Auteur : Brother Ling
Traductrice : Moonkissed
Dans le pavillon Lan, le défilé automne-hiver de SEVEN était toujours en cours.
Les bijoux éblouissaient toute la piste.
Qiao Nian s’ennuyait beaucoup. Elle bailla et regarda l’heure sur son téléphone portable. Elle ne pouvait pas rester assise plus longtemps. Elle se pencha et chuchota à l’oreille de Ye Lan : « Tante Ye, je vais aux toilettes ».
« Ah, vas-y. »
Depuis que Ye Lan avait découvert que Qiao Nian possédait les actions originales de la Corporation Cheng Feng et semblait être « familière » avec le Designer en Chef S, elle s’était sentie étourdie et n’avait pas pu se calmer pendant un long moment. Lorsqu’elle avait finalement regardé le spectacle final qu’elle attendait, elle était un peu distraite.
Voyant que la fille à côté d’elle s’était levée dans l’obscurité, elle réagit et dit immédiatement à voix basse : « Nian Nian, veux-tu que je t’accompagne ? »
Le Pavilion Lan était l’un des clubs haut de gamme de Pékin, son territoire n’était donc naturellement pas petit.
Elle craignait que Qiao Nian ne soit pas capable de retrouver son chemin.
Qiao Nian était déjà venue au Pavilion Lan une fois. Elle ne connaissait pas particulièrement cet endroit, mais ce n’était pas non plus la première fois qu’elle y venait. Elle se pencha donc, retira l’écouteur qu’elle portait autour du cou et le posa sur le siège. Elle décrocha son téléphone portable, plissa les yeux et répondit calmement : « Ce n’est pas la peine. Je peux y aller toute seule. Tante Ye, tu peux continuer à profiter du spectacle. »
« Alors… d’accord. » Ye Lan dit avec inquiétude, « Reviens vite. »
« Mm. »
Qiao Nian accepta volontiers.
Elle se sentait un peu agitée après être restée assise trop longtemps.
Aller aux toilettes était secondaire. Sortir pour souffler un peu était l’objectif principal.
…
Le pavillon Lan était assez grand.
Qiao Lian est sortie de la salle. Sur le chemin des toilettes, elle vit quelques serveurs discuter à voix basse dans un coin du couloir.
« Vous avez vu cette personne tout à l’heure ? C’est cette Tian Siqi… Pourquoi est-elle assise à l’extérieur de la salle en train de pleurer ? Le spectacle n’est pas encore terminé ? »
« Je ne sais pas. J’ai entendu dire qu’elle avait été chassée parce qu’elle avait offensé quelqu’un. »
« Qui a-t-elle offensé ? »
« Qui sait ? Il y a beaucoup de gens à Pékin. Je ne sais pas qui elle a offensé. Elle a probablement provoqué quelqu’un qu’elle n’aurait pas dû. Quand je suis passé, j’ai entendu son manager l’appeler pour lui dire de s’excuser. »
« Tsk, j’ai vu de nombreux témoignages en ligne sur Internet disant qu’elle aime se jeter à l’eau et qu’elle a un mauvais caractère. Il semble que ce soit vrai. »
Qiao Nian ne pouvait qu’entendre des sons vagues. Lorsqu’elle s’approcha, les deux serveurs se turent immédiatement.
Tian Siqi ?
Qiao Nian n’y prêta pas attention. Alors qu’elle passait le couloir, elle vit de loin quelqu’un bloqué à l’extérieur de la salle de spectacle.
Elle plissa les yeux et tint son téléphone portable paresseusement. De loin, Qiao Nian avait l’impression que la femme assise à la porte lui était familière. Cependant, elle n’était pas douée pour reconnaître les visages et ne pouvait pas se souvenir de l’apparence des gens qu’elle ne rencontrait pas souvent…
Qiao Nian ne jeta qu’un coup d’œil avant de se diriger vers les toilettes.
Le Pavilion Lan était un club haut de gamme réputé à Pékin.
Même les toilettes étaient magnifiquement décorées. Le grand spectacle de SEVEN était toujours en cours, et il s’agissait de la dernière présentation de bijoux.
Peu de gens étaient sortis.
Qiao Nian n’avait vu personne sur son chemin.
Elle était restée enfermée trop longtemps et s’impatientait d’être assise. Arrivée aux toilettes, elle tourna le robinet et se rinça les mains. L’eau froide coulait entre ses doigts. Elle n’était finalement plus aussi agitée qu’avant.
Comme elle l’avait déjà dit à Ye Lan, elle n’était pas pressée de rentrer.
Qiao Nian ferma le robinet et s’appuya contre le mur. Elle sortit ensuite son téléphone portable et regarda vers le bas.
