Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

Peu importe la lenteur de Tang Wanru, elle avait finalement compris que He Congming ne voulait pas vraiment se réconcilier avec elle.

Il semblait avoir peur de Qiao Nian.

Qiao Nian possédait quelque chose de la famille He, et cette chose était très importante pour He Congming.

He Congming n’avait pas d’autre choix que de baisser la tête à cause de Qiao Nian.

Ce n’était pas du tout une réconciliation. C’était une menace !

« Je… »

Elle était sur le point de parler quand Jiang Yao l’avait arrêtée. « Maman. »

Les yeux de Jiang Yao étaient froids, comme s’il pouvait voir à travers ses pensées. Il lui rappela sans expression : « N’oublie pas la personnalité de Qiao Nian. Même si tu acceptes la condition de M. He, es-tu sûre de pouvoir faire ce que M. He t’a demandé ? As-tu réfléchi à la question ? Si tu ne peux pas le faire, quelle sera l’attitude de M. He ? La vie de Xianrou deviendra-t-elle encore pire ? »

Il posa quelques questions à la suite, et la main de Tang Wanru se figea en plein vol. Elle hésita et n’osa pas apposer sa signature.

He Congming lui avait jeté un coup d’œil.

Jiang Yao avait remarqué son regard et lui avait rendu la carte bancaire. Puis, il dit froidement : « Président He, nous ne pouvons pas nous plier à votre condition. Pensez à un autre moyen ! »

He Congming voulait les forcer à le faire. Quoi qu’il en soit, ils étaient une famille. Il y aurait toujours un moyen de voir Qiao Nian. Il y avait encore une chance s’il menaçait la vie de Jiang Xianrou.

Cependant, l’attitude de Jiang Yao était plus déterminée qu’il ne l’avait imaginé. Il rétrécit ses yeux, affichant un air tout à fait dangereux. « Jeune maître Jiang, ne veux-tu pas sauver ta sœur ? », lui demanda-t-il.

« Mademoiselle Jiang sait-elle que vous avez clairement la possibilité de l’aider, mais que vous avez refusé ? »

« Elle doit supporter les conséquences de ses actes répréhensibles. Elle aura ce qu’elle mérite tant qu’elle passe par les procédures légales normales. Je ne peux pas l’aider. »

Jiang Yao s’était levé et avait dit à Tang Wanru : « Maman, allons-y. »

Tang Wanru ne voulait pas partir. Elle avait hésité, mais Jiang Yao l’avait entraînée à l’écart.

Il s’était arrêté après avoir fait quelques pas. Puis, sans se retourner, il dit à l’homme d’âge moyen qui était toujours assis sur le canapé : « Président He, si vous voulez chercher Qiao Nian, allez la chercher vous-même. Avec sa personnalité, ça ne sert à rien même si on braille chez elle ! Vous avez une trop haute opinion de nous. »

« Nous n’avons pas la tête à lui demander cela. » Un sourire amer était apparu sur les lèvres de Jiang Yao. Cependant, il se reprit et dit froidement : « Quelqu’un avec cette capacité gît toujours inconscient à l’hôpital. En ce qui concerne la raison de son coma, vous devriez savoir pourquoi. »

Dans le cœur de Qiao Nian, il n’y avait que trois personnes de la famille Jiang.

Le vieux maître Jiang, Jiang Li et Jiang Zongjin.

Tous les trois pourraient demander quelque chose et elle le ferait.

La seule personne qui pourrait ne pas être capable de résister aux supplications de sa mère et d’avoir le cœur tendre était grand-père Jiang, mais son grand-père était encore inconscient….

He Congming s’était coupé de sa propre voie de sortie.

Comment pourrait-il être si facile de le regretter maintenant ?

Jiang Yao n’avait rien dit d’autre après avoir fini de parler. Il avait tiré sa mère et avait quitté le café.

Seul He Congming était resté à sa place initiale dans le café. Après le départ de tout le monde, il avait claqué la table et s’était frotté le front, ne sachant pas quoi faire.

À la fin, son téléphone avait de nouveau sonné.

He Congming décrocha.

« Patron, revenez vite. Le capitaine Bo a fait entrer des gens dans le manoir pour enquêter sur nos affaires ! »

Tout le sang du corps de He Congming s’était précipité, et sa tête avait bourdonné.

Qiao Nian !

Elle voulait vraiment tuer la famille He !

He Congming se moquait éperdument de Tang Wanru et de Jiang Yao. Il s’était empressé de prendre ses affaires et de sortir précipitamment…