler à l’université de Qing, mais il ne pouvait pas entrer dans le cercle de Pékin. Il ne pouvait qu’entendre les rumeurs et ne pouvait pas en savoir plus.

Il serra fortement les poings sur les côtés et baissa la voix. « Ye Wangchuan est ton… »

Qiao Nian était ouverte et honnête, ne cachant rien à tante Chen. Elle l’avait admis sans hésiter : « Ah, c’est mon petit ami. »

L’esprit de Fu Ge semblait avoir explosé en feu d’artifice, puis s’était éteint. Sa gorge était sèche et il était sans voix !