Auteur : Brother Ling
Traductrice : Moonkissed
L’offre de 10 millions de yuans de B01 avait suscité un tollé.
« Maître Wang, j’ai vérifié. »
Gu San revint très vite dans la salle B02.
« Qui est-ce ? » L’expression de Fu Sinian était terrible.
Gu San ne le regarda pas et préféra faire son rapport directement à Ye Wangchuan. « L’acheteur dans la salle privée à côté de la nôtre est la patronne de la Corporation Cheng Feng, Yuan Yongqin. »
« La Corporation Cheng Feng ? » Ye Wangchuan caressa les perles de son bracelet en réfléchissant profondément. Il plissa les yeux. « Pourquoi veut-elle la viande de ganoderma ? »
« C’est… Je n’en suis pas très sûr. »
La Corporation Cheng Feng était un grand établissement de la capitale. Ils avaient commencé par distribuer des diamants, mais après s’être fait un nom dans la capitale, ils s’étaient tournés vers d’autres industries et étaient devenus d’énormes investisseurs.
Ils avaient particulièrement bien réussi dans l’industrie cinématographique.
La Corporation Cheng Feng possédait la totalité des chaînes de cinéma du pays.
La famille Yuan était plutôt connue dans la capitale, mais ces dernières années, elle avait été confrontée à des problèmes internes, les membres de la famille se disputant les actifs. De ce fait, elle perdait peu à peu son pouvoir et son statut.
À l’époque, Yuan Yongqin avait été chassée de la famille Yuan par quelques-uns de ses frères aînés. Ils pensaient que cette femme finirait dans la misère, mais qui aurait pu imaginer que les rôles allaient s’inverser. Elle s’était élevée avec la Corporation Cheng Feng et avait fini par faire mieux que toute la famille Yuan à l’heure actuelle !
De toute évidence, Fu Sinian avait également entendu parler de la Corporation Cheng Feng. Il resta stupéfait pendant une seconde avant de se rapprocher de Ye Wangchuan. « La Corporation Cheng Feng ? Je me souviens que la famille de la petite amie de mon frère est en bons termes avec cette société. Ils ont demandé à la famille Qiao de construire la plupart de leurs cinémas récemment. »
Le marteau était sur le point de retentir.
Fu Sinian s’était retourné et avait dit : « Il ne sert à rien d’enchérir davantage. Je vais demander au père de sa petite amie de parler à la patronne de Cheng Feng demain. Nous verrons si elle est prête à nous laisser la viande de ganoderma. »
« 10 millions de yuans en deux fois ! »
Le commissaire-priseur annonça : « Une dernière chance. Placez vos enchères maintenant, ou l’offre est finalisée. »
« 10 millions de yuans en trois fois ! »
Le marteau retentit, mettant fin à l’enchère.
Gu San se tourna vers Maître Wang. Il voulait absolument prendre une photo de cette expression, mais n’en avait pas le courage.
Il n’arrivait pas à croire que Maître Wang n’avait pas réussi à obtenir quelque chose malgré son désir !
Quelle puissance avait la Yuan Yongqin de la Corporation Cheng Feng !
Ye Wangchuan se leva et jeta un coup d’œil à la plateforme en bas. Il redressa sa chemise avec une expression indéchiffrable sur le visage. « Oublie ça. Ce n’est pas le seul endroit où l’on trouve du ganoderma à la viande. Je l’achèterai quand je le reverrai. »
« J’ai quelque chose à faire, je pars en premier. » La jeune fille était sur le point de terminer ses cours.
Il avait ramassé le dispositif de vapotage et était parti.
…
De l’autre côté, Yuan Yongqin sourit à Qiao Nian et dit : « Je vais faire le paiement. »
« Mm. » Qiao Nian regarda l’heure sur son téléphone portable et rangea ses affaires. Elle se leva et dit : « Je suis censée avoir fini mes cours à peu près maintenant. Tante Yuan, occupes-toi du reste. Je vais y aller. »
Yuan Yongqin était habituée aux habitudes solitaires de Qiao Nian et lui fit signe de partir. « D’accord, vas-y. Je l’apporterai à la clinique pour toi. »
« D’accord. » Qiao Nian prit son sac avec désinvolture et baissa sa casquette, cachant son visage exquis.
Ce n’était pas la première fois qu’elle venait à la vente aux enchères de Wei Lou. Beaucoup de gens partaient après la vente, et Qiao Nian s’était donc glissée parmi eux.
Le soleil était sur le point de se coucher. Elle jeta un coup d’œil à son téléphone portable : aucun appel n’avait été manqué.
Elle s’apprêtait à prendre un taxi pour retourner à l’école lorsqu’elle entendit une voix séduisante.
« Qiao Nian ? »