Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Quant à la volonté du doyen d’aider, je n’y peux rien. »

« Tu sais, papa, il n’a pas été facile pour moi d’entrer à l’Ordre des pharmaciens. Un débutant n’a pas le capital nécessaire pour demander quoi que ce soit. »

Jiang Zongnan voulait seulement qu’elle lui promette quelque chose. Il ne la forçait pas à le faire.

Il acquiesça immédiatement.

Il ne dit rien de plus.

Il tapota à nouveau l’épaule de Jiang Xianrou en silence, puis se retourna et dit à Tang Wanru : « Je vais à l’entreprise. »

L’expression de Tang Wanru devint laide lorsqu’il demanda à Jiang Xianrou de demander des médicaments pour le vieux maître Jiang. Cependant, elle ne le fit pas trop remarquer.

Forçant un sourire, elle poussa l’homme à sortir de la maison.

Après avoir renvoyé Jiang Zongnan, elle revint immédiatement aider Jiang Xianrou à faire ses bagages…

…

De l’autre côté.

Aux appartements Rhine.

Le vol de Lu Zhi était à neuf heures, et Qiao Nian ne s’était réveillée qu’à huit heures et demie.

Après s’être levée, elle se brossa les dents et se lava le visage sans se presser. Elle se changea ensuite et se trouva une casquette de baseball noire toute neuve.

Quand elle avait fini, satisfaite, elle attrape son sac à main, y jeta son téléphone et sa tablette, et le referma.

Ce n’est qu’ensuite qu’elle descendit du deuxième étage.

Dans le salon.

Gu San avait déjà préparé le petit-déjeuner.

Voyant Qiao Nian descendre, il la salua joyeusement : « Mlle Qiao, bonjour. »

« Bonjour ».

Qiao Nian descendit lentement les escaliers et le salua. Voyant l’éventail éblouissant de petits déjeuners sur la table, elle se pinça les lèvres et dit : « J’ai quelque chose à faire dans la matinée, alors je vais sauter le petit déjeuner. »

Gu San tenait toujours une spatule et préparait des œufs au plat. Il resta stupéfait un instant en apprenant que Qiao Nian ne prenait pas de petit-déjeuner. Il oublia de remettre la spatule en place et la suivit à la sortie lorsqu’il reprit ses esprits. « Mlle Qiao, tu ne prends pas de petit-déjeuner ? »

Qiao Nian avait déjà changé de chaussures à l’entrée. Elle enfila calmement ses chaussures en toile ; les chaussures en toile noire faisaient paraître les jambes de la jeune fille droites et longues, ce qui attirait particulièrement le regard.

Elle noua ses lacets et redressa son dos, puis ramassa son sac et tourna la tête pour lui répondre. « Oui, un ami s’en va et j’ai promis de l’accompagner. Je suis un peu en retard, alors je ne prendrai pas de petit déjeuner. J’achèterai du pain plus tard. »

Gu San était très déçu.

Mais il n’hésita pas lorsqu’il apprit que Qiao Nian allait renvoyer son ami. Il posa immédiatement sa spatule et détacha son tablier. « Mlle Qiao, attends-moi. Je vais t’envoyer à l’aéroport. »

Qiao Nian se souvint que Lu Zhi ne partait pas de l’aéroport, aussi rejeta-t-elle les bonnes intentions de Gu San. « Ce n’est pas la peine. Je prendrai un taxi moi-même. »

Elle rabattit le bord de sa casquette, sortit ses écouteurs de sa poche et les enfonça dans ses oreilles. Elle salua ensuite Gu San froidement, s’inclina et ouvrit la porte.

Qiao Nian était sortie depuis une demi-heure lorsque la porte de la chambre de Ye Wangchuan s’ouvrit. L’homme semblait ne pas avoir dormi de la nuit et venait juste de sortir. Ses cheveux pendaient jusqu’à couvrir ses arcades sourcilières, ne laissant apparaître qu’une paire d’yeux très injectés de sang. Il était évident qu’il avait veillé tard cette nuit.

« Maître Wang. » Gu San avait déjà préparé un petit déjeuner simple et l’avait placé sur la table à manger.

Ye Wangchuan grogna et s’approcha de la table. Il tira une des chaises et s’assit.

Voyant que seuls ses couverts étaient posés sur la table rectangulaire, il s’arrêta pour prendre son verre d’eau glacée. Il posa le verre sur la table et se retourna pour demander à la silhouette verte occupée.

« Où est Nian Nian ? Elle n’est pas encore levée ? »

Gu San était en train de ramasser les magazines éparpillés sur le canapé lorsqu’il entendit sa question. « Ah, Mlle Qiao ? Mlle Qiao s’est réveillée il y a longtemps. Elle est déjà sortie. »