Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Il prévoyait d’organiser un grand banquet en l’honneur des ancêtres de Qiao Nian. Il valait mieux que tout le monde à Pékin sache qu’il avait retrouvé sa petite-fille.

Cela faisait presque un an qu’il y pensait. Auparavant, lorsque Qiao Nian avait dit que ses résultats n’étaient pas bons, il n’avait pas changé d’avis quant à l’organisation d’un grand banquet. Aujourd’hui, il ne changerait pas d’avis non plus.

Cependant, il avait d’abord pensé que puisque Qiao Nian était retournée dans la famille Jiang, elle resterait définitivement avec sa famille. Tout le monde la chouchouterait et compenserait la parenté qu’elle avait perdue pendant toutes ces années.

Cependant, d’après les dernières choses, il pouvait dire que tout le monde dans la famille Jiang n’avait pas bien accueilli le retour de Qiao Nian. En tout cas, pas Jiang Xianrou et Tang Wanru.

Il pinça les lèvres, mais il avait déjà pris sa décision en peu de temps. Il leva les yeux et ne donna pas beaucoup d’importance à son fils. Il dit simplement : « Ce n’est pas la peine. Nian Nian ne restera pas dans l’ancienne résidence à son retour. J’ai l’intention de lui acheter une nouvelle maison à l’extérieur, elle ne restera donc pas avec vous. »

Jiang Zongnan était un peu stupéfait et embarrassé. « Papa, c’est à cause de ce que Xianrou a dit tout à l’heure ? Je lui parlerai plus tard. Elle… »

« Ne parle pas d’elle non plus. » Jiang Weishang était un homme de parole quand il était jeune. Il était devenu encore plus doux en vieillissant, mais il restait un homme de parole. « Chacun a ses propres idées. Je ne forcerai personne. L’affaire est réglée. »

« Tu n’as pas besoin d’y penser trop longtemps. Même si nous ne vivons pas ensemble, tu resteras son deuxième oncle. »

« Oui… » Jiang Zongnan savait qu’il ne faisait que lui donner un visage sans le dire. Son visage était brûlant et agité. Il baissa la tête et ne savait pas par où commencer.

Du coin de l’œil, le vieux maître Jiang vit la carte bancaire que Zhou Hengfeng avait jetée sur la table avant de partir. Ne cachant pas son dégoût, il dit à voix basse : « Trouve un moment pour rendre cette carte bancaire à la famille Zhou. Heh, ils pensent que ce peu d’argent peut nous faire oublier tout cet incident ? Quelle plaisanterie ! Même si Nian Nian lui pardonne, je ne pardonnerai pas à cette Zhou Wei ! Va chercher mon téléphone, je vais passer un coup de fil. »

Le vieux maître Jiang était célèbre pour son bon caractère à Pékin. Ses relations étaient inimaginables. C’était aussi la raison pour laquelle la famille Jiang avait pu prendre pied à Pékin et était plus forte que la famille Zhou.

Même Nie Mi, qui n’avait aucun contact avec qui que ce soit, était un de ses bonnes amis depuis de nombreuses années. Les relations de Jiang Weishang étaient évidentes. Jiang Zongnan savait qu’il était sous le coup de la colère et qu’il voulait enquêter sur Zhou Wei sans pitié avec la police. Il ne dit rien d’autre et monta rapidement chercher son téléphone.

À l’extérieur.

Jiang Xianrou et Tang Wanru renvoyèrent Zhou Hengfeng. Sur le chemin du retour, elle pensa à ce que Zhou Hengfeng lui avait dit et ne put s’empêcher d’être tentée. Elle lui dit gentiment : « Maman, en fait, Qiao Nian n’est pas blessée. Grand-père n’a pas besoin de donner à l’oncle Zhou une telle image. J’ai vu que l’expression de l’oncle Zhou n’était pas très bonne lorsqu’il est parti. »

Tang Wanru s’arrêta et la regarda. Elle rassembla calmement ses vêtements et dit : « Ton grand-père a toujours pensé qu’il lui était redevable. Ton oncle n’a qu’une fille. Elle errait dehors auparavant et n’a pas pu être retrouvée. Il ne peut pas se rattraper auprès d’elle. Il l’a finalement retrouvée après bien des difficultés. Il doit être en train de réfléchir à un moyen de se faire pardonner par Qiao Nian. »

« Tu n’aurais pas dû essayer d’aider Zhou Wei devant ton grand-père. Maintenant que tu as dit ça, je me demande ce que ton grand-père va penser après. »

« C’est vrai. Mais je ne dis pas de bêtises. Qiao Nian ne va-t-elle pas bien ? Pourquoi aggraver les choses ? Elle est pareille. Elle ne connaît pas la gravité de la situation et appelle la police sans raison. Ha, elle ne sait même pas comment sauver la face. Elle ne pense même pas au fait que la famille Zhou entretient de bonnes relations avec notre famille. Si elle fait des histoires, les deux familles ne pourront plus se rencontrer à l’avenir. »