Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Quelques parts !

Sans mentionner le nombre exact, Ye Lan pouvait deviner que Qiao Nian voulait en dire plus d’une.

À l’origine, elle voulait emmener Qiao Nian voir le spectacle et lui acheter des choses aujourd’hui. Finalement, les rôles furent inversés et elle reçut un cadeau de Qiao Nian.

Ye Lan était d’une humeur compliquée et ne put parler pendant un moment.

…

Sur la scène, Yuan Yongqin se contenta de présenter Qiao Nian de manière formelle et ne révéla aucune autre information.

Elle parla brièvement sur scène et partit.

Les lumières de la scène s’étaient éteintes.

La musique reprit.

Le spectacle de bijoux final tant attendu était-il sur le point de commencer ?

En coulisses, lorsque Yuan Yongqin était descendue de scène, son expression était plutôt laide. Les traits de son visage étaient déjà raides et elle avait une expression sombre. Lorsqu’elle ne souriait pas, elle avait l’air encore plus féroce !

Associée au costume noir qu’elle portait pour l’événement formel d’aujourd’hui, elle avait l’air encore plus oppressante.

Dès qu’elle était descendue de l’estrade, elle avait tendu le micro à un membre du personnel et avait retroussé ses manches. Il y avait de l’hostilité et de la colère dans ses yeux alors qu’elle se dirigeait directement vers Su Mo.

« Tian Siqi a-t-elle vraiment dit ça ? Elle a dit que Nian Nian sortait avec un homme riche et qu’elle portait des vêtements de contrefaçon. »

Elle ne pouvait pas cacher sa colère. Les employés qui passaient par là baissèrent tous la tête, craignant que sa colère ne s’étende à eux.

Su Mo l’avait côtoyée pendant longtemps et connaissait très bien son tempérament. Yuan Yongqin semblait être très difficile à vivre, mais cela n’était en fait lié qu’à ses expériences de vie. Pour les personnes qu’elle aimait, Yuan Yongqin avait en fait un très bon tempérament. Il baissa les yeux et suivit respectueusement la femme. Il lui versa une tasse d’eau et répondit : « J’ai entendu dire qu’elle calomniait Mlle Qiao avec un groupe de personnes, en disant que son collier était un faux. »

Yuan Yongqin claqua la tasse sur la table et rit de colère. « Héhé ! C’est la première fois que j’entends qu’un designer utilise sa contrefaçon ! »

Su Mo s’en aperçut et ne répondit pas. Il demanda : « Présidente Yuan, comment comptes-tu gérer cette affaire ? »

Yuan Yongqin avait pris une profonde inspiration et s’était adossée à la chaise. Elle voulait à l’origine réprimer sa colère, mais lorsqu’elle pensa aux paroles que Su Mo lui avait dites à propos des ragots de Tian Siqi dans son dos, sa poitrine se souleva et s’abaissa lourdement.

Elle leva la main et pressa entre ses sourcils. Fermant les yeux, elle demanda : « Nian Nian n’est pas au courant, n’est-ce pas ? »

Su Mo perçut son inquiétude et répondit immédiatement : « Mlle Qiao ne sait pas. Tian Siqi l’a dit derrière son dos. Je ne lui en ai pas parlé. »

« Tu t’es bien débrouillé. » Yuan Yongqin leva à nouveau les yeux. Son expression était extrêmement froide, et ses yeux l’étaient également. « Ne lui en parle pas. Nous nous occuperons d’un tel clown en privé. »

Elle se leva et décrocha son téléphone. Elle se tourna ensuite vers Su Mo et lui demanda : « Est-ce que la personne de Tian Siqi est Yuan Fei ? »

« Oui, c’est la personne de ton frère. » Su Mo avait déjà enquêté sur les antécédents de Tian Siqi avant de poser la question. Sinon, il n’aurait pas été facile d’obtenir les tickets pour le Pavillon Lan. Tian Siqi était quelqu’un qui avait l’air minable à première vue. Logiquement, il lui était impossible d’obtenir une invitation. Elle devait donc avoir un soutien.

Les yeux de Yuan Yongqin étaient sombres et froids tandis qu’elle souriait. « C’est un bon à rien qui n’a pas changé en dix ans ! Les affaires et les relations de sa famille vont être ruinées par lui. Il joue encore avec de telles ordures. Pas étonnant que la famille Yuan aille de plus en plus mal entre ses mains. Ils ne sont plus qu’une coquille vide. »

Elle avait donné trop d’importance à la famille Yuan ces derniers temps !

Comment osait-il laisser sa maîtresse se comporter de façon atroce sur son territoire !

« Il n’y a pas besoin de sauver la face pour lui. Chasse-la. »

Sur ce, elle déboutonna un bouton de sa chemise et marcha vaillamment vers le couloir des coulisses. Elle tenait son téléphone, prévoyant d’appeler personnellement la famille Yuan.