Auteur : Brother Ling

Traductrice : Moonkissed

« Oh, alors tu dois faire tes valises rapidement. » Tang Wanru était très inquiète et lui demanda : « Veux-tu que maman t’aide ? »

« Maman, ce n’est pas nécessaire. Je vais faire mes valises toute seule. » Jiang Xianrou était manifestement de bonne humeur lorsqu’elle avait dit cela. Elle sourit et dit : « Ne partons-nous pas pour l’Association Pharmaceutique après-demain ? Il reste encore deux jours. Je peux encore faire mes valises lentement. »

Jiang Yao était occupé à accueillir les invités hier et ne savait pas que Jiang Xianrou se rendait à l’Association Pharmaceutique.

En entendant cela, ses yeux s’illuminèrent. Il regarda Jiang Xianrou et dit : « Tu vas à l’Association Pharmaceutique ? »

« Oui. » Jiang Xianrou baissa la tête comme si elle était embarrassée. Elle dit humblement : « Je vais me présenter à l’Ordre des Pharmaciens. Maman et Marraine m’accompagneront. Nous repartirons avec le chef Robert de l’Ordre des pharmaciens. Nous avions d’abord convenu de partir demain, mais le chef a quelque chose à faire demain et a changé son emploi du temps à la dernière minute. Nous partirons après-demain. »

« C’est une bonne chose. » Jiang Yao était très heureux pour elle.

Jiang Xianrou était elle aussi très heureuse. Elle ne pouvait cacher sa suffisance. Cependant, elle savait mieux contenir ses émotions qu’auparavant et ne les montrait pas sur son visage.

Jiang Zongnan ajusta sa cravate et sortit son portefeuille de sa mallette. Il l’ouvrit et en sortit une carte noire qu’il tendit à Jiang Xianrou.

« Papa ? »

Il était plus calme que Tang Wanru et Jiang Yao. Il força la carte bancaire dans la main de Jiang Xianrou et lui rappela gentiment : « Tu dois maîtriser ton tempérament. Parle moins et fais plus. Regarde plus et apprends plus. Ne sous pas si impulsive dans tes actions. »

Jiang Xianrou resta clouée au sol, se sentant touchée. Elle resserra sa prise sur la carte bancaire et dit doucement : « Oui. »

Jiang Zongnan lui tapota affectueusement l’épaule, puis posa sa main et lui dit : « Tu dois écouter ta mère quand tu seras là-bas. »

« L’Association Pharmaceutique n’est pas aussi simple que tu le penses. Il y a trop de pouvoirs là-bas, et aucun d’entre eux n’est quelqu’un avec qui nous pouvons nous permettre de jouer. »

« Alors, quand tu arriveras à l’Association des pharmaciens, essaie de faire profil bas. Ne te frotte à personne. C’est compris ? »

« Je comprends. » Le cœur de Jiang Xianrou était rempli de nostalgie pour l’Ordre des Pharmaciens. « Papa, ne t’inquiète pas. Je te contacterai à l’avenir. »

Qi Yan lui avait parlé de l’Ordre des Pharmaciens. L’Association Pharmaceutique était un parti indépendant sur le Continent O. Il y avait plusieurs forces dans le monde, et c’était très chaotique.

Cependant, quelle que soit la faction, toutes cessaient de se battre pour maintenir la paix sur le territoire de l’Ordre des Pharmaciens.

La puissance de l’Ordre des pharmaciens était évidente.

Comment Jiang Xianrou ne pourrait-elle pas se languir d’un tel endroit !

Elle avait hâte de partir pour le Continent O demain.

Malheureusement, Robert leur avait dit à la dernière minute qu’il devait rester à Pékin un jour de plus.

Bien que Jiang Xianrou sente que c’était dommage, elle ne resterait qu’un jour de plus. Un jour passerait en un clin d’œil. Elle pouvait se permettre d’attendre.

« Oui. » Jiang Zongnan acquiesça. Sa mâchoire crispée se détendit légèrement. Il la regarda à nouveau et dit avec hésitation : « Il y a encore une chose. »

Jiang Xianrou le regarda avec confusion.

Jiang Zongnan poussa un long soupir, et ses yeux perçants révélèrent un rare soupçon de fatigue. Il dit à voix basse : « Xianrou, fais de ton mieux pour découvrir s’il existe un médicament qui pourrait prolonger la durée de vie de ton grand-père. La santé de ton grand-père se détériore depuis deux ans. Je crains qu’il… ne puisse pas tenir plus de quelques années. »

« Qiao Nian ne lui a pas acheté des compléments alimentaires ? » Jiang Xianrou détourna le visage. Après avoir réprimé la tristesse dans son cœur, elle reprit son sérieux et dit sans expression : « Papa, ne t’inquiète pas ! Je demanderai au doyen Zhong si j’en ai l’occasion. »