Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Qiao Nian fronça les sourcils et calcula son emploi du temps après la rentrée des classes. Après avoir confirmé qu’elle avait le temps, elle répondit au message de l’autre partie et accepta d’aider à écrire la chanson du thème.

Elle venait de répondre au message de Wen Ruxia lorsqu’elle entendit le vieux maître Jiang l’appeler.

Qiao Nian rangea son téléphone portable et se dirigea vers lui. « Qu’y a-t-il, Grand-père ? »

« Oui. » Le vieux maître Jiang tendit la main et tapota affectueusement le dos de la main de la jeune fille. « Tu es libre cet après-midi ? Je t’emmènerai au centre commercial pour acheter des vêtements. »

Qiao Nian plissa les yeux. Elle n’avait aucun intérêt pour le shopping, mais elle ne pouvait pas refuser en voyant l’expression excitée du Vieux Maître Jiang.

« Je… »

« Je sais que tu n’aimes pas ça, mais les filles doivent toujours s’acheter de jolis vêtements lorsqu’elles sont jeunes. Ta cousine a son propre dressing avec de nombreux vêtements et sacs. Je ne t’ai rien acheté depuis ton retour. »

Le vieux maître Jiang regarda son expression nonchalante et soupira. Il se sentait mal à l’aise de parler de cela et se sentait même un peu coupable.

« Ce que les autres ont, notre Nian Nian doit l’avoir aussi. As-tu le temps dans l’après-midi ? Si c’est le cas, allons faire du shopping pendant qu’il fait beau. »

« Nous allons juste nous promener. Vois s’il y a des vêtements qui te plaisent. Nous les achèterons s’il y en a. Nous n’achèterons rien si tu ne les aimes pas, d’accord ? »

Qiao Nian plaça ses mains pâles dans ses poches. Elle regarda le Vieux Maître Jiang, qui avait l’air de cajoler un enfant, et se pinça les lèvres d’un air impuissant. Elle était sur le point d’accepter quand, soudain, son téléphone portable sonna.

Qiao Nian fronça les sourcils et dit au vieil homme qui attendait : « Attends une minute, je dois prendre cet appel. »

Le vieux maître Jiang hocha la tête avec amour. « Tu peux le prendre. Il n’y a pas d’urgence. »

« Mm. »

Qiao Nian sortit son téléphone portable et regarda l’identifiant de l’appelant. Elle était clairement surprise.

Pourquoi Wei Lou l’aurait-elle appelée ?

Elle s’écarta, son téléphone portable à la main.

Le vieux maître Jiang s’adressa ensuite à Jiang Zongjin. « Toi aussi. Un homme comme toi ne sait pas s’occuper de sa fille. Depuis combien de temps Nian Nian est-elle à Pékin ? Tu es occupé à travailler toute la journée, et je ne te vois pas l’emmener acheter des vêtements et des sacs. Tu ne penses qu’à l’emmener manger et boire. Les filles n’aiment-elles pas surtout les beaux accessoires et les belles chaussures ? Toi, je ne sais même pas quoi dire de toi ! Après cette séparation familiale, Nian Nian n’a plus que toi. Si tu t’en fiches toujours, seras-tu capable d’affronter sa mère ? Pourras-tu affronter Ji Qing ? »

Jiang Zongjin avait déjà la quarantaine. Après avoir été grondé par son père sur la route, il n’avait pas osé dire un mot et s’était senti très lésé. « Les projets précédents étaient très importants. Je… »

« Le projet est-il plus important que Nian Nian ? » Le vieux maître Jiang ne pouvait pas l’écouter. Il prit un visage sévère et dit : « Si ce n’était pas pour le fait que je suis déjà à mi-chemin de la mort, je n’aurais pas besoin de toi pour prendre soin de Nian Nian. Je m’en occuperais moi-même ! Je n’ai pas besoin de ces choses inutiles ! En tant que père, tu es encore moins utile que Jiang Li ! »

Jiang Zongjin resta sans voix.

Après que le Vieux Maître Jiang ait fini de gronder, il fronça les sourcils et changea d’attitude. Il baissa soudainement la voix et dit doucement : « C’est toi qui as voulu séparer la famille. Tu connais la situation de notre famille. Toutes ces années, tu n’as pas été en charge des affaires de la famille. Si tu te sépares de la deuxième branche en ce moment, cela équivaut à… quitter ce cercle. »

« Tu es mon fils. Je connais ton caractère. Tu ne te soucies pas de ces choses, mais as-tu pensé que Nian Nian est encore jeune et que tu n’es pas en contact avec ce cercle ? Ainsi, Nian Nian sera naturellement désavantagé par rapport à Xianrou et aura moins de relations… »