Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Trois jours ? » Wei Ling était mécontente et fronça immédiatement les sourcils. Elle le regarda froidement et dit : « Fais savoir à Cai Gang que je ne lui accorderai qu’un jour. Je le superviserai pendant qu’il enquête. S’il ne peut toujours pas produire de résultats d’ici demain soir, je chercherai ses supérieurs et leur demanderai d’enquêter à sa place, et en même temps, j’enquêterai sur lui ! »

Avec la force de la Famille Wei derrière elle, elle avait naturellement la confiance nécessaire pour dire cela.

Ce cercle suivait la loi de la jungle. Les gros poissons mangeaient les petits poissons, et à leur tour, les petits poissons mangeaient les crevettes.

Naturellement, le gros poisson avait le droit absolu de s’exprimer au sein du cercle. Cai Gang n’avait jamais mis les pieds dans le monde réel auparavant et insistait pour se battre contre Wei Ling pour le bien de la famille Jiang. La famille Jiang avait une certaine influence, mais c’était aussi le cas de la famille Wei. En fait, la famille Wei avait plus d’influence que la famille Jiang !

Cette fois, elle devait défendre Wei Qi !

Wei Dongshan était depuis longtemps mécontent du comportement de Cai Gang, qui trouvait toujours des excuses pour échapper à ses responsabilités. Après avoir entendu cela, le coin de sa bouche se souleva légèrement, et il dit immédiatement : « D’accord, je vais l’informer. »

…

Dans la salle d’interrogatoire.

Qiao Nian venait de renvoyer Wei Ling lorsque Cai Gang était entré en tenant un téléphone portable.

Il avait parlé brièvement avec quelqu’un, puis lui avait tendu le téléphone en disant : « Mlle Qiao, il y a un appel vidéo qui vous est destiné. Répondez, s’il vous plaît. »

« Oh ? Qui m’appelle ? »

Cai Gang hésitait, n’osant pas répondre. Il lui avait glissé le téléphone portable dans la main et lui avait dit : « C’est juste un appel téléphonique, Mlle Qiao. Jetez-y un coup d’œil et vous saurez. »

« … »

Qiao Nian était détendue sur sa chaise. Su Huaiyuan n’était pas encore arrivé, et elle ne pouvait pas partir. Maintenant, Cai Gang insistait pour qu’elle réponde au téléphone. Elle se demanda pourquoi la personne ne l’avait pas appelée directement et avait préféré appeler Cai Gang pour qu’il lui transmette l’appel.

En voyant le visage de Gu San, elle fut surprise et ses tempes se soulevèrent un peu.

Gu San n’était pas le plus important. L’essentiel, c’était la personne qui se tenait à ses côtés !

Ye Wangchuan.

Elle comprenait maintenant pourquoi Cai Gang hésitait et n’osait pas dire qui l’appelait à l’instant.

« Mlle Qiao, tu vas bien ? » Gu San demanda nerveusement en la voyant. L’inquiétude qui se lisait sur son visage n’était pas feinte.

« Je vais bien. »

Sa voix était rauque.

Elle s’était d’abord appuyée sur le dossier de sa chaise, ses longues jambes étendues avec désinvolture. Mais lorsqu’elle réalisa qui l’appelait, elle se redressa et s’accrocha au téléphone portable. En levant les yeux, elle avait vu Cai Gang s’éloigner très rapidement. Il lui fit un signe et lui dit : « Prenez votre temps. Je vais partir en premier. »

Avant que Qiao Nian ne puisse l’arrêter, il avait déjà quitté la pièce.

« Comment avez-vous pensé à appeler l’officier Cai ? » demanda-t-elle calmement en baissant le regard.

Gu San craignait qu’elle soit seule au poste de police et soit malmenée par les autres. Mais en la voyant se détendre et ne pas avoir l’air d’être malmenée par qui que ce soit, il se sentit plus rassuré et son cœur s’allégea. Il regarda autour de lui, hésita un instant et dit : « Maître Wang craignait que ton téléphone portable ait été confisqué et que nous ne puissions pas te joindre. Nous avons donc décidé d’appeler Cai Gang et de lui demander de te passer son portable à la place. »

En fait, la raison était que Maître Wang avait envoyé un message à Mlle Qiao pour lui demander où elle se trouvait, mais elle n’avait pas répondu.

Maître Wang pensa que son téléphone portable avait été confisqué et trouva un moyen de la contacter.

En regardant l’attitude de Qiao Nian, il était évident que sa liberté n’était pas restreinte. Si elle n’avait pas répondu au message de Maître Wang, c’est probablement parce qu’elle n’avait pas envie de le faire !

Il alluma une bougie pour Maître Wang dans son cœur.

L’expression amère, il lui posa alors une question : « Mlle Qiao, pourrais-tu vérifier ton téléphone portable ? »

Ramassant son téléphone portable sur la table, Qiao Nian plissa les yeux. Bien sûr, il y avait un message de Ye Wangchuan.

Elle ouvrit le message.

[Ye Wangchuan : Où es-tu ?]

Le silence s’installa pendant quelques secondes.

Qiao Nian posa son téléphone portable et leva des yeux sombres et translucides, puis parla avec sincérité. « Si je dis que je n’ai pas remarqué le message, me croiras-tu ? »