Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Pouvez-vous m’aider à refroidir le Weibo de Xue Ziang ? Pouvez-vous également bannir le compte de l’utilisateur ‘Pêche Sans Jus’ ? »

Chu Yao savait que la suppression des commentaires ne ferait que traiter les symptômes, pas la maladie.

S’ils supprimaient les commentaires, l’autre partie pourrait continuer à les commenter. Ce n’est qu’en signalant le compte que l’on pourra faire taire l’autre partie.

Elle pensait que cette affaire était presque certaine, mais qui savait…

« Eh bien, Présidente Chu, je suis désolé. Nous ne pouvons pas vous aider. »

Chu Yao resta stupéfaite un instant. Elle ne comprenait manifestement pas. « Patron Li, mon beau-frère… »

Son beau-frère avait une telle relation. Elle n’avait jamais pensé qu’il ne lui ferait pas face, alors elle l’avait délibérément mentionné.

Cependant, avant qu’elle ne puisse terminer, l’autre partie l’interrompit. « Je dirai la même chose même si M. Wei vient. Nous ne pouvons rien faire ici. Présidente Chu… Je ne peux pas en dire trop. Mes relations avec M. Wei ont toujours été bonnes. Je peux seulement dire que vous avez offensé quelqu’un cette fois. »

« J’ai offensé quelqu’un ? Qui ? »

« Je ne peux pas vous le dire. »

« … Que voulez-vous dire ? » Chu Yao refusa d’abandonner. « Qui ai-je offensé pour que vous ne puissiez même pas me le dire ? »

« Je ne peux vraiment pas te le dire. En bref, vous ne devriez plus lutter. Cela ne vous apportera rien de bon si vous continuez. »

C’était la première fois que Chu Yao rencontrait une telle situation. Elle s’apprêtait à reposer la question lorsque son interlocuteur raccrocha.

Elle ne parvint pas à joindre son interlocuteur lorsqu’elle essaya de le rappeler.

On aurait dit qu’elle avait été mise sur liste noire.

Chu Yao était furieuse. Son visage était cendré et elle ne parvenait pas à se remettre de ses émotions.

Xue Ziang chuchota sur le côté : « Présidente Chu, qu’est-ce que ça donne ? »

Chu Yao avait posé son téléphone et l’avait regardé lentement. Elle fronça les sourcils et dit avec frustration : « À part Jiang Li, à qui d’autre as-tu cherché les noises ? »

« Euh… » Xue Ziang était confus par sa question. Il réfléchit un long moment avant de répondre : « « Non, je n’ai de rancune envers personne. Si je devais le dire, il semblerait que seule… Zhui Guang compte ? »

C’était une célébrité de la liste D. Bien qu’il soit habituellement arrogant, il ne s’en prenait qu’au personnel qui l’entourait. Il était encore très lucide face aux autres et savait que son statut n’était pas assez élevé.

Il semblait n’avoir dit que du mal de Zhui Guang.

La raison en était simple. Il faisait également partie d’un groupe de rock, mais il n’avait pas autant de fans que l’autre partie. De plus, sachant que l’autre partie était une jeune fille et qu’elle avait beaucoup de fans féminines, il était malheureux et ne disait que des bêtises.

Non seulement il avait dit du mal d’elle ce jour-là, mais il aimait aussi se plaindre aux gens qui l’entouraient.

Cependant, il ne s’attendait pas à être battu.

Chu Yao ne dit rien, mais ses sourcils se froncèrent.

Zhui Guang ?

Avec une telle personnalité à Pékin, sa relation avec elle était si forte que Weibo ne lui donnait même pas la parole.

Avant que Chu Yao ne puisse comprendre ce qui se passe, son téléphone continua de recevoir des messages. Ils l’informaient soit que le travail de Xue Ziang avait été annulé, soit qu’ils voulaient mettre fin au contrat avec Xue Ziang et annuler l’approbation.

Elle avait été immédiatement submergée de travail. Elle avait recommencé à appeler sans arrêt chez elle pour trouver des contacts, voulant comprendre ce qui se passait ici et qu’elle ne connaissait pas.

Pékin, la famille Jiang.

Jiang Xianrou venait de revenir de sa rencontre avec Qin Si. Elle avait couru jusqu’ici juste pour recevoir une épaule froide et être réprimandée par Qin Si. Elle avait senti qu’elle ne pouvait pas garder la face et n’était pas restée longtemps au club Chang’an.

« Maman, je suis de retour. »

Dès qu’elle était entrée, elle avait mis ses pantoufles.

Dès qu’elle était entrée, elle avait entendu Tang Wanru demander : « Tu connais Zhui Guang ? »