Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Ye Wangchuan était de bonne humeur ce soir. Il ne pouvait s’empêcher de sourire. « Comme tu veux. » Qiao Nian réfléchit un instant, leva les yeux et dit très sérieusement : « Ah oui, j’ai oublié de mentionner quelque chose d’autre. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

Ye Wangchuan sentit que même si elle voulait les étoiles du ciel maintenant, il trouverait probablement un moyen de les cueillir pour elle comme un fou.

À sa grande surprise, les sourcils exquis de la jeune fille étaient plutôt calmes alors qu’elle suggérait : « Je suis d’accord, mais tu as une période de probation… »

« Une période d’essai ? » Même s’il était expérimenté et bien informé, c’était la première fois qu’il entendait dire qu’être un petit ami nécessitait une période de probation. Il haussa les sourcils et regarda la fille dans ses bras.

« Ce n’est pas long. Trois mois. Nous verrons tes performances. » L’expression de Qiao Nian ne changea pas sous son regard. Elle était tout à fait calme. « Tu peux le rejeter. »

Il ne voulait même pas demander si c’était parce qu’il avait rejeté ce qu’elle avait dit précédemment sur le fait d’accepter d’être ensemble. Sans même réfléchir, il signa avec elle un contrat d’inégalité.

« Tu es sûre que ce ne sera que pour trois mois ? Cela prendra-t-il plus de temps ? »

« Non, juste trois mois ! »

Ye Wangchuan avait un statut particulier. S’ils voulaient être ensemble, il ne s’agissait pas seulement d’avoir des sentiments l’un pour l’autre. Trois mois, c’était le temps qu’elle leur donnait à tous les deux.

Ye Wangchuan était une personne fière. Avant de lui faire cette offre, elle avait pensé qu’il ne serait pas d’accord. À sa grande surprise, l’homme accepta sans hésiter. « Trois mois, c’est ça. Faisons un marché. Dans trois mois, je serai promu à un poste officiel. »

Silence.

Cela ne devrait-il pas dépendre de la situation trois mois plus tard ?

Qiao Nian ne répondit pas.

Les lèvres légèrement froides de l’homme se pressèrent. « … Je vais d’abord collecter les intérêts. »

À la résidence des Shen.

Wei Ling, Shen Jingyan, Qiao Weimin et Shen Qiongzhi étaient tous là. Wei Ling était assise sur le coin du canapé. Elle était tellement en colère qu’elle tourna la tête sur le côté et ne regarda même pas la fille qui pleurait au milieu du salon.

« Ne sois pas en colère, ne pleure plus. Et si tu as mal aux yeux à force de pleurer ? » Shen Qiongzhi était anxieuse. Elle avait entendu parler de cette affaire dans l’après-midi et avait rapidement acheté un billet d’avion pour Pékin avec Qiao Weimin. Elle ne s’attendait pas non plus à ce que les choses se terminent ainsi. Elle était impuissante face à la situation actuelle et ne savait pas quoi faire.

Cependant, en voyant Qiao Chen rester là à pleurer pendant une heure, son cœur se serra. Elle se retourna et regarda son frère biologique. Elle grommela : « Jingyan, dis à Chen Chen d’arrêter de pleurer. »

Il était rare que Shen Jingyan ne lui fasse pas la grimace. Il regarda Qiao Chen avec des yeux aussi froids que la glace et la réprimanda sans retenue. « Laisse-la pleurer ! »

« Cette affaire a pris une telle ampleur, et je ne l’ai même pas grondée. Et elle pleure ici ? Les pleurs peuvent-ils résoudre le problème ? Si c’est le cas, je pleurerai pour elle. »

Le visage de Qiao Chen devint pâle et des larmes roulèrent sur ses joues. Elle n’osait même pas les essuyer avec ses mains.

Cette fois, Shen Jingyan était vraiment en colère contre elle. Il se leva rapidement et marcha devant elle. Il voulait dire quelque chose mais hésita. « Qiao Chen, combien de fois t’ai-je dit de ne pas prendre de décisions par toi-même ? Ne prends pas de décisions seules ! Qu’est-ce que tu as fais cette fois-ci ? Pourquoi devais-tu acheter de fausses critiques en ligne pour provoquer des remous ? En quoi le fait qu’elle ne fréquente pas l’université de Qing te concerne-t-il ? Si elle ne va pas à l’Université de Qing, penses-tu que l’Université de Qing n’acceptera que toi ? »

Qiao Chen remua les lèvres, ses lèvres pâles. « Je… »

« Combien de fois te l’ai-je dit ? La faculté de médecine chinoise qu’elle a choisie est le pire département. La médecine traditionnelle chinoise est tombée depuis longtemps. Même si elle va à l’université de Qing, elle n’a pas ce qu’il faut pour se battre avec toi pour les feux de la rampe. Tant que tu fais de ton mieux, cela suffit à lui faire perdre sa place. Tu persistes à jeter de l’huile sur le feu et à laisser les autres s’emparer des preuves de ton existence. Comment ta tante et moi pouvons-nous t’aider ? »

« Ah ! »